Après quatre journées, le MC Oran occupe la 9e place avec un total de 5 points. Des points récoltés suite à une victoire obtenue contre l’ASO Chlef (1-0) en ouverture du championnat, plus deux nuls enregistrés successivement face au MC Alger (1-1) et l’ES Sétif (1-1). Le quatrième match joué samedi dernier s’est soldé par une défaite sur le sol de la JS Kabylie (2-0).

MC Oran

3 matches sans victoire

 

 

Par L. M. Azzi

Comparativement aux deux dernières saisons, le bilan peut paraître positif, certes, mais au vu de la valeur actuelle de l’équipe, nul doute que cette récolte devra laisser Solinas et ses hommes sur leur faim : «On pouvait l’emporter sans ces occasions ratées.» Des propos relevant l’impuissance offensive de cette équipe qui a raté trois victoires à sa portée même si l’adversité était de taille. Des ratages intervenant juste après le succès décroché face aux Chélifiens, soit après trois matches d’affilée. C’est pourquoi, il va falloir que les hommes de Giovanni Solinas se remettent en question pour comprendre que leur formation a tout pour gagner beaucoup de matches et pour cause.

Disposant d’un groupe soudé marqué par la présence d’éléments consciencieux, l’entraîneur des Rouge et Blanc devra trouver la solution poussant son team à traduire les efforts de ses poulains au tableau d’affichage de telle sorte qu’il puisse empocher les points mis en jeu. Et comme ce team n’a pas gagné depuis la première journée, nul doute que le besoin de gagner devient l’urgence de l’heure. La réception du CS Constantine sera donc l’occasion idéale pour viser cette victoire et mettre fin à cette série cachée par les retrouvailles avec le jeu léché élaboré par Aoued et ses coéquipiers en ce début de saison.

L. M. A.

Kouriba : «Ce déterminera notre véritable valeur»

 

Pour Kouriba, le problème de l’équipe se situe au niveau de la finition. C’est le volet qui fait défaut à l’équipe et qui l’empêche, selon lui, de traduire son beau football par des victoires. Dans cet entretien réalisé au téléphone avant-hier, il tente de le démontrer.

 

Par L. M. Azzi

- Cette fois, l’équipe n’est pas revenue avec un bon résultat…

- Franchement, cette défaite face à la JS Kabylie, on ne la mérite pas du tout. Je peux tout simplement dire que la chance nous a tourné le dos. Elle ne nous a pas aimés.

- Soyez plus précis…

- Ecoutez, ce match nous l’avons dominé dans l’ensemble. Nous les avons pris à la gorge, comme on dit. Ils font une montée, ils obtiennent ce but marqué par Aouedj. Puis on prend les choses en main jusqu’au penalty. Malheureusement, ce penalty, on le rate.

- L’entraîneur dit que ce penalty était peut-être le tournant de ce match…

- C’est certain, c’était le tournant du match. Car, si nous l’avons marqué, nul doute que nous aurions gagné. Avec un but avant la pause, le moral aurait été plus fort et aurait influé sur l’équipe adverse. On aurait pu ajouter un autre but par la suite. Dommage ! La preuve, on a pris les commandes des opérations et nous les avons dominés jusqu’au bout. Nous avons tout fait pour égaliser. Nous avons touché le poteau avec cette balle de Nessakh. Mais sur un contre, ils ont réussi à mettre ce deuxième but. C’était difficile à digérer, car ce match, nous l’avons bien abordé.  En tous les cas, il ne faut pas oublier que nous avons évolué chez l’adversaire, c’est-à-dire à l’extérieur de nos bases.

- Toutes ces occasions ratées, à la fin ça devient inquiétant, qu’en dites-vous ?

- C’est vrai que nous ratons trop d’occasions nettes de scorer. On travaille énormément pour améliorer cet aspect. Mais, je répète, c’est la chance qui nous a fuis cette fois-ci.

- Selon vous, c’est quoi le problème ?

- C’est peut être la finition qui nous manque et qui fait défaut à l’équipe en ce début de championnat. Sinon, pour le reste, il n’y a aucun problème. On joue vraiment bien au ballon avec une touche de balle. On arrive à faire le jeu même face à des équipes comme la JSK et l’ESS. A Tizi Ouzou, combien de fois nous sommes arrivés devant les bois du gardien de la JSK. Je crois bien que c’est la finition qui nous fait défaut.

- A votre avis, quels sont les enseignements à tirer de cette défaite ?

-  Cette défaite va nous pousser à redoubler d’efforts dans le travail. Il faut vite se remettre au travail et oublier le match de Tizi Ouzou. On doit bien préparer le prochain match que nous allons jouer chez nous contre le CSC.

- Un dur morceau sur votre route, n’est-ce pas ?

- Exact ! Le match face au CSC sera très difficile. Cette équipe est coriace, elle vient de battre la JS Saoura par 3 à 0 et à Béchar. Donc, ce ne sera pas facile pour nous. Je pense que ce match déterminera notre véritable valeur. C’est ce match qui nous donnera l’occasion de voir si nous sommes capables de faire un bon parcours en championnat. Si notre équipe est apte à jouer les premiers rôles ou non. Ceci parce que nous allons affronter un adversaire qui est en tête du classement et qui n’a toujours pas perdu en championnat. C’est à partir de cette rencontre qu’on pourra juger la capacité de l’équipe.

- Donc, ce match il faut le gagner..

Absolument ! Il nous faut les points de la rencontre. A présent, il faut renouer avec le succès surtout à domicile et reprendre confiance par la suite.

- Ce sera le souhait de votre public…

- Notre public a été merveilleux à Tizi Ouzou. Il nous a poussés à fond tout au long de la rencontre. Contre le CSC, les supporters viendront en masse. On n’aura pas le droit de les décevoir. On fera tout pour leur offrir la victoire et les points du match, incha Allah. 

L. M. A.

 

Bouaïcha out face au CSC, Berradja attendu hier

Comme annoncé dans l’édition parue hier, l’attaquant Djamel Bouaïcha souffre d’un ennui à la cheville. D’après nos informations, la nature de cet ennui nécessite un repos de quelques jours. Du coup, sa participation au match face au CS Constantine n’est pas assurée. Le cas de cette participation devait être déterminée dans la séance de la reprise prévue en fin d’après-midi d’hier. En revanche, son coéquipier Seddik Berradja, absent depuis plus de 20 jours, devait reprendre les entraînements hier.