«Je ne vais tout de même pas cautionner l’absence de la moitié de l’effectif à la reprise des entraînements. Ce qui ne m’empêchera pas de montrer ma compréhension concernant la peur de quelques-uns d’entre eux qui ont subi l’ire de quelques supporters après le match contre le CRBAF. Ces joueurs ont peur des supporters, je le dis clairement, il y a un climat d’insécurité qui prévaut en l’absence de la direction sur le terrain. L’équipe ne travaille pas dans la quiétude. On n’a rien à cacher. Lorsqu’on s’attaque aux joueurs, je me demande ce qu’on attendra d’eux sur le terrain, ils s’entraînent la peur au ventre, c’est grave», affirma Djabour en réponse à notre question sur le phénomène de l’absentéisme des joueurs à la reprise.

«Les supporters doivent soutenir l’équipe et ne pas lui tomber dessus»

Convaincu que la plupart des supporters de la JSM Béjaïa aiment leur club, Djabour a tenu à leur lancer un message pour barrer la route à ceux qui veulent voir la JSM Béjaïa en L2, en leur demandant de protéger leur équipe lors des entraînements, et ce, pour faire barrage à ceux qui ne veulent pas d’un projet de sauvetage du club. «Je lance un appel pressant aux véritables supporters qui portent la JSM Béjaïa dans le cœur, votre responsabilité est désormais engagée dans le projet de sauvetage du club. Protégez votre équipe en encourageant cette jeune équipe, qui, dès qu’elle se sentira en sécurité, elle se rebiffera, j’en suis sûr. Les joueurs sont conscients, ils sont prêts à faire  tous les sacrifices pour sauver le club de la relégation, aidez-les en les soutenant, et surtout en faisant barrage à ceux qui ne veulent pas de la survie du club et qui ne ratent aucune occasion pour leur tomber dessus», a dit avec passion Djabour.

«Je ne sais plus quoi faire avec le problème des blessures»

En plus des joueurs absents à cause de l’insécurité, le coach a constaté avec tristesse le retour du phénomène des blessures. «J’aurais aimé avoir le groupe au complet à ma disposition en cette période de trêve pour revoir beaucoup de choses dans la manière de jouer de l’équipe, individuellement et collectivement. Malheureusement, le syndrome des blessures a refait surface avec l’indisponibilité de plusieurs joueurs pour blessures, et avec comme dénominateur commun la déchirure musculaire qui fait apparemment recette puisque depuis que je suis au club, je n’entends que ce justificatif.»

«Le staff médical fait de son mieux avec les moyens du bord»

Pour en savoir plus sur la réalité de cette affaire des blessures, des déchirures musculaires devenues une mode au sein du club, sur notre insistance, Djabour a tenu à dédouaner le staff médical en place. «Je n’ai nullement insinué que le problème réside dans le travail du staff médical, qui se débrouille assez bien avec les moyens du bord. Les membres du staff sont sérieux et gèrent bien la situation. Je n’ai aucun problème avec eux, bien au contraire, je suis très satisfait de leur travail», a tenu à préciser le driver béjaoui.

«Les  examens  qui nous viennent de l’extérieur ne sont pas tous fiables»

Plus explicite, Djabour nous a fait savoir qu’il doute de quelques examens de l’extérieur présentés par quelques joueurs, dont le diagnostic est toujours le même, comme par hasard estime le coach béjaoui : «Sincèrement, je ne comprends pas la similitude des résultats des examens qui nous viennent de l’extérieur dont le diagnostic est pratiquement le même, déchirure musculaire pour tous, ce n’est pas normal.»

«J’ai demandé 3 attaquants pour le mercato hivernal»

A un mois de l’ouverture du mercato hivernal, le coach du plus vieux club de la Kabylie, Kamel Djabour, nous a fait part de ses intentions de renforcer le compartiment offensif qui reste le plus faible de son équipe. «On pense au mercato, on a entrepris des démarches dans ce sens pour renforcer l’équipe au mercato hivernal, pas par un seul attaquant étranger comme vous l’avez publié dans votre journal, mais plus. J’ai demandé à la direction de consacrer les trois licences du mercato à l’attaque. Le compartiment le plus faible de l’équipe. Donc, j’ai demandé le recrutement de trois attaquants pour débloquer la situation. Car tant que les attaquants en place ne marquent, l’équipe n’avancera jamais», estime Djabour.

L. C.

Avec un groupe au complet hier

Le coach a fait suer ses joueurs avec 3 séances

Après le retour des joueurs absents à la reprise, l’entraîneur de la JSM Béjaïa, Kamel Djabour, n’a pas raté l’occasion de faire suer son groupe au complet hier puisque seul le trio blessés Zafour- Bouabta-Aït Fergane était absent, en les soumettant à un travail  foncier trois fois de suite hier. En effet, Djabour a dirigé la première séance tôt le matin avec un bol d’air à partir de 7h du matin au niveau de la plage de Tichy avant de reprendre du service à 10h avec une séance de musculation, et pour conclure, le coach a dirigé la séance technico-tactique au stade  d’Aokas.

On parle de Bouledjloud à la place de Redjradj

Le départ définitif du DG de la SSPA-JSM Béjaïa, R. Redjradj, se précise, depuis que le président Boualem Tiab a annoncé avoir entériné la démission de son homme de confiance la semaine passée, et la présence sur le terrain de son probable successeur, Abdelkrim Bouledjloud, connu dans le monde sportif puisqu’il n’est autre que l’emblématique président de section de volley-ball du MB Béjaïa.

L’AG des actionnaires devrait entériner le changement

Selon les informations en notre possession, Bouledjloud, présent dans les moments difficiles vécus par la JSM Béjaïa ces dernières années, aurait demandé l’approbation des membres de l’AG des actionnaires avant de prendre ses fonctions. Selon nos sources, Bouledjloud veut avoir l’appui des actionnaires, en plus de celui du président Tiab, ainsi que celui de la famille du club pour entamer le projet de sauvetage du club. C’est dire que l’AG des actionnaires de la JSM Béjaïa d’aujourd’hui revêt une importance capitale pour l’avenir du doyen des équipes de la Kabylie.