Après le nul concédé par son équipe face à la formation des Ponts suspendus, le CSC, le coach français de l’USMA, Rolland Courbis, est revenu en conférence de presse sur plusieurs points qui touchent de près son équipe.

Les Rouge et Noir ont été tenus en échec par une belle équipe de Constantine, laquelle a fait l’essentiel, parvenant à repartir avec le point du nul. Présent en conférence d’après match, le consultant RMC est revenu sur la prestation de son équipe : «L’objectif lors de cette rencontre était de gagner, comme lors de chaque rencontre. Malheureusement, nous n’avons pu y parvenir contre une bonne équipe du CSC, laquelle confirme par la même occasion son invincibilité, même si elle n’est pas parvenue à concrétiser quelques occasions. Concernant la physionomie du match, et le nombre d’occasions, on méritait amplement de gagner. Si c’était un match de boxe, on aurait largement gagné aux points. Je reste persuadé que le début de notre semi-échec fut le match face à la Saoura.»

 

«Je n’ai pas pris de risque avec Seguer»

Continuant son analyse de la rencontre, notre interlocuteur a déploré l’absence de Mohamed Seguer, blessé, et qui n’a pas pu prendre part à cette rencontre : «J’aurais pu aligner Seguer, mais parce qu’il revient de blessure et est resté inactif pendant plus de deux semaines, cela représentait un véritable risque. Alors, j’ai décidé de ne pas le faire jouer lors de cette rencontre à six points. A noter aussi l’absence de Khoualed, Djediat et Koudri. On est là pour trouver des explications, non pour chercher des excuses. Je le redis encore : on aurait pu gagner ce match, malgré les absences. Ce qui nous reste à faire, c’est d’aller faire match nul à Constantine lors du match retour. Mais bon, c’est encore loin. Maintenant, ce qu’il nous reste à faire, c’est d’aller chercher des résultats lors de nos prochains matches avant de recevoir le promu, le CRB Aïn Fakroun, qu’il faudra battre. Si on arrive à bien gérer, je pense qu’on sera encore là à la fin de la phase aller.»

 

«On a assiégé le CSC en seconde période»

Dans sa lancée, l’ancien entraîneur de l’OM est revenu tout d’abord sur le but du CSC : «Peut-être que je fais mon chauvin, mais je crois que le but de Constantine est entaché d’un hors-jeu. De toute façon, je vais bien regarder la vidéo et on saura s’il y a eu hors-jeu ou non. J’espère de tout cœur me tromper.» Répondant à une autre remarque sur la production de son équipe, le coach s’emporte : «Vous avez vu la seconde période ? Je vous annonce qu’on a assiégé les buts du CSC, avec 42 minutes de présence dans la surface de notre adversaire. Je vous demande une chose : est-ce que Constantine s’est procuré une occasion comme celle de Ferhat ? Non.»

I. Z.

 

Décrassage hier

Les joueurs ayant pris part à la rencontre face au CSC vendredi dernier avaient rendez-vous au stade Omar Hamadi pour une légère séance de décrassage. Seuls les éléments convoqués pour le match étaient concernés par ladite séance.

 

Trois jours de repos

Le technicien français Rolland Courbis a libéré ses joueurs, juste après la fin du décrassage, leur accordant trois jours de repos. La reprise est fixée à mardi prochain.

 

Le coach non satisfait par la paire Laïfaoui-Chafaï

Lors de la rencontre d’avant-hier, tout le monde a remarqué la titularisation de Rabie Meftah au côté de Chafaï dans l’axe de la défense.

L’habituel latéral droit de la formation de Soustara s’est retrouvé à épauler Farouk Chafaï en tant que défenseur central. Le Kabyle a sorti une prestation correcte, se montrant efficace et sobre dans ses interventions. Ce changement de poste a suscité la curiosité, surtout la présence d’Abdelkader Laïfaoui, défenseur central expérimenté, qui a été utilisé un cran plus haut, au poste de milieu défensif. Beaucoup se sont interrogés sur l’alignement de l’enfant de Ruisseau à ce poste. Lors de la conférence de presse d’après-match, le premier responsable technique de l’USMA a apporté un élément de réponse : «J’ai aligné Meftah au poste de défenseur central car c’est son poste de formation. J’ai trouvé que la complémentarité de la paire Chafaï-Laïfaoui, chaque fois que je l’ai utilisée, était moyenne. Donc, je voulais gagner la bataille du milieu de terrain.» C’est l’explication donnée par le coach français, lequel n’est pas satisfait du rendement de ladite paire centrale. C’est la raison pour laquelle il a préféré utiliser Meftah dans l’axe. L’absence de Khoualed a pesé au sein de la défense usmiste, et le coach l’a reconnu. Cependant, depuis sa prise de fonction, il a certainement déjà dû faire ce constat. Dans ce sens, pourquoi ne pas avoir recommandé le recrutement d’un défenseur axial pour pallier la défection de Khoualed ? La question reste entière.

I. Z.