Benchadli touchera la moitié…
En effet, Solinas percevait un salaire mensuel de 120 millions et ses collaborateurs 45 millions chacun, sans oublier un appartement loué à la résidence Victoria (Bel-Air) pour 11 millions par mois, tandis que le successeur de Solinas, en l’occurrence Djamel Benchadli, va percevoir un salaire mensuel de 65 millions, soit la moitié du salaire de son prédécesseur. Sachant qu’il réside à Oran, la direction n’aura pas à assurer son hébergement. Un simple calcul suffit pour se rendre compte que financièrement, le MCO va faire des économies. Toutefois, un bémol, la direction ne peut se débarrasser facilement du coach italien. En effet, elle doit casquer pour le convaincre d’accepter de signer la résiliation de son contrat, ce qui n’est pas une mission facile. D’ailleurs, joint hier matin sur son portable pour savoir s’il a trouvé un compromis avec son désormais ancien employeur sur le montant de son indemnité de départ, Giovanni Solinas a répondu : «Non, pas encore, on est toujours au stade des négociations. Pour l’heure, on n’a rien signé. Pour être plus clair, il n’y a rien d’officiel», précisera-t-il. A la question de savoir s’il est proche ou non d’un accord avec Djebbari sur le montant de l’indemnité qu’il touchera avant de résilier son contrat, Solinas indiquera : «J’attends le retour de Djebbari d’Espagne pour poursuivre les négociations.» Enfin, selon Solinas toujours, une fois qu’il résiliera son contrat, il promet d’animer une conférence de presse pour revenir sur les conditions de son limogeage.
M. S.
Que fera-t-on de l’appartement de Bel-Air ?
Les trois entraîneurs italiens, une fois leur contrat avec le club résilié, libéreront l’appartement (F5) loué par la direction à la résidence Victoria (Bel-Air). La direction va-t-elle le laisser à la disposition de Djamel Bouaïcha, le seul joueur qui est toujours à l’hôtel ou résilier le contrat de location pour s’épargner des dépenses supplémentaires ?
Prise de contact aujourd’hui
L’entraîneur Djamel Benchadli rencontrera ses joueurs à l’occasion de la reprise des entraînements prévue cet après-midi à 15h au stade Ahmed Zabana.
Le staff est connu
Lundi soir, le nouvel entraîneur devait tenir une réunion avec le manager général Haddou Moulay et le directeur technique Zakaria Djebbour pour arrêter la composante du staff technique. Finalement, Haddou s’est excusé à la dernière minute de ne pouvoir assister à cette réunion, vu qu’il avait un vol à prendre. «J’aurais souhaité sa présence (Haddou) afin de me donner une idée précise sur le groupe, vu qu’il est en permanence avec lui», regrettera Djamel Benchadli qui se contentera d’une rencontre de concertation avec Zakaria Djebbour, à l’issue de laquelle on a arrêté la composante du staff technique. Comme prévu, l’adjoint de Benchadli sera Bachir Mecheri alors que pour le poste de préparateur physique, le nouvel entraîneur a fait appel à Belgherbi Yasser, un technicien supérieur en sport, tandis que pour le poste d’entraîneur des gardiens, pour Benchadli «Ouanès est reconduit». Vouant un grand respect à l’ancien gardien volant du MCO dans les années 60, Benchadli ne voit pas d’inconvénient à ce qu’il soit maintenu dans le staff. Enfin, le coach et le DTS ont parlé du mini-stage qui sera programmé en début de semaine. «Le but de ce stage est de me rapprocher des joueurs, on va surtout se baser sur l’aspect psychologique», expliquera Djamel Banchadli qui signera son contrat, faut-il le rappeler, ce vendredi, soit après le retour de Djebbari d’Espagne où il se trouve depuis lundi.
M. S.
Solinas-Djebbari : un autre round de négociations
La rencontre entre Djebbari et Solinas en présence de Haddou lundi n’a pas débouché sur un accord entre les deux parties sur l’indemnité de départ réclamée par l’entraîneur italien. Pour rappel, lorsque ce dernier a été limogé par la JSMB à la fin de la saison passée, il a fallu plusieurs rendez-vous avec les dirigeants du club de la capitale de la Soummam pour parvenir à un accord. Au MCO, on espère rapidement régler ce problème, que Djebbari se chargera de résoudre à son retour d’Espagne prévu ce jeudi.
Haddou en France
Le manager général du club s’est envolé lundi soir en France pour rendre visite à sa petite famille qui se trouve en Hexagone. Moulay Haddou reviendra à Oran jeudi.
Amri attendu cette semaine
Non qualifié encore au MCO, Amri Chadli, qui est allé se ressourcer chez lui en France, est attendu cette semaine pour réintégrer le groupe à l’entraînement.
Quels postes à pourvoir ?
Avec le changement d’entraîneur, le revenant Benchadli, qui souhaite être partie prenante dans l’opération recrutement, a devant lui 4 matches de championnat pour établir le profil des deux joueurs à recruter cet hiver. Il faut dire qu’au sein du club, il existe des divergences. Si pour certains, il est nécessaire de recruter un gardien et un défenseur axial, pour d’autres, la venue d’un bon attaquant est souhaitée. A la fin, c’est l’entraîneur qui doit trancher.
Le stage à Aïn Témouchent ou…
Afin d’exaucer le vœu du nouvel entraîneur qui réclame un mini-stage avant la reprise du championnat, la direction est en train de chercher un site pour accueillir l’équipe pendant 4 jours. On croit savoir que d’un commun accord avec ses dirigeants, l’équipe ira à Aïn Témouchent, sinon, si cette option n’est pas retenue, on se rabattra sur l’hôtel El-Mouahidine qui offre toutes les commodités pour assurer un bon stage. A noter enfin que la date du stage est avancée d’un jour. Prévue initialement lundi, sur demande de Benchadli, l’entrée en stage est avancée de 24h
Inquiétude pour Chérif ?
En apprenant la nomination de Djamel Benchadli au poste d’entraîneur en chef, le vif attaquant mouloudéen serait-il inquiet par le retour de cet entraîneur avec lequel il était en conflit la saison passée, au point de menacer de partir (finalement, il était resté) ? Connaissant l’honnêteté de Djamel Benchadli, d’ores et déjà, on sait qu’il ne tiendra pas rigueur à son jeune attaquant, auteur d’une bonne prestation face à l’USMA samedi passé. Hichem Chérif doit seulement obéir aux directives de son entraîneur qui lui reprochait à l’époque son peu de dévouement.