Les confrontations entre les deux clubs de la région Ouest, sont devenues électriques depuis plusieurs années, néanmoins, contrairement à ce qu’on croit, sur le rectangle vert, les débats se déroulent le plus normalement du monde. «Avant le match, la détermination de produire une bonne performance se lisait sur le visage des joueurs, mais une fois le coup d’envoi du match donné, on avait une autre impression avec des joueurs pressés de voir l’arbitre siffler la… fin du match», critiquera un des accompagnateurs de l’équipe oranaise à Chlef l’attitude des joueurs «alors qu’il y avait, regrette notre interlocuteur, possibilité de repartir au moins le point du nul». Certes, de tradition, les deux équipes sortent gagnantes lorsqu’elles reçoivent à domicile, toutefois, les Oranais bénéficiaient d’un petit avantage qui est la retransmission télévisée du match vendredi, ce qui lui garantissait un contexte moins hostile sur le… terrain. Cela pour dire que les joueurs du MCO n’ont pas à se cacher derrière la pression ou l’hostilité des supporters de l’ASO pour justifier leur camouflet. Il faut avoir le courage de reconnaître ses torts, ceux de n’avoir jamais osé, hormis quelques actions en première mi-temps de bousculer l’ASO qui n’est pourtant pas un foudre de guerre. Après tout, l’attaque du bus s’est produite après le match et une nouvelle défaite sur un terrain où la formation oranaise cumule les mauvais souvenirs !
M. S.
Hassani Krimo : «Il y a des personnes à Chlef qui sont complices»
Le téméraire secrétaire du MCO, qui a fait des centaines de déplacements avec son club depuis 40 ans en Algérie et à l’étranger, est marqué par le traquenard vécu vendredi à la sortie du stade de Chlef. «Qu’on ne nous dise pas qu’on n’a fait l’objet d’aucune agression, ceux qui le prétendent ne veulent pas d’une paix entre les supporters des deux clubs, c’est pour cela que je dirai qu’il y a complicité quelque part de la part de personnes qui ne font aucun effort pour rendre les relations entre les deux clubs moins hostiles. Depuis vendredi, on a reçu des appels téléphoniques de gens à Chlef qui sont contre ce phénomène de violence et qui regrettent que des personnes soient en train de semer la haine entre les deux villes, alors que naguère, elles entretenaient de très bonnes relations», déplore Hassani Krimo.
M. S.
Les matches en diurne ?
La mésaventure vécue par le MOB avant-hier, à cause de la défaillance du système d’éclairage du stade de l’Unité maghrébine donne à réfléchir à la direction du MCO qui craint qu’un jour, cet incident se produise au stade Ahmed Zabana. A cet effet, on croit savoir qu’elle envisage de formuler une demande à la LFP pour programmer les prochaines rencontres en diurne avec le coup d’envoi du match à 15h.
Réunion du CA, hier
Hier, en fin d’après-midi, le conseil d’administration devait se réunir, avec pour ordre du jour le financement du club ainsi que l’évocation des résolutions prises il y a quelques semaines, mais qui n’ont jamais été appliquées.
Récupérer les blessés
En perspective du match de coupe d’Algérie de ce vendredi (Magra-MCO à M’sila), le staff technique souhaite récupérer les éléments blessés. Si pour Dagoulou et Bourzama, il n’y a pas l’ombre d’un doute, ils devraient être disponibles pour ce match, l’incertitude demeure toujours pour Saïdi
Belarbi : «Même avec un seul pied, j’aurais joué»
Blessé à la cheville, le gardien mostaganémois était très incertain pour le match de vendredi. Finalement, il a pris le risque de jouer vu que le staff technique misait sur son expérience.
- Jusqu’à la dernière minute, votre participation au match de vendredi était incertaine…
- Effectivement, ce match, je ne devais pas le jouer, toutefois, je ne pouvais, malgré ma blessure, tourner le dos à mon club qui avait vraiment besoin de moi pour ce match. Etant donné que Houha n’est pas qualifié et que le jeune Bensaïd manque d’expérience dans le haut niveau, même avec un seul pied, j’aurais joué ce match.
- Quand aviez-vous pris la décision de jouer ?
- Jeudi soir à l’hôtel à Relizane, j’ai eu d’abord une discussion avec le coach, lequel m’a demandé de faire des sacrifices pour jouer, ensuite Amar (le soigneur) m’a conseillé de faire une injection pour calmer la douleur avant le match. Finalement, ça a marché, puisque j’ai pu tenir 90 minutes sur le terrain.
- Aviez-vous des appréhensions ?
- Pendant l’échauffement avant le match, j’avais un peu peur que les douleurs se réveillent, néanmoins, dès le coup d’envoi de la partie, tellement j’étais concentré sur le jeu, j’ai complètement oublié cette blessure !
- Continuerez-vous à faire des soins ?
- D’après le staff médical, je ferai au minimum trois séances chez le kinésithérapeute Krimo Chelloufi. Cependant, je ne vais pas arrêter les entraînements. Seulement, je serai soumis à un travail plus allégé, du moins pendant les premiers jours de la semaine.
- A priori, vous serez disponible pour le match de coupe prévu vendredi à M’sila ?
- Sauf imprévu, je tiendrai ma place pour cette rencontre de coupe, on espère se qualifier pour le prochain tour afin d’oublier la défaite de Chlef.
- Justement, cette défaite était-elle évitable ?
- Franchement, je ne pensais pas qu’on allait perdre ce match, il a fallu une erreur défensive pour que l’ASO obtienne un penalty alors qu’il restait un quart d’heure, on voyait que le doute commençait à s’installer chez les joueurs de l’ASO, on pouvait même les surprendre sur un contre, car les Chélifiens avaient jeté toutes leurs énergies dans la bataille. Dommage, car il y avait un bon coup à jouer.
- Cette défaite va-t-elle stopper votre élan ?
- Non, on ne le pense même pas, on a perdu à l’extérieur, maintenant, il faut d’abord bien préparer le match de la coupe, ensuite, on se consacrera à la préparation du prochain match de championnat où on recevra l’ESS avec l’ambition, cette fois, de mettre fin à la série des victoires des Sétifiens à Oran.
M. S.
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