En effet, agissant en père protecteur, l’ancienne star du football belge a refusé la présence des femmes et des enfants des joueurs durant le premier tour de la Coupe du monde. « Je ne le veux pas car les joueurs doivent se préparer dans le calme le plus complet. Si leurs familles seront là, ça ne sera pas possible, on l’a vu en
1994 aux Etats-Unis. De nombreuses choses s’étaient alors mal passées », a-t-il expliqué vendredi dans les pages des quotidiens wallons.
Cette décision du jeune entraîneur de la sélection belge n’est donc pas fortuite, il y a eu des antécédents que ce soit au sein de cette même sélection belge et même dans d’autres équipes, à l’image de l’EN, chez nous, il a fallu l’arriver du sélectionneur national Vahid Halilhodzic pour mettre fin à certaines mauvaises habitudes qui avaient mis des barrières sur le chemin de la progression de l’équipe.
« 20 à 24 jours sans femmes, ce n’est pas insurmontable, non ? » Après 12 ans d'absence, la Belgique retrouve le Mondial, une occasion que Wilmots ne veut pas rater, quitte à contrer les décisions de sa propre fédération, puisque l’Union royale belge des sociétés de football-Association (URBSFA) projetait de mettre en place un voyage organisé pour les familles des joueurs, mais le coach national indique avoir immédiatement dit qu’il trouvait que c’était une mauvaise idée. Marc Wilmots laisse toutefois une porte ouverte dans le cas où les joueurs atteigneraient un stade avancé de la compétition. « Si nous tenons jusqu’au bout, j’examinerai ce qui est possible, mais jusqu’à la demi-finale je ne veux voir personne. Cela devrait représenter environ 20 à 24 jours sans femmes, ce n’est pas insurmontable, non? », a-t-il conclu.
S.M.A