La JSM Béjaïa se prépare pour un périlleux déplacement demain au stade du 1er-Novembre de Mohammadia pour y affronter l’USM El-Harrach, en cette reprise du championnat après une semaine de trêve qui n’a pas profité aux camarades du capitaine Zafour à cause de l’instabilité au niveau de la barre technique puisque le nouveau coach de l’équipe, le Franco-Algérien n’a assuré que trois séances d’entraînement, alors que son prédécesseur, Noureddine Saâdi, a libéré son poste depuis la défaite face à Sétif.

C’est dire que le coach Djabour ne sera pas comptable du résultat technique du match de demain du moment qu’il découvre un groupe dont il ne connaît que les joueurs maliens, Bangoura et surtout Coulibaly Moussa, qu’il a entraîné au Stade Malien. Pire encore, il ne connaît même pas Brahim Zafour. Une situation qui confirme que le nouvel entraîneur de la JSM Béjaïa  aura besoin d’un peu plus de temps  pour pouvoir imprégner de sa touche sa nouvelle équipe.

Dans un autre contexte, la JSM Béjaïa aura l’avantage de retrouver le stade de Lavigerie qui lui réussit bien contre l’USMH, avec comme preuve tangible, les statistiques qui le démontrent on ne peut mieux. Ainsi, les Béjaouis  voyageaient bien en ne concédant que 3 défaites en 9 matchs disputés dans cet antre, dont deux quand les deux clubs évoluaient en D2 et une seule en D1 lors de sa seconde année parmi l’élite en 1999-2000 (2-1).

En bref, les camarades de Mebarki  sont sommés de perpétuer la tradition en signant le second résultat probant après celui ramené du stade des Frères Brakni contre le nouveau promu, le RCA, en gagnant un point à défaut de rentrer à la maison avec le gain complet de la rencontre en guise de réveil salutaire du plus vieux club de la Kabylie dans le championnat.

 

Trois victoires au stade Mohammadia

A la lecture des statistiques donc, on s’aperçoit que la JSM Béjaïa a décroché trois victoires au 1^er-Novembre à El-Harrach face à l’USMH, ce qui confirme la suprématie des Béjaouis ces dernières années, particulièrement sur leurs hôtes dans la mesure où les Vert et Rouge ont damné le pion aux Harrachis lors de la rencontre historique entre les deux teams avec la première participation des Béjaouis en D1 (1-2) avant de gagner deux joutes d’affilée par le même score (1-2) en 2008-2009 et 2009-2010.

 

Trois matchs nuls lors des trois dernières années

En plus des trois victoires enregistrées à El-Harrach, la JSM Béjaïa n’a concédé aucune défaite lors des cinq dernière années en forçant les capés de Charef au partage des points lors des trois dernières années après avoir mené au score : (3-3) en 2010-2011, (2-2) en 2011-2012 et l’année passée (1-1). Cela explique la motivation des Béjaouis à réussir demain un bon match en réalisant le 6^e résultat  probant d’affilée au stade de Mohammadia.

 

Deux défaites en D2

Les Harrachis ont réussi leurs meilleurs résultats contre la JSM Béjaïa au stade Lavigerie lors des deux confrontations entre les deux équipes en D2. En effet, les Jaune et Noir harrachis ont nettement pris le dessus lors des deux matchs (2-0) durant les deux années passées par les Béjaouis au purgatoire, en 2004-2005 et 2005-2006, contre une seule victoire à domicile (2-1) en 1999-2000.

L. C.

 

Historique des rencontres entre l’USMH et la JSM Béjaïa au stade du 1^er-Novembre

1998/1999 : USMH 0 - JSMB 1

1999/2000 : USMH 2 - JSMB 1

2004/2005 (D2) : USMH 2 - JSMB 0

2005/2006 (D2) : USMH 2 - JSMB 0

2008/2009 : USMH 1 - JSMB 2

2009/2010 : USMH 1 - JSMB 2

2010/2011 : USMH 3 - JSMB 3

2011/2012 : USMH 2 - JSMB 2

2012/2013 : USMH 1 - JSMB 1

 

Bangoura : le dernier qui a marqué contre l’USMH

La dernière joute entre la JSM Béjaïa et l’USMH a eu lieu pour la 11^e journée de L1 au stade du 1^er-Novembre à Mohammadia lors de la phase retour avec, à l’époque, le coach italien Solinas, actuel driver du MCO, auteur d’un bon coaching en misant sur le fer de lance de l’équipe, Boubacar Bangoura, auteur du but béjaoui. L’USMH n’a réussi à rattraper le coup qu’en fin de match en inscrivant un but inespéré qui a privé la JSM Béjaïa de la 4^e victoire de l’équipe à El-Harrach.

