Pour l’entraîneur adjoint des Verts Noureddine Korichi, le groupe de l’Algérie est difficile, mais les chances de l’EN sont réelles pour passer au second tour. Le technicien algérien estime que le premier match contre la Belgique est important et que par conséquent, il faut faire le maximum pour bien entamer la compétition par un résultat positif.

« A mon avis, nous avons hérité d’un groupe difficile avec la Belgique, la Corée du Sud et la Russie. Toutes les sélections sont redoutables, mais quand on voit les autres groupes, et notamment les groupes B, D et G, on se dit qu’on a évité le pire. On doit surtout bien se préparer pour bien aborder le Mondial. En tout cas, je pense que nos chances sont réelles pour créer l’exploit et passer au second tour qui reste notre objectif principal », a indiqué l’entraîneur adjoint des Fennecs.

« Nos joueurs vont relever le défi »

Interrogé sur la valeur de chaque sélection, Noureddine Korichi a précisé que les adversaires de l’Algérie au prochain Mondial sont costauds, ce qui fait qu’il est impératif d’effectuer une bonne préparation. « La Belgique a montré une grande solidité lors des éliminatoires du Mondial en terminant largement en tête de son groupe. Elle est composée de joueurs talentueux qui font le bonheur de plusieurs équipes européennes huppées. Certes, la Belgique est le grand favori du groupe sur le papier, mais le fait de rencontrer cette sélection lors du premier match va motiver nos joueurs qui seront conscients de ce qui va les attendre. Je me souviens lors du Mondial 1982 et avant de rencontrer l’Allemagne, tout le monde pensait qu’on allait recevoir une raclée, mais sur le terrain on s’est battus comme des lions pour l’emporter sur le score de 2 à 1. Ceci pour vous dire que seul le terrain tranchera. Concernant la Corée du Sud, je dirais que c’est une équipe qui est présente régulièrement  en Coupe du monde, ce qui montre bien la valeur de cette sélection. C’est un football complètement différent de celui de la Belgique. On doit se méfier de cette équipe asiatique. Quant à la Russie de Capello, elle reste difficile à manier compte tenu du potentiel de cette équipe très disciplinée tactiquement », a affirmé l’ex-Mondialiste 1982 et 1986.

K.H.