- Vous avez découvert Mascara, dimanche, comment était cette découverte ?
- Une très belle découverte, je ne connaissais pas cette partie de l’Algérie et j’ai bien apprécié. On est allés partager la joie de Besseghier chez lui. C’était un bon moment et je pense que les joueurs ont bien décompressé. Donc, je suis certain qu’on va reprendre le travail dans de bonnes conditions.
- Une autre contre-performance et des regrets, n’est-ce pas ?
- Un échec est toujours difficile à digérer. On voulait rectifier le tir après la défaite contre l’USMA, mais on n’a pas pu le faire face aux Chélifiens. Comme je l’ai dit, l’arbitrage nous a lésés. Et aussi dame chance nous a tourné le dos. Néanmoins, on va faire en sorte de se racheter lors de la prochaine journée. Ça ne va pas être facile, car un déplacement ardu nous attend, mais on fera de notre mieux pour bien le négocier.
- Avant de parler de l’ESS, on aimerait avoir votre avis sur ce qui n’a pas marché samedi à Bologhine. Serait-ce le changement de domiciliation, l’arbitrage ou il y a autre chose, car l’attaque n’a pas été percutante sinon il y aurait eu des buts ?
- Je dirais que c’est un tout. Ce n’est pas facile de jouer dans un stade quatre jours après la décision de changer de domiciliation. L’arbitrage nous a privés d’un penalty valable, car il y avait main. Sans oublier aussi le fait que les attaquants ont manqué d’efficacité. Vous avez vu un Bouguèche, qui réussit des choses dignes d’un grand joueur et rate le but. Il y aussi la malchance qui nous poursuit. Tout cela a fait qu’on n’a pas pu renouer avec la victoire contre l’ASO.
- Et que pensez-vous de l’adversaire ?
- L’ASO est une équipe qui voyage bien. Elle a prouvé encore une fois samedi dernier. Cela dit, dans un stade comme Bologhine, c’est facile de fermer tout derrière et c’est ce qu’ont fait les Chélifiens en comptant sur des contres qui ont été dangereux quand même. Mais je reviens toujours à dire que l’efficacité et la lucidité nous ont manqué et c’est pour cela qu’on a perdu deux points.
- A votre avis, quel serait le problème des attaquants, est-ce que c’est physique ou mental ?
- Ni l’un ni l’autre. En seconde période, on avait dominé l’adversaire, malheureusement, devant les buts, on n’arrivait pas à marquer. Ce n’est pas psychique, je pense que c’est juste de la malchance. Et donc, on doit forcer le destin pour détourner la chance afin qu’elle devienne avec nous comme ce fut le cas depuis l’entame de la saison.
- Croyez-vous que la réaction des joueurs serait positive samedi contre l’ESS ?
- On va insister sur le mental afin que les joueurs oublient vite ce semi-échec contre l’ASO, car, après tout, ce n’est pas la fin du monde. On reste deuxièmes au classement. Vous avez l’ESS qui a reçu le RCA et a été contrainte de céder les trois points du match. Il faut réagir lors du prochain match. Il faut avoir un mental d’enfer pour battre l’ESS. Mais, pour cela, il faut oublier le semi-échec concédé face à l’ASO.
- Ça sera dur surtout sans Bouguèche et Metref, non ?
- On est malheureux, car c’est un coup dur. Ce n’est pas la grande joie quand vous avez un Metref qui sera encore absent. Sincèrement, comme je l’ai déjà dit, c’est depuis le derby qu’il nous manque beaucoup. Alors, quand vous avez Bouguèche qui se blesse et vous vous retrouvez sans ces deux éléments, c’est plus difficile, mais il ne faut pas baisser les bras. Les matches se jouent avec 11 joueurs sur le terrain, et j’ai en ma possession 24, dont deux blessés. Je vais choisir les meilleurs pour aller à Sétif rivaliser avec les Ententistes. Et on fera en sorte de trouver la solution pour battre ces Sétifiens.
- Donc, vous pensez que vous avez un groupe capable d’accrocher l’ESS chez elle ?
- Samedi passé, j’étais content du rendement de mes joueurs. Comme je l’ai dit, ce fut un manque de lucidité et d’efficacité qu’on tâchera de régler toute cette semaine pour partir dans les Hauts Plateaux prêts à toute épreuve.
- Un adversaire avec lequel vous avez gagné deux titres…
- Effectivement, l’ESS est un club que j’ai entraîné, où j’ai passé de bons moments, comme la JSK auparavant, mais aujourd’hui, je suis à la tête de la barre technique du MCA et je compte mettre le paquet pour que les joueurs sortent la tête de l’eau.
- Les Mouloudéens veulent revenir au 5-Juillet…
- Les joueurs auraient voulu revenir au 5-Juillet, car on s’exprime bien mieux dans ce stade, mais, par mesure de sécurité, on a changé en optant pour Bologhine. C’est une décision gouvernementale qu’on doit respecter et s’il y a une chance de revenir au 5-Juillet, ça serait mieux.
- Avant de clore votre intervention, on aimerait parler des joueurs qui ne sont pas convoqués…
- Avant, je tiens à dire que Belaïd et Bachiri forment un bon duo. J’avais convoqué pour le match contre l’ASO des joueurs qui assurent offensivement, car c’est le MCA qui recevait et donc ça devait mettre le paquet devant pour réussir. Cela dit, je tiens à ajouter aussi quelque chose.
- Avant, on aimerait savoir ce que vous avez dit à Bachiri pour qu’il retrouve son savoir-faire ?
- J’ai discuté avec lui longuement et régulièrement. Il avait juste besoin d’un peu de temps pour retrouver ses capacités et c’est d’ailleurs la raison pour laquelle je l’ai félicité après le match contre l’ASO où il a réalisé sa meilleure prestation jusqu’à aujourd’hui.
- Qu’est-ce que vous vouliez ajouter, coach ?
- Les joueurs qui ne sont pas convoqués doivent comprendre qu’il faut qu’ils redoublent d’efforts pour me convaincre que je dois compter sur eux. La liste des 18 n’est pas arrêtée définitivement, mais, chaque semaine, je prends les meilleurs. Celui qui a envie d’avoir sa place avec moi doit me prouver qu’il le mérite lors des séances d’entraînement.
A. Z.
- «Oublier l’ASO pour assurer à Sétif»
- «Bachiri et Belaïd forment le meilleur duo»
- «Sans Metref et Bouguèche à Sétif, c’est un coup dur»