De Doha où il devait, hier, prendre l’avion pour se rendre en Tunisie, où sa nouvelle équipe, le CSC, est entré en stage, l’entraîneur français, Bernard Simondi, nous a confié qu’il va mettre à profit ce regroupement, pour bien connaître ses poulains afin qu’il puisse leur inculquer une organisation de jeu fiable qui fera d’eux, le plus tôt possible, un collectif plus rentable.

- Voulez-vous, d’abord, nous dire comment vous avez été contacté par la direction du CSC ?

- Il y a une semaine, je n’ai point hésité à donner mon accord de principe au  directeur général du CSC, Boulhabib, après qu’il m’avait téléphoné pour me dire si j’acceptais qu’il me propose à sa direction pour que je prenne son équipe en main. Mais, je tiens à vous dire que ce n’est que mercredi passé que j’ai été informé que le conseil d’administration, qui s’est réuni ce jour-là, a décidé de me nommer, officiellement, entraîneur du CSC.  

- Peut-on savoir quel est l’objectif que la direction du CSC vous a fixé à court terme ?

- On ne m’a pas encore fixé d’objectif. Comme vous le savez, je vais prendre le train marche, je suis dans l’obligation de faire ce que je peux pour réaliser les objectifs que la direction de mon club employeur s’était fixés, cette saison.

- Mais, cette saison, la direction du CSC veut que son équipe réalise un bon parcours en championnat et aille le plus loin possible en coupe d’Algérie et en coupe de la CAF...

- Oui, je sais que le CSC joue sur trois fronts cette saison. Tout ce que je peux vous dire est que nous allons tenter de faire le meilleur parcours possible en championnat, en coupe d’Algérie et en coupe de la CAF bien que je sache que notre mission ne sera pas de tout repos, vu que le calendrier de nos matchs nous soit très défavorable.      

- Mais, comment allez-vous pouvoir réaliser un bon parcours, cette saison, alors que votre équipe sera appelée à jouer, le même week-end, les 7, 8 et 9 février prochains, un match de championnat en Algérie et une rencontre de coupe de la CAF au Niger ?

- Je reconnais qu’il nous sera difficile de jouer en 48 heures un match en Algérie et un autre au Niger, mais, cela ne veut pas dire que nous n’allons rien faire pour bien les gagner. Au contraire, nous allons tenter de bien les négocier et advienne que pourra.   

- Peut-on savoir quand vous allez prendre vos fonctions et entamer votre mission ?

- Au moment où je vous parle (NDLR, jeudi soir), je suis à Doha et je me prépare à embarquer, demain, pour la Tunisie. Mais comme, mon avion partira à 8 heures et n’arrivera à Tunis qu’à 13 heures, je ne vais, effectivement, prendre en main l’équipe et diriger ma première séance d’entraînement que samedi.

- Comment allez-vous faire pour bien connaître vos nouveaux poulains et leur inculquer votre méthode de travail en dix jours?

- Comme j’ai suivi le match que le CSC a joué et gagné contre la JSK et que je connais Maïza, Bezzaz, Boulemdaïs et bien d’autres joueurs du CSC, je pense que je ne vais point avoir besoin de beaucoup de temps pour avoir une idée sur l’ensemble de mes nouveaux poulains et, surtout, faire du groupe un collectif plus rentable. Et, comme l’effectif de mon nouveau club compte dans ses rangs des trentenaires dont l’expérience est avérée, je pense que je ne vais pas avoir beaucoup de mal à atteindre ces deux objectifs.

- Puisque vous dites que vous avez suivi le match JSK-CSC, savez-vous que votre nouveau club l’avait joué et gagné sans plusieurs titulaires et non des moindres ?

- Oui, je sais que six potentiels titulaires, dont Bezzaz, que je connais bien, n’ont pas affronté la JSK, mais, cela me réconforte, car, cela prouve que le CSC a un bon effectif.

- Une dernière question, avez-vous une idée sur les supporters du CSC ?

- Oui, je sais que les fans du CSC suivent en grand nombre les matchs de leur club et le soutiennent inconditionnellement. Cela va nous pousser et encourager à tout faire pour leur donner le plus possible de joie et de bonheur dans les prochains matchs que nous serons appelés à jouer.

R. G.   

 

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