Il a vraiment forcé le destin, Magic a marqué le but de sa carrière, celui qui emmènera les Verts au Mondial brésilien. Dans ce qui suit, la clé du Brésil nous parle du rôle prépondérant qu'il a joué au sein de l'équipe nationale et de l'importance et du poids de son but.

- Pour cette qualification à un deuxième Mondial de suite, quel est votre sentiment ?

- C'est un bonheur. Franchement, ce match était très stressant, même cet après-midi, j'ai eu du mal à dormir. On s'imagine plein d'actions et plein de choses. Participer à deux Coupes du monde, c'est énorme, et ce n'est pas donné à n'importe quel joueur, surtout qu'on est que quelques rescapés de la génération d'Oumdourman, j'y ai cru jusqu'au bout et j'ai travaillé dur, malgré la dureté du coach avec moi, j'ai suivi toutes ses consignes, et à la fin, ça a réussi. Je suis fier d'avoir réussi mon pari, qui était d'accompagner tous ces jeunes joueurs au Mondial et de prendre ma retraite internationale dès ce match vu que je suis à la fin de ma carrière.

- Qu'est-ce que ça vous fait d'avoir marqué le but de la victoire ?

- C'était un but z'har (de chance), mais je m'en fous, l'essentiel est d'avoir marqué ce but important qui nous manquait et que nous sommes qualifiés à la Coupe du monde, parce que, eux, ils nous ont eu au match aller avec l'aide de l'arbitrage. Ce ne sont que de petits détails, mais c’est comme ça le football.

- On a senti que l'équipe était tétanisée en première mi-temps, ce sont pratiquement les plus mauvaises 45 minutes qu'on a vues depuis très longtemps…

- Il faut le comprendre, car il y avait de la pression, il y avait beaucoup d'intensité physique dans le jeu. J'ai insisté sur les duels en leur mettant quelques coups. En plus de cela, la plus grande partie de notre équipe n'a pas l'habitude de jouer ce genre de rencontres, donc c'est normal. Dieu merci, on a réussi, et le plus important, c’est notre victoire.

- Confirmeriez-vous que c'est votre dernier match officiel en équipe nationale ?

- Oui, effectivement, c'est mon dernier match en équipe nationale. J'étais tellement ému que j’ai pleuré en entendant l'hymne national ; je suis fier de tout ce qu'on a réalisé.

 

Feghouli : «C'est la victoire de tous les Algériens»

Très peu communicatif avec la presse, non pas par inimitié à notre encontre, tout simplement c’est dans sa nature de ne pas trop parler. Néanmoins, le très brillant et décisif milieu des Fennecs nous a exprimé toute sa joie et son bonheur de sa première qualification à une Coupe du monde après un très long labeur avant d’arriver à de si beaux moments. Feghouli dira dans ce sens : «Cette victoire est celle de tous les Algériens qui ont été constamment avec nous pour nous soutenir. On ira au Brésil pour leur faire encore plaisir.»