«On a bien conscience que notre équipe actuelle n’a absolument rien à avoir avec celles du passé. L’équipe actuelle ne renferme pas de très grands talents, mais nous avons un bon groupe capable de réussir quelque chose. On pense que chaque équipe aura sa chance dans ce groupe H. Pour ce qui est de l’Algérie, il faut dire qu’on ne connaît pas l’équipe ni les joueurs qui la renferment, mais par contre, on connaît bien le sélectionneur Vahid Halilhodzic», nous ont fait savoir certains journalistes russes présents au tirage au sort à la Costa de Saupe. «On sait que c’est un entraîneur qui a réussi pas mal de choses, notamment dans le championnat de France, et de ce fait, on se méfie de cette équipe algérienne qui n’est certainement pas arrivée en Coupe du monde par hasard», nous ont précisé nos confrères russes.
Capello a éliminé certains cadres, dont Arshavin
Pour ce qui est de l’équipe russe qui a terminé à la tête de son groupe avec 22 points devançant les Portugais, interrogés sur la question, les journalistes qui suivent cette équipe depuis plusieurs années diront : «Fabio Capello, depuis son arrivée en 2012, a apporté à la sélection russe son expérience et sa rigueur à l'italienne. Certaines têtes sont tombées ou ne jouent plus, à l'image de l'illustre Arshavin, mais le coach a à sa disposition un noyau, dont le principal atout est ses automatismes. La plupart des joueurs proviennent des trois clubs phares du pays, à savoir Zenit, CSKA et Dynamo Moscou. Et quand vous regardez évoluer cette équipe, ça se voit tout de suite». Concernant le style de jeu, là aussi, les médias russes précisent : «Le beau jeu à la brésilienne ou sud-européenne nous manque un peu, car s'ils sont efficaces, nos joueurs n'offrent pas le football le plus éblouissant du monde.»
Ainsi donc, et même s’ils ne renferment pas de grands joueurs, les Russes et avec leur rigueur ont toutes leurs chances dans ce groupe H.
Asma H. A.