Intervenant hier sur les ondes de la Radio nationale, le président du CRB, Malek Réda, estime qu’il faut absolument une décision politique afin que le Chabab soit repris par une entreprise étatique.

Depuis des mois, voire des années, tout le monde parle de l’arrivée de la CNEP Banque pour reprendre le CRB. Mais au jour d’aujourd’hui, rien n’est encore fait. Ni cette banque ni d’ailleurs une autre entreprise étatique n’est arrivée pour racheter le club algérois et le reprendre comme c’est le cas par exemple chez le club voisin, en l’occurrence le MCA, repris par l’entreprise nationale des hydrocarbures, Sonatrach. Un grand club comme le CRB mérite quand même un petit regard des autorités publiques qui, il faut le dire, l’ignorent jusqu’à présent. Bien que la direction actuelle, sous la présidence de Malek Réda, fait des pieds et des mains pour donner une autre dimension au club, il n’en demeure pas moins que l’équipe souffre toujours sur le plan financier. L’arrivée d’une société étatique est devenue plus qu’indispensable afin d’éviter que le CRB connaisse le purgatoire. Pour Malek, il faut vraiment une décision politique afin que cette entreprise nationale, tant attendue par toute la famille du Chabab, reprenne réellement le club. «Depuis très longtemps maintenant, on parle de l’arrivée d’une société nationale pour reprendre le CRB. On a évoqué plus précisément la CNEP Banque. Mais jusqu’à l’heure actuelle, ça ne reste que des promesses. En réalité, cette dernière est prête pour reprendre le club, mais il faut une décision politique pour que les choses se fassent réellement. Si on veut un projet à long terme, une société étatique doit racheter le club et, pour cela, il faut, comme je viens de le dire, une véritable décision politique.»

  

«J’espère que Gana fera la passation de consignes sans avoir recours à la justice»

Evoquant son statut actuel au CRB, Malek Réda confirme qu’il est le PDG de la SSPA, mais, jusqu’à présent, l’ex-président du club, Azzedine Gana, n’a pas fait la passation de consignes. Il estime que ce dernier lui faciliterait la tâche sans l’obliger à faire recours à la justice. «Gana a fait opposition à notre première AG, mais, par la suite, on s’est présentés ensemble chez le notaire où on a officialisé mon statut de PDG de la SSPA/CRB. Mais à l’heure actuelle, il n’ pas fait la passation de consignes, chose qu’il nous a promise récemment. On espère vraiment qu’il ramène les papiers nécessaires pour effectuer cette procédure sans qu’on fasse recours à la justice. Personne n’a dit que le CRB ne doit pas de l’argent à Gana. Cependant, c’est le bilan qui certifiera cet état de fait. En ce qui me concerne, j’ai apuré  90% des dettes du club de mon propre argent. Celles des ex-entraîneurs, Menad et Solinas ainsi que celles des agences de voyages. Il ne reste que le cas Bouali et celui de quelques entraîneurs des catégories jeunes qui ne sont pas payés depuis une année. EN ce qui concerne le coach Bouali, je lui avais donné une partie de son argent au mois d’août passé. J’aurais aimé apurer toute sa situation, mais comme la passation de consignes ainsi que le bilan ne sont pas faits, je suis dans l’incapacité de le faire.» 

 

«Iaïche a un problème avec le MCEE, pas avec le CRB»

Beaucoup de choses ont été dites ces derniers jours sur la qualification de l’entraîneur Iaïche au CRB. Afin de mettre un terme à ce sujet, Malek avance : «Quand on a parlé avec Iaïche, on ne savait pas qu’il avait un problème avec son ancienne équipe, le MCEE. Il m’a informé par la suite de sa situation et qu’il a saisi le TAS pour son cas. Du coup, j’ai appelé le président eulmi et je lui ai dit que je ne veux pas entrer dans ce problème. Effectivement, le coach a saisi le TAS et dispose d’une licence pour diriger le CRB. Je rassure pour l’occasion les supporters qu’il est notre entraîneur jusqu’à la fin de la saison.»

 

«4 arbitres ont été sanctionnés pour leurs fautes lors des matchs du Chabab»

Enfin, au sujet de l’arbitrage, le premier homme du Chabab confirme encore une fois que son équipe a été lésée cette saison par le corps arbitral et que quatre referee ont été sanctionnés justement pour leurs erreurs lors des matchs du CRB : «Cette saison, on est vraiment  lésés par les arbitres. Je ne dirais pas qu’ils sont les responsables de notre situation, mais ils ont vraiment influé sur les résultats de nos matchs. D’ailleurs, quatre arbitres ont été sanctionnés en raison de leurs erreurs lors des matchs de notre équipe dans la phase aller du championnat.»

H. A. B.