Sur-le-champ, Zinou ne pouvait même pas parler. «Croyez-moi, j’ai été choqué. Dans un premier temps, j’avais un grand espoir de jouer le clasico, mais une fois que les membres de staff technique m’aient confirmé ma suspension, je ne pouvais même pas marcher. D’ailleurs, je ne sais pas comment j’ai participé à la séance d’entraînement d’hier, j’ai été perturbé et j’avais totalement la tête ailleurs», nous dira d’emblée l’ancien sociétaire du CSC.
«Hélas, je ne peux pas changer le destin !»
La déception de Mekkaoui était tellement grande qu’il a perdu le moral même après être rentré chez lui. «Certes, mes amis et proches ont tenté de me consoler, mais je vous avoue que je suis abattu. En vous parlant, je n’ai plus le moral et vous ne pouvez pas imaginer à quel point je suis perturbé par cette suspension. Hélas, je ne peux rien faire, je ne peux pas changer le destin. Si c’est une blessure, je pourrais faire des efforts pour jouer, mais avec une suspension, on ne peut rien faire.»
«Je ne voulais surtout pas rater le MCA à Bologhine»
La grande déception de Mekkaoui est expliquée par le fait qu’il n’aime pas rater les grands rendez-vous, et surtout, les sorties de son équipe à Alger : «Rater le MCA à Bologhine, c’est une catastrophe pour moi. Je préfère rater toutes les rencontres de mon équipe et ne pas rater le MCA. Et puis, je n’aime pas d’une manière générale rater les sorties de mon équipe à Alger.»
«Ma réussite dérange»
Contrairement à l’année passée où il avait trouvé quelques difficultés pour s’imposer dans le onze type, cette saison, Mekkaoui est devenu un cadre de l’équipe. Il n’a raté aucun match depuis le début de championnat. «Je suis en super forme, j’ai participé à toutes les rencontres de mon équipe en championnat, et en toute modestie, je suis sur une courbe ascendante. Peut-être que ma réussite dérange, et pour cette raison, on a tenté de me casser par cette sanction.»
«Je n’ai rien fait pour mériter cette suspension»
Enfin, le latéral gauche des Jaune et Vert a profité de cette occasion pour revenir une nouvelle fois sur l’action qui lui a coûté cette suspension. «Je n’ai rien fait, je le redis une nouvelle fois, j’ai été très près de l’action où Benlamri a été fauché par un joueur adverse en pleine surface de réparation. Comme l’arbitre n’a pas sifflé le penalty flagrant, je lui ai dit alors qu’il y a un penalty, et pour justifier sa faillite, il m’a mentionné dans son rapport. Il est lourdement sanctionné et je le laisse à sa conscience.»
A. H.