L’heure du rachat a sonné

C’est aujourd’hui à 17 heures que M. Bachir donnera le coup d’envoi du choc USMH-CSC comptant pour la deuxième journée de L1. Une rencontre qui promet de donner lieu à des débats palpitants entre deux clubs qui veulent décrocher leur première victoire.

USMH-CSC aujourd’hui à 17h

Bien plus qu’une affiche, la rencontre USMH-CSC sera probablement l’attraction de la semaine. Deux clubs se connaissant très bien, et dont le niveau est semblable, vont certainement régaler les spectateurs qui auront la chance d’être au stade d’El-Harrach cet après-midi. L’arène du 1er-Novembre qui a connu une extension de 200 places pour les visiteurs risque d’être exiguë pour une telle rencontre. Un match comme celui-là attirera les foules, et le comptable du club risque d’être content de voir cette affluence au stade qu’aiment surnommer les supporters le «Guantanamo». Défaits lors de la première journée face à la Saoura, les Jaune et Noir auront l’occasion de rectifier le tir face au CSC devant leur public qui sera nombreux cet après-midi au 1er-Novembre. Après avoir enregistré une défaite face à la JSS sur le score de 3 à 1, les poulains de Charef devront rassurer leurs fans qui vont réellement jauger les capacités de leur équipe et voir le jeu qu’elle produit face à un adversaire de taille. C’est pour dire que cette rencontre face aux gars de la Cirta sera un véritable test pour les camarades de Younès qui devront savoir imposer leur jeu et mettre quelques tirs dans les filets de leur adversaire qui ne viendra certainement pas à El-Harrach en victime expiatoire, surtout que les Constantinois ont enregistré un semi-échec à domicile et voudront eux aussi se rattraper en accrochant l’USMH.

Le CABBA a montré quelques lacunes du CSC

Lors de la première journée, le CSC avait accueilli le CABBA qui a préservé ses cages et est reparti avec le partage des points. L’entraîneur Belhout avait dans les vingt premières minutes constaté que les Sanafir étaient prenables et avait incorporé un attaquant à la place d’un ailier, ce qui s’est avéré une idée de génie, puisque les Criquets ont quasiment dominé leur adversaire et raté par trois fois le KO. Les joueurs du CABBA ont joué l’attaque à outrance, ce qui a failli être récompensé. Ce qui veut dire que Belhout a rapidement trouvé une faille chez son adversaire et a opté pour la carte offensive, ce qui aurait pu être payante, si ce n’est le manque d’adresse devant les buts. Aujourd’hui, l’USMH aura l’avantage du terrain, elle devra user de la même stratégie pour terrasser la solide équipe du CSC qui n’a pas encore trouvé tous ses repères, alors c’est à l’USMH de savoir en profiter et enregistrer une première victoire qui ouvrira l’appétit pour d’autres.

Le coach fera confiance aux mêmes joueurs

Sauf surprise de dernière minute, il ne devrait pas y avoir de changements dans le onze qui affrontera le CSC. C’est le même effectif qui a joué à la Saoura qui devrait débuter la partie. Composant son meilleur onze, l’entraîneur voit la force de l’USMH dans ces mêmes joueurs qui se sont inclinés lors du premier match de la saison. Il a confiance en ce groupe et compte sur lui pour décrocher la victoire. Pour cela, il veut une équipe combative, appliquée et bien en place, qui saura dominer le milieu de terrain.

R. H.

Equipe probable

Doukha, Boulekhoua, Belkheir, Azzi, Belkaroui, Amada, Hendou, Boumechra, Elamali, Younès, Sylla.

 

Boussehaba, le grand absent

Le milieu offensif Ibrahim Boussehaba ne sera pas de la partie en raison d’une suspension après avoir écopé d’un avertissement pour contestation de décision. Ce sera le grand absent dans cette rencontre. Ses qualités auraient été d’un grand apport pour l’USMH qui aurait aimé l’avoir, surtout après ses dernières prestations où il a montré de belles choses. Boussehaba sera toutefois de retour à l’occasion de la troisième journée après avoir purgé aujourd’hui sa sanction.

 

Hier, entraînement à l’heure du match

Hier, les Jaune et Noir ont effectué un dernier galop d’entraînement à l’heure du match, soit à 17h. C’était l’occasion pour les hommes de Charef de parfaire leur stratégie qu’ils vont adopter aujourd’hui sur cette même pelouse.

