Et pour cause, le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, que la direction kabyle a saisi pour lui accorder une dérogation afin de faire signer l’ex-international des Verts, n’a pas répondu à leur requête. D’ailleurs, selon une source proche du dossier, un responsable kabyle lui a même envoyé un SMS, mais en vain. Se trouvant en Afrique du Sud pour assister au CHAN, le président de la FAF n’a pas daigné répondre aux sollicitations du responsable de la JSK. Son silence peut être interprété comme un refus de sa part.
Les contacts entre la direction de la JSK et l’ancien capitaine des Verts, rappelons-le, remontent au mois de novembre dernier. Le président Hannachi l’avait rencontré à Tunis lorsqu’il avait négocié avec Mohamed Zaâbiya. Une proposition lui a été faite par le président de section de football Yazid Yarichène, mais les exigences financières du désormais ancien pensionnaire de l’Espérance de Tunis avaient dissuadé le président de la JSK à poursuivre les négociations avec lui. Mais le contact n’a pas été rompu entre les deux parties pour autant. Les choses ne se sont accélérées qu’après la résiliation du contrat du joueur qui le liait à l’Espérance de Tunis, mais le fait que la direction ait consommé les trois licences autorisées par la Ligue de football professionnel et que le marché des transferts ait été clôturé a rendu son transfert à la JSK tributaire de la décision de Raouraoua.
Le retour de Raouraoua prévu pour début février, Antar n’attendra pas
Pas sûr que la direction de la JS Kabylie réussisse à le qualifier. Antar Yahia choisira sa prochaine destination avec la clôture du matché des transferts en Europe prévue pour le 31 de ce mois. Les dirigeants kabyles n’ont eu aucune garantie pour bénéficier d’une quatrième licence leur permettant de conclure avec Antar Yahia, et pour ne pas se retrouver sans club pour le reste de la saison, il compte étudier toutes les propositions. D’après une source digne de foi, il aurait eu des touches en France, en Allemagne et en Grèce. Mais il préfère patienter encore quelques jours avant de trancher sur sa prochaine destination. Son transfert semble irréalisable, du moins pour cette seconde manche du championnat. Sinon comment expliquer le silence du président de la FAF, alors que les responsables kabyles avaient saisi la Ligue de football professionnel dirigée par Mahfoud Kerbadj avant même la clôture du marché des transferts ? Cette histoire de dérogation est un dossier encombrant pour la FAF qui ne veut pas se retrouver dans une situation embarrassante.
M. A.