Après avoir souffert le martyre durant ses 5 premiers mois à l’Inter, la qualification des Verts au Mondial l’a obligé à chercher un bon de sortie pour aller monnayer son talent dans une autre équipe.
Bien avant l’ouverture du marché, Ishak a reçu plusieurs offres, on croyait même que Sassuolo allait être sa prochaine destination, car c’est la seule équipe qui s’y est intéressée sérieusement et était même prête à s’asseoir sur la table des négociations avec l’Inter pour avoir le joueur à titre de prêt, mais après quelques jours de calme, les offres ont fini par affluer sur le bureau de l’Inter et le clan Belfodil devra maintenant étudier ces pistes une par une et avec un maximum de sérieux s’il veut garantir au joueur une bonne seconde partie de saison qui lui montrerait le chemin du Mondial brésilien.
Le Bétis, la seule piste espagnole pour le moment
La journée d’hier était totalement différente des précédentes. La presse italienne en a fait une journée spéciale Belfodil, puisqu’on ne voyait dans les différentes gazettes que le nom de l’ancien Lyonnais s’afficher tantôt du côté italien à Sassuolo, tantôt en Angleterre et même en Espagne.
Jusqu’à hier, aucune équipe de Liga n’avait manifesté son intérêt pour Ishak, mais le Bétis Séville a ouvert la voie hier en annonçant à travers la presse son souhait de recruter le jeune attaquant des Verts. A vrai dire, le club andalou qui patauge dans le bas du classement du championnat d’Espagne trouve d’énormes difficultés à marquer, l’équipe a même changé d’entraîneur pour provoquer le déclic en recrutant récemment Juan Carlos Garrido. Dès sa venue, ce technicien a exigé un renfort de qualité en attaque, il a carrément demandé qu’on lui ramène Leonardo Baptistao, le jeune attaquant de 21 ans, évoluant à l’Atletico Madrid, mais Siméone «El Cholo» s’est opposé farouchement à son départ, obligeant le Bétis a mettre le cap sur l’Italie, plus exactement du côté du club nerrazzuro, pour tenter de dénicher une occasion bon marché, et Belfodil en est une, puisque le désir de l’Inter de le prêter aide les dirigeants du Bétis qui devraient faire une offre incessamment, écrit Estadio Deportivo.
Hull City entre en course
Après Newcastle qui a émis le souhait de recruter Belfodil, une autre équipe est venue s’ajouter à cette liste de prétendants de plus en plus longue. Il s’agit de Hull City, l’actuel 12e de la Premier League anglaise, qui possède la 3e plus mauvaise attaque du championnat, et l’équipe est à la recherche d’attaquants. Avec 16 buts marqués en 18 matches, et surtout 23 encaissés, à ce rythme, l’équipe du milliardaire égyptien Acem Allam risque gros durant le second half de la compétition. Le coach Steve Bruce a donc réclamé la venue de Belfodil, mais il s’agit là d’un premier contact seulement, a rapporté jeudi Hull Daily Mail. Un contact qui risque de ne pas aboutir au vu des dernières nouvelles en provenance du même pays où une équipe aurait doublé tout le monde et s’apprêterait à faire signer le natif de Mostaganem.
Le joueur en début de semaine à Londres pour signer à… West Ham ?
Après Sassuolo, la Fiorentina, Newcastle, le Bétis et Hull City, une dernière équipe est venue se renseigner sur l’international algérien. Il s’agit de l’actuel avant-dernier de la Premier League, à savoir les Londoniens de West Ham.
Dès qu’ils ont su que l’Inter voulait prêter le joueur, les Hammers, par le biais de leur coach Sam Allardyce, ont d’abord manifesté leur intérêt avant de formuler une offre de prêt à leurs homologues italiens. D’après des sources concordantes, les discussions se sont même accélérées hier et le transfert serait sur le point d’être officialisé. Il reste tout de même quelques détails à régler, mais on annonce déjà l’arrivée du joueur en Angleterre dès le début de la nouvelle semaine pour finaliser et entamer sa nouvelle aventure anglaise.
Un technicien comme on les aime bien en Angleterre
Aller à West Ham pourrait paraître risqué pour certains, au vu de la position inconfortable occupée par les Hammers en Premier League, mais ce qui est en revanche sûr, c’est que ce championnat offre toutes les raisons de réussir aux jeunes joueurs. On a tous vu l’armada de joueurs formés en France qui ont relancé leur carrière dans ce pays, notamment les attaquants, Thierry Henry en est le meilleur exemple. Il a trouvé des difficultés à s’imposer en Italie, avant de faire une grande carrière chez les Gunners qui revenaient à peine dans la cour des grands. Autrement dit, pour les jeunes footballeurs formés en France, le championnat anglais est l’endroit idéal pour émerger, surtout si l’on a les caractéristiques d’un Belfodil, fort techniquement et très fort sur le plan physique, dans un mélange qui pourrait donner quelque chose de bien au sein d’un team classé 19e avec seulement 15 buts marqués en 18 rencontres de championnat.
S. M. A.