C’est que, ce jour-là, les Vert et Noir n’ont réussi à ouvrir le score que sur penalty, généreux mais indiscutable. Ils n’ont pu l’aggraver que lorsque les joueurs d’Aïn Fakroun, n’ayant plus rien à perdre, avaient déserté leur camp pour tenter de niveler la marque. L’entraîneur clubiste a donc raison de dire que son attaque reste le talon d’Achille de son team car, samedi dernier, contre l’ESS, le CSC n’a réussi à égaliser et revenir de Sétif indemne que grâce à un coup franc que Naït Yahia sut bien botter directement dans les bois du portier sétifien.
Des attaquants de métier, mais muets
Reste à savoir pourquoi le CSC n’a réussi, en neuf rencontres, qu’à inscrire 11 buts, dont trois sur des penalties et un coup franc, alors que son avant-garde compte dans ses rangs des Bezzaz, Hadiouche, Derrag, Henaini et Boulemdaïs, l’actuel meilleur buteur de Ligue une. Des attaquants de métier à l’expérience avérée mais qui tardent à trouver leur efficacité bien que leur entraîneur nous ait avoué qu’il a fait l’impossible pour les rendre plus rentables.
Le coach va-t-il revoir sa copie contre le CRB ?
Pour permettre à son équipe de reconquérir ses fans qui, jusqu’ici, n’ont pas été convaincus par le rendement à domicile des Vert et Noir contre le CABBA, le MOB, le MCEE et le CRBAF, Garzitto va-t-il revoir et sa copie concernant son échiquier et le système de jeu avec lequel ont évolué les Vert et Noir depuis le début du championnat ? C’est très possible car, pour rappel, le CSC n’a réussi à marquer contre le CRBAF, lors du dernier match disputé à domicile, que lorsque son coach, Garzitto, avait incorporé, aux côtés de Boulemdaïs, deux autres attaquants, Derrag et Sameur. Ce dernier, ce jour-là, avait été l’auteur des deux buts qui ont permis à son club de battre Aïn Fakroun. A Méditer.
R. G.