Décidément, les semaines se suivent et ne se ressemblent vraiment pas pour Sofiane Feghouli sur le plan individuel, mais, pour son club, le Valencia CF, la situation ne change toujours pas. Avant-hier à Malaga, les Blanc et Noir sont retombés dans la spirale négative et le doute.

Vigo n’aura été qu’un feu de paille

Depuis le limogeage de l’entraîneur Djukic, remplacé par Juan Antonio Pizzi, on sentait un petit frémissement du côté des Valencians qui pouvait nous faire espérer enfin le «take off» du décollagepour cette deuxième partie de saison. Frémissement confirmé par la belle copie rendue à Vigo, face au Celta local, avec une défaite 2-1, certes, mais pleine de promesse avec un Sofiane Feghouli étincelant qui a été crédité d’une passe décisive et d’une frappe sur le poteau et un Valence qui avait retrouvé sa philosophie de jeu. Mais, avant-hier, à la Rosaleda de Malaga, plutôt que de décoller, le Valencia CF a effectué un «atterrissage forcé» face aux poulains de Bernd Schuster.

 

Un triste 0-0 à Malaga

Les Blanc et Noir, qui visaient la Ligue des champions en début de saison et qui se retrouvent 8^es de la Liga, étaient à Malaga pour défier le Malaga CF, 13^e du championnat dans le cadre d’un match avancé de la 20^e journée, sont retombés dans leur travers. Pizzi a aligné une équipe prudente avec Feghouli et Postiga sur le banc. Et, comme en face, par crainte du réveil valencians, Schuster avait aussi renforcé la défense, nous avons assisté à un triste match. Tous les ingrédients du mauvais 0-0 étaient réunis avec une possession de balle à 51/49 complètement stérile, car, même les 17 tirs de Malaga et les 11 de Valencia étaient sans conviction, dans un championnat espagnol habituellement riche en buts. Même Feghouli et Postigua, entrés à la 64^’ et à la 81^’ minute, n’ont rien pu faire pour inverser la tendance. Une tendance qu’ils devront pourtant inverser, dimanche prochain, le 26 janvier, à Mestalla, face à l’Espanyol de Barcelone.