«Je tiens à vous informer que Boulhabib a tenu à ce que je ne convoque pas Henaïni pour ce match contre le CRB. Cela me pousse à vous dire que si on ne cesse pas de s’immiscer dans mon travail et contester mes choix, je partirai», nous a martelé, avant le déroulement du match face au CRB, Diego Garzitto qui nous a semblé très indigné de voir le directeur sportif de son club lui imposer ses choix.

A la fin de la rencontre et, tout heureux d’avoir vu son équipe battre le CRB, l’entraîneur des Vert et Noir nous a lancé en souriant :«Bien que, comme vous le savez, nous étions amoindris de plusieurs potentiels titulaires que j’espère récupérer au prochain match contre le RCA, nous avons quand même réussi à vaincre une très bonne équipe du CRB.» Par ce dernier propos, Garzitto a-t-il voulu nous faire comprendre, implicitement, que nous devions oublier ce qu’il nous avait déclaré avant le début du match CSC-CRB ? En attendant une réponse à cette question, une chose est sûre, la relation entre Boulhabib et Garzitto, après leur prise de bec, samedi passé, ne sera plus comme avant.

                                          Bounaâs convoqué en urgence par Boulhabib 

«Je ne suis venu qu’assister au match CSC-CRB, pas plus», nous avait déclaré l’éternel coach adjoint des Vert et Noir, Nouredine Bounaâs, qui, pour rappel, à l’instar de l’entraîneur des gardiens, Mounir Laouar, avait décidé de ne plus exercer sa fonction jusqu’à ce que son club employeur lui paye ses arriérés de salaire. Mais, en vérité, Boulhabib, qui ne décide rien au hasard, avait fait appel à Bounaâs pour qu’il soit prêt à suppléer au pied levé Garzitto, car il craignait que ce dernier décide de ne pas diriger son équipe face au CRB après qu’il lui eut dicté de ne pas convoquer pour ce match son attaquant Henaïni.

R. G.      

 

Bezzaz fait taire ses détracteurs

Marginalisé depuis qu’il est revenu au CSC, après avoir vu son transfert au Dubaï Club échouer, Bezzaz, aligné comme titulaire contre le CRB, a démontré à ses détracteurs qu’il a toujours sa place sur l’échiquier des Vert et Noir, car non seulement il a été un poison pour la défense de Belouizdad, mais il s’est permis le luxe de marquer le but qui a permis à son équipe de l’emporter en exécutant de fort belle manière un penalty.

 

Houri : «Grace à Garzitto, j’ai retrouvé mes sensations et ma forme»

 

Le milieu offensif et nouveau meneur de jeu du CSC, Samir Houri,  qui a réussi une belle prestation contre le CRB, samedi passé, nous a accordé un entretien à la fin de la rencontre.

 

- Voulez-vous nous commenter le match que votre équipe vient de gagner contre le CRB ?

- Je pense que nous méritions amplement le gain de la partie. On a su réaliser l’essentiel en l’emportant par la plus petite des marges sur une bonne équipe du CRB qui pratique un bon football et qui, je vous l’avoue, nous a posé pas mal de problèmes aujourd’hui.

- Vous aviez réussi une belle prestation contre le CRB, cela vous a valu une ovation monstre de la part des Sanafir. Quel effet cela vous fait-il ?

- Je suis content que les fans de mon club aient scandé mon nom, mais je tiens à vous dire que si je viens de réussir une belle prestation, comme vous le dites, le mérite revient à mon entraîneur qui, en me permettant de jouer contre le CRB mon quatrième match d’affilée, m’a vite fait retrouver mes sensations et ma forme optimale.

- Samedi prochain, vous allez à Blida jouer un match qui s’annonce un peu spécial pour vous, car le président du RCA, votre prochain adversaire, vient de déclarer que le CSC n’est point supérieur à son club. Qu’avez-vous à dire de cette rencontre ?

- Tout ce que je peux vous dire est que le président du RCA est libre de déclarer ce qu’il veut, car, pour nous, tous les matchs, y compris celui qu’on va disputer samedi à Blida contre l’Arba, se jouent sur le terrain et non pas ailleurs.

N. S.