 

Il compte imposer son diktat aux entraînements

La méthode Djabour ne plaît pas aux joueurs

Le nouveau entraîneur de la JSM Béjaïa, qui a pris les choses en main dès la reprise des entraînements, le second jour de l’Aïd, Kamel Djabour, estime devoir prendre le taureau par les cornes en imposant sa propre  méthode de travail basée sur la critique tout azimuts du comportement de ses joueurs sur le terrain en donnant parfois de la voix, histoire d’en faire des exemples pour se montrer dominant et intransigeant dans sa prise de décision, la plus importante à ses yeux, celle de contrôler les interviews de ses joueurs qui auront lieu au niveau du siège du club et en présence d’un officiel, et ce, après l’accord qu’il donnera lui-même ou le DG de la SSA. Djabour, qui semble souffler le chaud et le froid, après avoir demandé l’aide de la presse lors de la  longue interview qu’il a accordée à Compétition, aura pris le mauvais chemin en suivant un conseil malintentionné apparemment, vu que l’émigré ne connaît rien de la JSM Béjaïa, un club qu’il est en train de découvrir. Ce dernier a enchaîné avec  une autre décision en exigeant la présence des joueurs une demi-heure  avant le début de chaque séance, alors que l’une des qualités du groupe cette année, est incontestablement la discipline et le sérieux dans le comportement de l’équipe à l’intérieur et en dehors du stade. Un dictat qui n’a pas lieu d’être et qui a déplu à la plupart des joueurs qui estiment que l’entraîneur Djabour les traite comme des joueurs de la catégorie minimes en se prenant pour Morinho. Ce qui est sûr, c’est que l’entame du travail du Franco-Algérien Kamel Djabour n’est pas vue d’un bon œil par la majorité des joueurs qui préfèrent garder l’anonymat…

 

3 joueurs seulement manquent à l’appel

Les camarades de Cheheima ont repris le travail avant-hier avec un effectif au complet en se présentant à l’heure lors de la reprise, le second  jour de l’Aïd, mercredi. Hier matin, lors de la seconde séance, il ne manquait à l’appel que les joueurs blessés. Il s’agit bien évidement de l’ex-Usmiste Islam Tatem, qui n’est pas rétabli de sa blessure au genou contractée lors du derby de la Kabylie, et l’enfant de Sour El-Ghozlane, Hocine Laribi qui souffre d’une déchirure musculaire à la cuisse, contractée lors du dernier match joué contre le MCEE. Enfin, le jeune Farouk Benmansour n’a pas participé à son tour pour cause de blessure. L’enfant de Timezrith souffre de son genou après avoir été touché lors du dernier match d’opposition avant l’Aïd. A noter que l’enfant de Jijel, Yakoub Samer, se trouve à l’arrêt depuis un bon moment en attendant de se fixer sur la nécessité de son passage sur le billard ou non.

L. C.

 

Dernier entraînement ce matin

Apres avoir dirigé les deux dernières séance d’entraînement après l’Aïd, consacrées au volet technique et tactique avec quelques exercices de placement et des oppositions par compartiment, Kamel Djabour aura ainsi  donné les dernières consignes sur le terrain en se basant sur les balles arrêtées, un volet sur lequel le coach émigré semble se focaliser pour l’utiliser comme arme fatale contre l’USMH. Les Béjaouis vont ainsi effectuer ce matin la dernière séance de travail avant de prendre le vol Béjaïa-Alger, à partir de 16 heures.

 

Bouyoucefi s’illustre dans les balles arrêtées

Lors des séries de transformation des balles arrêtées, le longiligne oranais, Bouyoucefi Hicham, a tiré son épingle du jeu en s’illustrant avec des frappes sèches pratiquement toutes cadrées. Bouyoucefi a ainsi réussi à attirer l’attention de son entraîneur et celle des présents au stade hier. L’ex-Paciste a marqué le plus grand nombre de buts que le reste du groupe, dont la majorité tirait à côté et loin dans les décors. A noter que Hicham Bouyoucefi est parmi les seuls éléments de l’effectif senior qui n’a pas pris place sur le banc depuis le début de la saison.

 

Reconversion de Mebarakou en demi-récupérateur

Lors des séances d’entraînement dirigées par l’entraîneur Kamel Djabour, auxquelles on a assisté, le coach tente d’emblée la solution de la reconduction. Ne connaissant pas encore bien le groupe, Djabour est en train de tester quelques variantes dont la reconversion de l’axial Mebarakou en demi-récupérateur. Ce dernier a été associé à un autre grand gabarit de l’équipe, le Chélifien Belkacem Niati, probablement le nouveau duo récupérateur de l’équipe.

 

Retour de Cheheima à droite, Coulibaly dans l’axe

L’objectif de la reconversion de Mebarakou en demi-récupérateur peut être expliqué par l’absence du titulaire Hocine Laribi, blessé, une option qui permettra au coach de replacer dans l’axe son ex-joueur au Stade Malien, Moussa Coulibaly, qui retrouvera ainsi son capitaine Zafour au milieu de la défense. Ce qui permettra, à l’occasion, au jeune latéral droit Ahmed Cheheima de retrouver sa place dans l’équipe-type contre l’USMH.

L. C.