L’enfant de Khenchela, l’attaquant Abdelhakim Sameur, qui a évolué les trois saisons écoulées sous les couleurs du WAT, a atterri l’été dernier au CSC. Il vient de s’illustrer en inscrivant deux buts, samedi passé. Un doublé qui a permis aux Vert et Noir de battre au finish une coriace équipe d’Aïn Fakroun et qui lui a valu une ovation monstre de la part des Sanafir.

- Voulez-vous, d’abord, vous présenter aux fans du CSC qui ne vous connaissent pas ?

- Abdelhakim Sameur, 23 ans, attaquant. Après avoir fait toutes mes classes avec l’USM Khenchela, j’ai évolué les trois dernières années avec le WAT, avant de rejoindre, le mois de juillet passé, le CSC, club avec lequel je souhaite réaliser un bon parcours cette saison, incha Allah.

- Peut-on savoir ce qui vous a poussé à préférer le CSC à d’autres clubs ?

- Sincèrement, dès que j’ai été contacté par le directeur sportif des Vert et Noir, Mohamed Boulhabib, je n’ai point hésité à lui donner mon accord de principe, car, je vous l’avoue, cela fait longtemps que, comme beaucoup d’autres joueurs, je rêvais de jouer sous les couleurs du CSC et devant ces milliers de fans qui forment vraiment un public en or et unique en son genre en Algérie. 

- Puisque vous venez d’évoquez les supporters du CSC, voulez-vous nous dire ce que vous avez ressenti quand ils vous ont ovationné après votre second but contre le CRBAF ?

- Sincèrement, après avoir marqué mon second but contre le CRBAF, j’ai été doublement content d’entendre, pour la première fois, mon nom scandé par les Sanafir. C’est que, en m’ovationnant, les supporters du CSC me poussent à vous dire que je n’ai fait que saisir la chance que m’avait offerte mon coach en m’incorporant en seconde mi-temps et démontrer, en accomplissant mon devoir d’attaquant, que je vaux plus qu’une place de remplaçant. Et puisque vous me donner l’occasion, je voudrais par le biais de votre journal remercier les milliers de fans du CSC, qui m’ont boosté face au CRBAF et leur promettre de continuer à travailler durement afin d’être prêt à leur donner plus de joie les prochains matchs que je serai appelé à jouer.    

- Samedi prochain, vous allez jouer contre le leader du championnat, l’ESS. Comment allez-vous aborder ce match ?

- Pour nous, cette rencontre est un match à six points qui va être difficile à négocier pour nous et pour notre adversaire, car son enjeu est le fauteuil de leader de la Ligue une. Cela pour vous dire qu’à l’instar de nos adversaires, nous allons, samedi prochain, jouer notre match face à l’ESS avec la ferme intention de l’emporter et de revenir de Sétif avec le gain de la partie et nous retrouver premiers au classement général. Et, comme nous évoluons bien hors de nos bases, je pense que nous sommes bien armés pour le faire.    

- Bien que votre team soit bien armé, comme vous venez de le souligner, pour jouer le titre de champion, les dirigeants ne cessent de déclarer à la presse qu’ils ne visent, cette saison, qu’une place honorable. Etes-vous d’accord avec eux ?

- Sincèrement, nos dirigeants ont bien raison de ne pas exiger de nous le titre pour ne pas nous mettre sous pression, alors que le championnat n’est qu’à sa huitième joute. Tout ce que je peux vous dire, nous allons négocier un à un les matchs qui nous restent à jouer afin, bien sûr, de les gagner. Cela dit, si le titre de champion d’Algérie s’offre à nous, on ne va pas le refuser (rires).

- Nous vous laissons conclure librement cet entretien…

- Je souhaite réussir un bon parcours cette saison avec le CSC et surtout conquérir le cœur de ses supporters auxquels je demande de continuer à venir nombreux nous soutenir et nous transcender comme ils le font si bien habituellement. Et, personnellement, je vais tout faire pour leur donner plus de bonheur lors des prochains matchs que je serai appelé à jouer, incha Allah.

K. A.