500 000 € nets par mois. C’est le salaire mensuel qu’aurait proposé le Qatar à Vahid Halilhodzic contre son acceptation de driver la sélection de la principauté. Il faut dire que rester indifférent devant une telle offre est extrêmement difficile. Impossible même pour Vahid ou n’importe quel autre entraîneur dans le monde de tourner le dos à 6 millions €/an nets d’impôts. Nôtre source affirme que Vahid n’a pas encore rendu sa réponse à ceux qui veulent le rendre encore plus riche qu’il est aujourd’hui. Halilhodzic n’a pas fermé la porte devant le Qatar. Cependant, à 62 ans, toucher un demi-million € par mois, soit 7,5 milliards de centimes, le trouble, lui fait tourner la tête. C’est tout simplement son salaire en Algérie multiplié par 4.
Le coach aurait demandé un temps de réflexion…
Le sélectionneur national aurait donc demandé un temps de réflexion aux Qataris qu’il utilisera pour étudier les autres offres qu’il dit avoir reçues des clubs européens et de sélections mondiales avant de trancher la question. Mais, selon nos informations, la raison principale qui l’a poussé à vouloir prendre plusieurs semaines pour réfléchir est liée directement au contrat qu’il a avec la FAF qui ne prendra fin qu’après la Coupe du monde 2014. En effet, ses discussions avec le président de la FAF à propos de la prolongation de son contrat jusqu’après la CAN 2015 ont pris plus de temps que prévu. Les deux hommes ont eu plusieurs discussions à ce sujet sans arriver à tomber d’accord. Chacun d’eux fait jouer ses cartes maîtresses. Pour Vahid, c’est les contacts qui lui parviennent chaque jour et le risque que pourrait engendrer son départ après le Mondial. La carte que fait jouer Raouraoua n’est autre que la Coupe du monde qu’il peut lui enlever à n’importe quel moment.
Nacer Al-Khelaifi dément tout contact avec le Qatar
Mohamed Raouraoua sait parfaitement que Vahid Halilhodzic est un coach coté. Voulant mettre un nom sur ses adversaires et surtout comparer sa proposition à la leur, le président de la FAF a mené sa petite enquête. Il a commencé par celle émanant du Qatar. Au Brésil, Raouraoua s’est approché de Nacer El-Khelaifi, président du PSG, qui est aussi une personne très influente au sein de la fédération qatarie pour lui demander, en plaisantant bien sûr, de laisser Vahid tranquille. Surpris, le milliardaire qatari a démenti l’information selon laquelle le Qatar a sollicité les services du sélectionneur algérien. «A ma connaissance, Vahid n’a jamais fait partie de la liste des entraîneurs que le Qatar veut engager pour driver la sélection», aurait dit le boss du Paris Saint-Germain. On imagine que Raouraoua aurait fait de même avec toutes les rumeurs qui ont circulé ces derniers mois à propos de l’avenir de Vahid dans le but, bien sûr, de se situer par rapport à la concurrence.
Vahid a peur que Raouraoua le limoge avant le Mondial
Il faut dire que le dossier Vahid Halilhodzic est très complexe. On a d’un côté Mohamed Raouraoua qui veut absolument régler la question du coach qui mènera la campagne des éliminatoires pour la CAN 2015 avant la fin janvier et de l’autre un entraîneur qui dit recevoir des offres mirobolantes et qui veut absolument revoir certaines clauses de son contrat relatives au salaire, aux objectifs et à la durée. Chacune des deux parties a des atouts à mettre sur la table. Raouraoua joue la carte de la pression en exigeant une réponse claire de son coach avant la fin janvier concernant le contrat qu’il lui a proposé au Brésil dans lequel il devra s’engager jusqu’à juin 2016 contre une revalorisation de son salaire. Le Bosnien, quant à lui, gagne du temps, étudie les offres qu’il a reçues tout en espérant que Raouraoua tiendra sa parole de le laisser conduire l’équipe lors du Mondial au brésil, et ce, quelle que soit sa réponse en janvier prochain. A propos de ce détail, on croit savoir que le président de la FAF a plusieurs noms de techniciens étrangers dans son casier au cas où Vahid déciderait de ne pas continuer son aventure après le Mondial.