Comme révélé par Compétition dans l’une de ses précédentes éditions, c’est bel et bien l’arbitre sénégalais, Badara Diatta, qui dirigera le 19 novembre prochain la rencontre de barrage prévue à Blida entre l’Algérie et le Burkina Faso.

L’arbitre sénégalais accompagné de ses compatriotes avait été proposé dans un premier temps par la commission d’arbitrage de la CAF, et ce choix attendait une confirmation de la FIFA, chose qui a eu lieu avant-hier.

Ainsi, le 19 novembre prochain, à 19h15, c’est Badara Diatta qui donnera le coup d’envoi du match décisif des Fennecs contre les Etalons. Il sera assisté par deux compatriotes, à savoir El Hadji Malick Samba (31 ans) et Djibril Camara (30 ans). Le 4^e arbitre sera aussi sénégalais, en l’occurrence Ndiaye Maguette.

 

La dernière apparition du trio : le Mondial U17 aux Emirats

Après la grande confusion et les critiques qui ont fusé de la part du clan algérien après l’arbitrage douteux du Zambien Sikazwe au match aller, la CAF et la FIFA se devaient de réagir. C’est donc en désignant ce trio sénégalais qu’ils comptent régler cette affaire, ou plutôt éviter que ça recommence. Il faut dire que les trois arbitres en question se déplacent souvent ensemble. Leur force réside dans ce collectif, contrairement à ce qui fut le cas lors du match aller, quand la CAF a désigné trois arbitres qui officiaient pour la première fois ensemble. D’ailleurs, le trio sénégalais est concerné actuellement par le Mondial U17 aux Emirats arabes unis. Ils avaient aussi arbitré un match de la cinquième journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2014 qui a opposé le 16 juin 2013 les Léopards de la RDC aux Lions Indomptables du Cameroun.

 

Plus proche d’une retraite !

International depuis 1999, Badara Diatta pourrait arbitrer le 19 novembre l’une de ses dernières rencontres internationales de ce niveau. Une partie qui désignera l’un des 5 pays qui représenteront l’Afrique au Mondial du Brésil. Ses décisions vont donc être très importantes, et à 44 ans, on se demande comment il a va gérer la partie, d’autant qu’il y a tout juste un an, il avait bousillé l’EN dans un rapport qui avait coûté une suspension à Djebbour, sans oublier la protection à laquelle ont eu droit les joueurs libyens aux dépens des Verts, des raisons qui doivent absolument laisser l’EN sur ses gardes. Tout le monde dit qu’il faut rester prudent. Vahid ne laissera pas passer ce point, il en parlera avec ses poulains dès le début du stage, afin d’éviter le scénario catastrophe que tout le monde redoute.

S. M. A.