On a senti les joueurs surexcités et trop précipités, contrairement aux Etalons plus calmes et surtout plus concentrés. L’équipe algérienne n’a pas trouvé ses repères durant la première mi-temps, n’arrivant pas à poser le ballon pour construire ses attaques, au grand bonheur de la défense burkinabée bien organisée et sûre d’elle. Seul le capitaine Madjid Bougherra a tiré son épingle de jeu grâce à sa hargne et son intelligence dans le jeu, réussissant à empêcher le virevoltant Pitroipa à créer le danger dans la défense algérienne. Le milieu de terrain algérien trop statique n’a pas trouvé de solutions face à la bonne organisation des visiteurs. Tactiquement, le sélectionneur du Burkina Faso a mis en place une stratégie efficace, réussissant à bloquer les attaques algériennes grâce à un système de jeu en bloc. Au fil des minutes, les Burkinabés, qui ont senti que le match était à leur portée, ne sont pas se contentés de défendre, puisqu’ils ont amorcé des attaques dangereuses grâce à la mobilité de Nakoulma et Pitroipa. Malgré les consignes de Vahid Halilhodzic, les joueurs algériens n’ont pas réussi à sortir de leur torpeur jusqu’au coup de sifflet final de la première mi-temps.
K. H.
Le 4-2-3-1 efficace de Paul Put
Sachant que le score de l’aller n’était pas sécurisant, le sélectionneur des Etalons, Paul Put, a mis en place une tactique de jeu en 4-3-2-1 qui consiste à renforcer son milieu de terrain afin d’empêcher les Verts de construire leur jeu. Appliquant convenablement le dispositif tactique de leur entraîneur, les coéquipiers du capitaine Charles Kaboré ont exercé un pressing haut qui a empêché les joueurs algériens de trouver leurs repères. Physiquement au point, les Burkinabés ont été les maîtres du terrain durant le premier half, réussissant à faire douter les Fennecs surpris par la fraîcheur.
K. H.