USMH : Quand l’arbitrage fait dans la provocation

Dans notre championnat, les clubs pointent souvent du doigt les arbitres. Les referees ont souvent étés jugés à tort ou par manque de connaissance des règlements. Samedi, l’USMH a bel et bien été victime d’un arbitrage faible de M. Ghorbal qui nous avait pourtant habitués à mieux dans de précédentes rencontres.

Désigné pour officier une rencontre importante, M. Ghorbal a perdu la maîtrise du match USMH-ESS au fil des minutes. Commettant plusieurs erreurs, cela a fini par influer sur le moral des Harrachis, qui ont perdu leur jeu. Des erreurs qu’on ne pouvait plus compter.Tacle par derrière du dernier défenseur, main «décollée»’ dans la surface et une faute au départ de l’action qui a amené le but sétifien. Voilà ce qui a provoqué la colère de Charef et du banc harrachi. Beaucoup diront que les erreurs d’arbitrage peuvent arriver, mais pas toujours dans le même sens ou en défaveur de la même équipe. Ce qu’a fait Ghorbal peut être qualifié d’interprétation contraire à l’arbitrage. «Dans le match de samedi, il ne s’agissait pas de possibilité d’expulsion, il y aurait dû avoir expulsion sur Demou qui était le dernier défenseur et qui a crocheté par derrière Boumechra qui se dirigeait vers les buts. Il y a eu aussi une main dans la surface de réparation adverse qui n’a pas été sifflée, mais le tournant était l’action du but de l’ESS, car, au départ, il y avait une faute sur notre joueur Younès et l’arbitre a laissé le jeu continuer. C’était le tournant et ce qui a provoqué notre colère», nous dira un membre du staff technique qui n’a pas décoléré le lendemain du match, avant d’ajouter : «Je dois dire que depuis six ans que je suis dans le staff, je n’ai jamais vu notre banc de touche aussi agité, ce n’est pas sans raisons.»

Les grossières erreurs de Ghorbal, qui ont entraînés la rage de tout le banc harrachi, ont coûté trois points au club. On voit partout dans le monde des erreurs d’arbitrage, mais des erreurs légitimes, qui n’influent pas vraiment sur les équipes, mais ce qui s’est passé samedi au stade 1er-Novembre ne correspond pas aux règles qui sont pourtant simples dans leur énoncé, mais apparemment difficiles à appliquer.

Bouzerar a failli foutre la pagaille

Si Ghorbal a fait des erreurs d’arbitrage, le 4e arbitre est allé  encore plus loin, se permettant de pousser Aït Ouamar, il l’a même insulté. Il n’a pas hésité à raconter des mensonges sur Charef. C’est ce qui a poussé l’arbitre du centre à expulser le coach harrachi. En effet, M. Bouzerar a poussé le bouchon trop loin dans le match qui a opposé l’USMH à l’ESS. Alors qu’il a été approché par l’entraîneur harrachi qui lui avait simplement dit de demander à l’arbitre du centre de mieux gérer sa rencontre, il a transformé cela en insultes, appelant Ghorbal pour l’expulser injustement. Proférant des mensonges, le 4e officiel devrait être suspendu surtout que le commissaire au match, M. Baghdadi, a établi un rapport accablant à son encontre.

Heureusement que Baghdadi a remis de l’ordre

S’il y a une personne qui a su calmer les esprits, c’est bien le commissaire au match, M. Baghdadi. Il a su remettre de l’ordre au moment où ça allait dégénérer. En effet, l’entraîneur harrachi avait demandé à ses poulains de quitter la pelouse. Evitant une véritable pagaille qui semblait inévitable. Baghdadi n’a pas hésité à rédiger un rapport accablant à l’encontre de Bouzerar qui a perdu les pédales et est même allé chercher querelle au banc harrachi à qui il a lancé des «je n’ai pas peur de vous», perdant son sang-froid et lançant des paroles qui ne sont pas dignes d’un arbitre.

Ce public qu’on traite de violent 

Souvent, les supporters harrachis sont présentés comme violents ou encore antisportifs. Et pourtant, samedi au 1er-Novembre, il y avait plus d’une raison de pousser le public de l’USMH à manifester sa colère, mais il n’en fut rien. Déçus, les supporters n’ont fait que constater que leur équipe était lésés. Ils semblent fatigués, même dégoûtés de voir leur club victime de l’arbitrage à chaque match important. Pas une bouteille d’eau, pas une petite pierre n’a été jetée sur le terrain en signe de protestation, ils sont juste sortis du stade affectés, se disant que leur club ne pourra jamais relever la tête tant qu’il est opprimé.

