La direction béjaouie n’aura pas à dépasser sa prévision financière en alignant l’Algérien Djebour sur la fourchette des salaires réservés aux entraîneurs locaux et bénéficiera de la méthode française qui a servi de formation à l’émigré Djebour. En fait, le président de la JSM Béjaïa table sur la réussite de sa nouvelle trouvaille qui consiste à engager pour la première fois dans l’histoire du club un entraîneur émigré après avoir lancé la filière émigrée concernant les joueurs, en étant l’un des premiers clubs d’Algérie à ouvrir les portes du championnat national aux Franco-Algériens à l’instar de Zerdab, Si Mohamed et Zerrara pour des transactions réussies, avant de passer à celle du poste de préparateur physique avec Boualem Bouachira, avec Alain Michel, remercié par la direction avant la fin de son contrat. Reste à savoir maintenant si le choix de Kamel Djebour, attendu tel un messie pour sauver le club, est judicieux dans la conjoncture actuelle où le plus vieux club de la Kabylie souffre d’une crise de confiance et de résultats, dont la survie en L1 est menacée au bout.
Son CV et l’entourage favorable plaident en sa faveur
Le néo-entraîneur de la JSM Béjaïa, attendu aujourd’hui à Béjaïa, Kamel Djebour, possède une carte de visite assez consistante avec des expériences en Afrique noire, au Mali, au Congo-Brazzaville, entre autres, en sus d’une phase d’apprentissage en France comme entraîneur assistant. En réussissant sa mission dans des conditions de travail de loin défavorables en Afrique par apport à celles qu’il trouvera chez lui à Béjaïa, on peut dire que l’enfant de la seconde grande ville de la wilaya de Béjaïa, Akbou, bénéficiera de ce double atout pour réussir sa mission.
La confiance du président, un atout supplémentaire
Kamel Djebour bénéficiera d’un atout supplémentaire, celui de la confiance du président Boualem Tiab et de son homme de confiance, le DG de la SSPA/JSM Béjaïa, une condition sine qua none pour n’importe quel entraîneur pour durer le plus longtemps possible à la JSM Béjaïa. En d’autres termes, le fait que le président béjaoui ait fait l’effort d’aller le chercher de France veut dire que la décision ne revêt aucun caractère conjoncturel comme celui de son prédécesseur Noureddine Saâdi, qui a été appelé en catastrophe, en témoigne sa prise de fonction tardive puisqu’il a trouvé l’effectif en place, excepté l’attaquant Chalali qui était sur le point de signer.
Il choisira son staff
Dès qu’il sera installé officiellement dans ses fonctions, probablement aujourd’hui, le nouvel entraîneur de la JSM Béjaïa aura le choix de la composante humaine du staff assistant, puisque la direction de la JSM Béjaïa en a décidé ainsi. Une tradition qui ne date pas d’aujourd’hui à la JSM Béjaïa. L’ex-entraîneur Saâdi avait, pour rappel, formé son staff assistant avec Kacem Salem comme préparateur physique, Branci Boukhalfa, comme entraîneur des gardiens et, enfin, Hamoudi Tribèche, comme entraîneur assistant. Toujours pour rappel, le trio a emboîté le pas à Saâdi dès son départ.
L. C.
Il n’a pas été contacté par la JSMB
Zaâbar : «Je n’ai rien reçu d’officiel»
Le porte-parole de la JSM Béjaïa, Achour Hamouche, nous a contacté hier au téléphone pour nous informer que le préparateur physique Salim Zaâbar n’a pas été contacté par la direction, ni de près ni de loin. «Je vous informe que le préparateur physique Zaâbar n’a pas été contacté par aucun officiel de la JSM Béjaïa. La seule personne qui a été contactée par la direction, c’est Kamel Djebour, le nouvel entraîneur en chef de l’équipe senior, et c’est lui-même qui choisira son staff assistant dès son installation officielle. C’est dire que la JSM Béjaïa n’a contacté, aucun préparateur physique, ni des gardiens de but, encore moins un entraîneur assistant.» Contacté par nos soins au téléphone, l’ex-préparateur physique du MO Béjaîa, Salim Zaâbar, nous a confié qu’il n’a reçu aucun contact officiel de la direction de la JSM Béjaïa, excepté quelques proches du club qui ont émis le souhait de le voir dans leur club vu que le poste de préparateur physique est vacant. Et comme je n’ai rien reçu de la part du président ou du DG Redjradj, je sais que ce n’est pas officiel», nous a dit en professionnel Zaâbar, qui estime être disposé à reprendre du service dès qu’une bonne opportunité se présentera.
L. C.
Niati et Mebarakou reprennent
Après avoir séché la reprise, l’enfant de Chlef, Belkacem Niati, a refait surface hier en participant aux deux séances d’entraînement dirigées par l’entraîneur des espoirs Hakim Younsi qui était assisté par le capitaine Brahim Zafour. De son côté, le central de la JSM Béjaïa Zidane Mebarakou absent à la reprise s’est contenté de suivre la séance en tenue de ville. Mebarakou a repris hier du service sans trop forcer, se contentant de quelques tours de piste en solo. Zizou réintégrera le groupe aujourd’hui à coup sûr.
Bouyoucefi s’est absenté
L’ex-attaquant du PAC, Bouyoucefi, a brillé par son absence en faisant l’impasse hier sur les deux séances de travail après avoir signé sa présence avec le groupe lors de la séance de décrassage avant-hier.
Amar Belakhdar a rendu visité à ses ex-coéquipiers
L’ex-latéral gauche de la JSM Béjaïa, Amar Belakhdar, actuel sociétaire du CSC, a tenu à rendre une visite de courtoise à son ex-équipe en se présentant au stade pour encourager ses anciens camarades en marge de la première séance d’entraînement hier matin. Belakhdar a retrouvé une équipe remodelée, puisque seuls quatre rescapés sont encore présents au club, à savoir Zafour, Mebarakou, Hamouche et Aoures.
10 jours de repos pour Laribi
C’est désormais officiel, Hocine Laribi connaît la période de repos obligatoire à laquelle il sera soumis, à savoir 10 jours d’inactivité. C'est ce que lui a prescrit le staff médical du club. C’est l’un des membres dudit staff, en l'occurrence Khaled Stambouli, qui nous a confirmé l’information hier, en fin d’après-midi, au bout du fil. «Laribi est officiellement hors service pour 10 jours. L’échographie a révélé une déchirure musculaire au niveau de la cuisse», nous a laissé entendre Khaled Stambouli.