Un match amical avant d’affronter le CAB vendredi prochain

- Un petit aperçu sur ce stage hivernal ?

- Nous venons de terminer la première semaine, ponctuée par quelques matchs d’application et nous allons dès samedi entamer notre cycle de préparation en vue du match du CAB. Pour éviter la monotonie et la routine, on est partis avec tout le groupe à Bab Ezzouar pour dîner en pleine air, dans un endroit tranquille plein de belles terrasses, et ce, juste après avoir joué un dernier match d’application. Les joueurs ont eu droit à une journée libre, celle de vendredi.   

- Pourquoi n’y a-t-il pas eu de matchs amicaux ?

- Pour la simple raison que les clubs que nous avions contactés étaient préoccupés par leur match de championnat. Ils n’ont pas eu de trêves, les clubs de la Ligue 1 avaient déjà fixé auparavant la date de leurs matchs amicaux alors que ceux de la Ligue 2, on a préféré les éviter, du fait qu’ils sont des adversaires directs. En plus, il n’y a pas de clubs disponibles qui se préparent à Alger, tous ont déjà programmé leur matchs amicaux, c’est pour cela qu’on s’est contenté de jouer des matchs d’application.

- Mais vous envisagez quand même de programmer au moins un match amical cette semaine ?

- Oui, bien sûr, on essaye de trouver quand même, pour ce lundi, un adversaire pour jouer un match amical avant d’affronter le CAB vendredi prochain.

- Côté recrutement, où en êtes-vous ?

- Pour le moment, il n’y a que Tchikou qui est officiellement avec nous, les autres, ce n’est pas encore acquis.

- Pourquoi ce retard alors que d’autres clubs ont déjà bouclé leur recrutement ?

- On est en train de payer les conséquences d’une mauvaise gestion de la part de l’ancienne direction qui a fait beaucoup de mal à cette équipe. Les joueurs attendent jusqu’à ce jour d’être régularisés et dans le monde du professionnalisme, il faut se comporter en professionnels, soit vous savez faire front aux problèmes du club, soit vous cédez la place à quelqu’un de compétent. Les belles paroles ne tiennent pas longtemps. Si on est premiers, c’est que les joueurs sont responsables, ils ont fait de bons résultats sans qu’ils soient payés, alors que cette direction faisait tout pour freiner la dynamique des victoires.

- Un mot sur le cas Belguerfi qui est de retour à l’USMBA...

- Pour Belguerfi, je l’ai libéré parce qu’il voulait avoir plus de temps de jeu, c’est son droit. Toutefois, personne ne peut imposer sa loi, c’est moi qui décide et fait le choix, personne d’autre ne décide à ma place. Je lui avais dit, si tu veux être titulaire, tu n’as qu’à aller voir ailleurs. J’ai des joueurs en pointe, Ghazali et Ouznadji, qui m’ont donné satisfaction. La concurrence est loyale, c’est à lui de l’accepter. On s’est réuni avec lui, on a discuté, il est revenu sur sa décision en acceptant l’esprit d’émulation en toute objectivité. On lui a fait comprendre qu’il est passé par une phase difficile. Il était absent plus d’un mois, il s’est marié, ce sont des éléments importants qu’il faut gérer. Actuellement, il se concentre sur son travail pour revenir à son niveau idéal et c’est tant mieux pour lui. L’essentiel est que l’équipe gagne, que les supporters aient de la joie et que nos objectifs soient réalisés.

- Qu’attend Bira des nouveaux responsables du club ?

- Il faut d’abord régler ce problème de salaires. Les joueurs qui sont sous tension et qui sont rentrés chez eux à la fin de la phase aller, les poches vides, c’est grave. Personnellement, j’avais pris la décision de ne plus travailler avec cette administration très faible par rapport au projet du club.

- Comment se présente la phase retour phase retour ?

- La phase retour sera plus difficile du fait de notre position de leader, on sera visés.

M. B.