R. H.

Mazari : «Le 4e officiel n’est pas normal»

Le défenseur axial Arslan Mazari était sur le banc lorsque M. Bouzerar s’est emporté. Le joueur nous a fait savoir que le 4e officiel était très remonté conte les Harrachis. «Il n’est pas normal ce 4e officiel, il est venu vers notre banc lorsqu’on protestait et nous a dit qu’il n’avait pas peur de nous !  Pourquoi aurait-il peur de nous, peut-être qu’il avait quelque chose à se reprocher. C’est à lui qu’il faut poser la question. Franchement, son comportement n’est pas digne de son statut, il ne fait pas honneur aux arbitres. On devrait le radier du monde du foot», dira le joueur qui fait partie de ceux qui ont vu leur colère monter lorsque Bouzerar est allé les provoquer.

 

Ziane-Chérif blessé à la cuisse

Le défenseur axial, Ilyès Ziane-Chérif, s’est blessé en fin de rencontre face à l’ESS. Il boitait dans les dernières minutes et a continué la rencontre malgré les douleurs. Touché à la cuisse, le bobo est sans gravité. Il devrait reprendre aujourd’hui les entraînements.

 

Hier, repos

Les joueurs harrachis ont observé hier une journée de repos que leur a accordée leur entraîneur.

Reprise aujourd’hui à 18h

La reprise des entraînements aura lieu aujourd’hui à 18h au stade 1er-Novembre d’El-Harrach.

 

Mardi, match amical face au NRBR

Mardi matin, l’USMH affrontera en amical l’équipe de Réghaïa. C’est à 10h que sera donné le coup d’envoi de cette rencontre.

 

Medane out 1 mois

Le jeune milieu de terrain, Yacine Medane, a été victime d’une méchante foulure à la cheville. C’est à l’occasion de la rencontre des U21 face à l’ESS qu’il s’est blessé. Après s’être fait poser un plâtre, il sera indisponible pendant 1 mois. Heureusement pour lui que la trêve est pour bientôt, ce qui lui permettra de reprendre au début de la phase retour.

 

Aït Ouamar et Doukha suspendus face au MOB

Signalés par l’arbitre, deux joueurs manqueront la rencontre de la dernière journée de la phase aller. Il s’agit de Doukha et Aït Ouamar, mentionnés dans le rapport de l’arbitre pour comportement antisportif.

 

Sylla : «Ça se complique»

Très déçu après la défaite face à l’ESS, l’attaquant harrachi, Ibrahim Khalil Sylla, qui est resté muet dans cette rencontre, même s’il déplore l’arbitrage, s’inquiète plus pour l’avenir de son équipe qui se trouve en mauvaise posture.

- Après l’élimination en coupe, voilà que l’équipe perd encore une rencontre. Comment expliquez-vous ces résultats négatifs ?

-Honnêtement, c’est difficile à expliquer. Nous avons dominé l’ESS, mais nous ne sommes pas parvenus à scorer. Mais je dois dire que c’est difficile avec un arbitrage pareil. Il nous a cassés. A un moment, on a perdu l’envie en raison de ses décisions qui ont beaucoup influé sur notre rendement.

-Une défaite qui vous met dans une situation dangereuse au classement…

-C’est vrai. On misait beaucoup sur les deux derniers matches où nous voulions glaner 6 points, maintenant, les choses se compliquent et nous nous retrouvons avec 16 points sur 42 possibles. C’est des statistiques qui ne jouent pas en notre faveur. Et ça va être encore plus compliqué durant la phase retour. Espérons qu’on parviendra à redresser la situation.

- Que comptez-vous faire pour y arriver ?

- Nous devons nous battre. Pour jouer les premiers rôles, c’est impossible désormais. Nous devons assurer le maintien. C’est d’ailleurs ce que vise le staff technique. Nous allons tout donner pour essayer de grimper au classement et nous éloigner de la zone rouge. Nous avons de bons joueurs, on doit juste savoir rester calmes et ne pas nous affoler, car cela nous a coûté déjà beaucoup de points. On doit se serrer les coudes et faire en sorte de sortir de cette crise de résultats.

R. H.

 

 

 

 

 

           

 

 

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