 

Azzi : «Gagner pour notre public»

Le défenseur axial Ayoub Azzi estime que l’USMH est en mesure de battre le CSC. Pour lui, l’avantage de jouer à domicile est un facteur important du moment que l’équipe aura le soutien de son public qui jouera le rôle du 12e homme : «On s’attend à une rencontre difficile, le CSC est une équipe coriace qui recèle de bons joueurs. De notre côté, on s’est préparés comme il se doit pour ce match, on sait que la mission ne sera pas simple, nous avons pu travailler durant la semaine et corriger quelques points. Je pense qu’on est prêts pour ce match. On va jouer à domicile, devant notre public, il ne faudra pas passer à côté pour ce premier match à la maison, aucun point ne doit être cédé à El-Harrach, à commencer par le match d’aujourd’hui où il faudra tout donner pour offrir une victoire à nos supporters qui méritent beaucoup de bonheur pour nous avoir toujours soutenu. A nous maintenant de lui rendre la pareille en lui offrant un beau succès.»

 

Belkheir : «On ne laissera aucune brèche»

Le latéral gauche, Samir Belkheir, semble confiant et ne craint pas l’adversaire. Il nous dira qu’il respecte le CSC qui n’aura rien à espérer au 1er -Novembre : «Nous avons laissé derrière nous la défaite du premier match où les conditions nous ont beaucoup gênés. Cette fois-ci, la donne a changé. Nous allons recevoir la solide équipe du CSC dans notre stade. C’est très important pour nous de remporter ce match. Nous nous sommes très bien préparés, et l’équipe est prête à tous les niveaux. Défensivement, je peux vous affirmer qu’on ne va laisser aucune brèche à l’adversaire. Nous avons corrigé pas mal de choses cette semaine, et je pense qu’il sera difficile au CSC de franchir notre muraille, pourvu qu’on soit efficaces devant et qu’on leur plante un ou deux buts pour mieux gérer les débats.»

 

Elamali : «L’occasion de lancer la machine»

Amine Elamali espérait marquer lors du premier match, mais il ne l’a pas réalisé. Aujourd’hui, c’est l’occasion pour lui de renouer avec les filets, lui qui aime marquer des buts. «J’aurais voulu marquer face à la JSS, mais ça sera que partie remise, car, aujourd’hui, je donnerai tout pour faire trembler les filets, et si par malheur, je n’y arrive pas, j’essayerai au moins d’offrir des buts. Il faudra qu’on sache se montrer efficace, tout en restant solides défensivement. Nous avons préparé cette rencontre dans une concentration absolue et un sérieux sans pareil. Nous ne voulons pas rater notre premier match à domicile, on veut gagner ce match et lancer définitivement la machine harrachie pour toute une saison. C’est l’occasion ou jamais de prétendre à une victoire face à une bonne équipe, ce qui nous mettra en confiance et nous permettra de décrocher d’autres succès.»

 

Hendou sous pression

Pointé du doigt par les supporters depuis quelque temps, le milieu relayeur de l’USMH, Karim Hendou, n’a pas satisfait ces derniers quant à son rendement. Aujourd’hui, ce sera l’occasion pour le joueur de gagner les cœurs des supporters harrachis qui veulent le voir au top de sa forme, ce qui mettra davantage de pression sur ses épaules. Hendou devra prouver une bonne fois pour toutes qu’il n’est pas encore fini. A 29 ans, le joueur doit montrer qu’il a encore de beaux jours devant lui et qu’il a encore beaucoup à offrir à l’USMH. Il aura aujourd’hui tous les yeux braqués sur lui, une journée propice pour étaler toute sa classe et jouer comme il sait le faire, tout en montrant une fois de plus que lorsque Hendou va, tout va.

 

Le SG remercie les joueurs et le staff médical de l’équipe

Le secrétaire général de l’USMH, Messaoud Saouli, qui souffre d’une fracture au coude, a été touché par le soutien des joueurs et du staff médical, en particulier le médecin Rahim Derriche, qui l’a épaulé au moment de sa blessure et le suivait même pendant sa convalescence. Un geste qu’a tenu à saluer Saouli : «Je remercie le médecin de l’équipe qui a été présent lorsque je me suis blessé. Il a tout fait pour que j’aie droit au meilleur traitement. Je tiens aussi à remercier les joueurs qui m’ont fait un geste que je ne suis pas prêt d’oublier, c’est touchant de voir des gens vous épauler quand ça va mal. Dieu merci, je ne côtois que des gens de bonne famille.» Voilà un exemple du quotidien de la famille harrachie. Un foyer rempli de bonne volonté où on se soutient mutuellement, où chaque personne qui chute est rattrapée par un autre membre. N’est-ce pas là un exemple de fraternité et de solidarité qui devrait être suivi par tous.

 

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