Rencontré au stade Hamlaoui, Bernard Simondi nous a déclaré que vendredi il va oublier le temps de la rencontre, tous les bons moments qu’il a vécus à Sétif quand il dirigeait l’ESS et fera tout pour que son équipe l’emporte sur son ex-club et se qualifie au prochain tour de la coupe d’Algérie, car, dit-il, désormais, il se considère constantinois à 100%.

- Après avoir dirigé le CSC durant une quinzaine de jours, pouvez-vous nous dire un mot sur votre nouveau club ?

- Après avoir pris en main et dirigé le CSC lors du stage qu’on a effectué du 3 au 14 janvier courant dans une très bonne ambiance,  à Tunis, j’ai pu relever que l’effectif ne compte dans ses rangs que des joueurs de qualité, qui, tous, m’ont montré qu’ils ne voulaient qu’accomplir leur devoir avec abnégation et beaucoup de rigueur.  

-  Est-ce vrai que, lors du stage à Tunis, vous n’aviez pas pu évaluer plusieurs de vos nouveaux joueurs, car ils n’étaient point au top pour diverses raisons ?

-  Oui, je vous confirme que, durant notre regroupement en Tunisie, je n’ai pu évaluer plusieurs de mes joueurs, car les uns étaient souffrants et d’autres venaient à peine d’être rétablis des blessures contractées lors de la phase «aller». Aujourd’hui, après avoir récupéré nos blessés, qui ont tous repris normalement les entraînements avec le groupe, je peux vous dire que j’ai une idée, ne serait-ce qu’approximative, sur chacun de mes joueurs.

- Vous venez de jouer et gagner à Bordj Bou-Arreridj votre premier match officiel avec le CSC. Voulez-vous nous dire un mot sur votre première sortie ?

-  Je suis très content d’avoir entamé ma mission avec le CSC par une victoire hors de nos bases. Cela est très encourageant pour nous. Cela dit, bien que, sur la qualité du jeu, je ne puisse vous dire qu’on a réussi samedi passé un bon match contre le CABBA, je suis pleinement satisfait du résultat et du rendement global de mes joueurs, car ils ont su être très présents dans les duels durant toute la rencontre et surtout en seconde période, et ont fini par l’emporter sur une bonne et coriace équipe de Bordj Bou-Arreridj.   

-  Cela veut-il dire que vous envisagez de revoir la composante avec laquelle vous allez contrer vendredi l’ESS, votre prochain adversaire en coupe ? 

- Comme nous venons de récupérer tous nos joueurs qui ne pouvaient jouer à Bordj, pour diverses raisons, nous allons,  bien sûr, opérer des changements sur notre échiquier et tenter de corriger les lacunes que nous avions relevées afin qu’on puisse bien négocier notre match de coupe contre l’ESS.

-  Vendredi, vous allez affronter pour la première fois votre ancien club, l’ESS. Voulez-vous nous dire comment vous allez vivre ce match très spécial pour vous ?

-  Bien que je garde de bons souvenirs de mon passage à Sétif, où j’ai vécu de bons et chaleureux moments quand j’étais l’entraîneur de son club phare, l’ESS,  je vais, vendredi, le temps de la rencontre, laisser de côté les sentiments et ne penser qu’à l’intérêt de mon actuel club employeur, le CSC. Cela pour vous dire que, désormais, je me considère constantinois à 100% et que, vendredi, je vais tout faire pour que mon équipe, le CSC, l’emporte sur mon ancien club, l’ESS, et se qualifie au prochain tour de la coupe d’Algérie.

-  Avez-vous un message à transmettre à vos supporters ?

- Je souhaite que nos supporters envahissent en nombre le stade de Sétif comme ils l’ont si bien fait samedi dernier à Bordj Bou-Arreridj, où, grâce à leur soutien, nous avons su l’emporter sur le CABBA. Nous leur promettons de tout faire pour passer l’écueil sétifien et nous qualifier pour le prochain tour.

R. G.