JSM Béjaïa
En effet, pas moins de six joueurs manquaient à l’appel lors de la séance de reprise, à savoir le duo de l’ouest du pays Bouyousfi-Belgherbi, les deux émigrés Mezriche et Chalali, en plus du capitaine Brahim Zafour et, enfin, le jeune Aït Fergane Nabil, convalescent.
Le duo Coulibaly-Bangoura s’est entraîné le matin
Les Maliens de la JSMB, Bangoura Boubacar et Moussa Coulibaly, se sont entraînés avec le groupe le matin. Ils ont dû écourter la séance pour rejoindre la capitale où se trouve la sélection de leur pays.
Seul Aït Fergane manquait à l’appel le soir
L’arrivée des retardataires a permis au coach de diriger la seconde séance d’entraînement qui a eu lieu à 19h au stade de l’Unité maghrébine de travailler avec un effectif au complet, puisque seul le milieu offensif Nabil Aït Fergane, blessé, manquait à l’appel.
Du biquotidien aujourd’hui aussi
Le coach béjaoui, Noureddine Saâdi, n’a pas perdu son temps, passant aux choses sérieuses dès hier, en assurant deux séances d’entraînement. La première à 11h et la seconde à 19h. Il va ainsi continuer sur la lancée aujourd’hui en reconduisant le biquotidien.
Bangoura : «Je retrouverai ma place de titulaire»
Propos recueillis par L. Chekal
- Vous avez pris part à la séance d’entraînement de votre équipe alors qu’on pensait que vous étiez à Alger avec la sélection de votre pays, qu’y a-t-il au juste ?
- Il n’y a aucun problème, étant encore sur place, je me suis entraîné avec le groupe le plus normalement du monde, avec mon complice Coulibaly, puisqu’on va rallier la capitale l’après-midi pour rejoindre la sélection nationale. Ce qui veut dire que nous allons rater la seconde séance de travail programmée à 19h.
- Parlons maintenant de votre équipe, un match nul décevant à domicile face à Chlef, n’est-ce pas ?
- C’est sûr qu’un match nul à domicile ne peut être considéré comme un bon résultat, puisque l’équipe perd deux précieux points dans le décompte total. On n’a pas été mauvais pour autant face à une bonne équipe de l’ASO, visiblement plus expérimentée que la nôtre, et ce, par rapport à la manière avec laquelle elle a réussi à garder le résultat de la partie jusqu’au coup de sifflet final. J’estime que l’équipe s’est donnée à fond pour gagner son premier match, c’est dommage qu’au bout l’objectif n’a pas été atteint et ce n’est pas faute d’avoir essayé, croyez-moi.
- Après avoir pris part d’entrée aux deux premiers matchs de championnat, vous avez débuté le dernier contre Chlef sur le banc des remplaçants. Un commentaire…
- Je ne vous cache pas que, lors de la phase préparatoire et les matchs amicaux, je me sentais en pleine forme, ce qui explique que je m’attendais à débuter le championnat avec l’équipe face au MCA et au RCA. Contre l’ASO Chlef, je pense que le coach a opéré un changement en attaque en me reléguant sur le banc des remplaçants avec Chalali pour déclencher le déclic et régler le problème de l’inefficacité de l’attaque. C’est dire que je donne raison au coach, car, quelque part, si j’avais marqué j’aurai été reconduit, ce sont les règles du jeu, je les accepte en professionnel. Je n’ai pas de soucis à me faire, le banc me pousse à travailler plus pour retrouver mon statut de titulaire.
- Vous avez promis à la famille de la JSMB dans ces mêmes colonnes qu’ils verront cette année le véritable Bangoura. Ce n’est pas le cas après trois matchs, n’est-ce pas ?
- C’est vrai, j’ai dit dans Compétition et je le maintiens, je sens que je vais exploser cette année avec la JSMB, après une bonne préparation et une adaptation meilleure cette années, où je peux dire que je me sens dans ma seconde famille. Sans prétention aucune, je dis que je n’ai certes pas ouvert encore mon compteur buts en officiel, mais mon rendement lors de la joute que j’ai disputée au complet contre le MCA où celle que j’ai débutée face au RCA, en sus du bout de match auquel j’ai pris part contre l’ASO, n’ont pas été mauvais. J’ai fait d’énormes efforts pour remplir ma mission sur le terrain, même si je n’ai pas marqué de but.
- Mais votre mission d’attaquant consiste à faire vibrer les filets de l’équipe adverse. Comment expliquez ce manque de réalisme de votre part ?
- Il est clair qu’un attaquant a pour mission de scorer pour son club, je fais partie d’un groupe d’attaquants en charge de ce volet dans l’équipe, ce qui explique les changements opérés par le coach, lequel est à la recherche de la meilleure association en attaque. Pour ce qui me concerne, je pense qu’il est prématuré pour juger mon efficacité après trois journées de championnat seulement. Je sais que l’appétit vient en mangeant, et ce, dès le premier but que je vais inscrire, incha Allah, mardi contre l’Algérie.
- La concurrence est rude en sélection qu’avec votre club, la JSMB, en attaque. Comment expliquez votre confiance ?
- Vous avez parlé tout à l’heure de la prétention. Sachez que l’on peut me reprocher tout, sauf ça. Ce qui est sûr, avec la sélection, je joue dans mon poste de prédilection, à savoir à la pointe de l’attaque, c'est-à-dire comme avant-centre type, et ce, contrairement à mon statut au niveau de mon club, la JSMB, ou j’évolue le plus comme ailier.
- Pouvez-vous être plus explicite ?
- Durant ma longue carrière de footballeur au Mali ou avec l’ES Tunis, durant quatre années, j’avais la réussite au bout avec beaucoup de buts inscrits lorsque je jouais comme avant-centre type, car je ne suis pas ailier, ni milieu offensif. Je retrouve mes repères de buteur lorsque j’évolue dans la surface de réparation.
L. C.