JSMB-Djabour : «Le président a remis les choses en place, la balle se trouve dans notre camp»

Le premier responsable de la barre technique de la JSM Béjaïa, Kamel Djabour, que nous avons accosté avant-hier à la fin de la séance d’entraînement, s’est félicité du retour au calme au club après la réunion qui a eu lieu la veille entre le président Tiab, qui a remis les choses en place aux joueurs.

Djabour a tenu à préciser au passage, qu’il n’a fait qu’accompagner les représentants des joueurs : «Je n’ai fait qu’accompagner les joueurs à la réunion avec le président Tiab, contrairement à ce qui a été rapporté par la presse. Le président a tenu à rééditer le même langage qu’il a tenu aux représentants des joueurs lors d’une précédente réunion avec l’ensemble du groupe. Ce dernier les a rassurés tout en affichant  son mécontentement par rapport aux absences en nombre lors des premières séances d’entraînements, a déclaré Djabour, qui estime que désormais la balle est dans leur camp, en se montrant capable de renverser la situation en faveur du maintien du club  en Ligue 1. Ce qui reste l’objectif premier de la JSM Béjaïa.

«Le syndrome des absences me gêne énormément»

Dans le même sillage, Djabour, reconnaît que le syndrome des défections qui touche son club le gène énormément. «Je ne vous cache pas que le phénomène des défections pour blessures dont je n’arrive pas à cerner les causes, prend des proportions plus graves, puisque je perd face à Chlef, Tatem, Zafour, Zeghli, Challali et probablement Laribi, alors que Bouziani et Niati sont suspendus. Sincèrement, je ne peux rien faire à ce sujet. Ça me dépasse», estime l’infortuné coach béjaoui.

«J’attends une réaction positive contre l’ASO»

Pour le match contre l’ASO, Djabour reconnaît que la mission de son équipe ne sera pas aisée dans la mesure où l’adversaire est en quête de rachat après sa défaite contre le CRB, s’attend à une réaction positive de ses joueurs face à l’ASO, après le non-match raté contre le RCA, en reprenant son expression.

 

Bachir officiera le match contre Chlef
La commission  fédérale d'arbitrage, a désigné pour la rencontre ASO-JSMB, au stade Boumezrag, samedi à 18h, l’arbitre Bachir assisté de MM. Hadj Saïd et Abid.

 

Challali ouvre son cœur à Compétition

«Je suis victime d’une machination médiatique. Avec l’aide de tous, on sauvera le club»

Propos recueillis par Lyès Chekal

Estimant être victime d’une machination médiatique, via des informations erronées sur sa situation financière, l’ex-capitaine de l’EN olympique, Mohamed Challali, après avoir décidé de ne plus s’adresser à la presse qu’il prend pour responsable des problèmes qu’il a eu avec une frange du public béjaoui, au point de ne plus lire les journaux depuis un bon moment, a donné sa version sur notre insistance. L’enfant de Seddouk a ouvert son cœur à Compétition.

- Comment ça va Challali ?

- Très bien, merci. Excusez-moi mais je ne parle plus à la presse. Je ne lis plus les journaux depuis un bon moment. Pardonnez-moi, je préfère me taire, le mal est fait, ça ne sert à rien de parler maintenant.

- Apparemment, vous en avez plein le cœur. C’est une occasion de vous exprimer, non ?

- Je suis outré et très déçu de la tournure des événements. Je n’ai jamais eu de problème avec la presse durant toute ma carrière. J’ai évolué dans plusieurs championnats en Europe, avec à la clé, une participation en coupe de l’UEFA, je ne pensais pas vivre un tel calvaire avec la corporation de mon pays que je prend pour responsable des problèmes que j’ai eu avec les supporters des équipes dont j’ai eu l’honneur de porter le maillot. Je ne cherche pas à me justifier, je n’en ai pas besoin pour autant, car le mal est fait.

- Le rôle de la presse consiste à rapporter fidèlement les informations, quels sont vos reproches ?

- Justement, c’est le problème de désinformation qui a «froissé» ma relation avec le public. Je ne reproche pas grand-chose au supporter qui voit en moi l’image d’un mercenaire. J’ai lu dans certains titres que je gagne des milliards à la JSMB, alors que ce n’est pas vrai, de même que j’ai quitté le club à cause de la pression, ce qui est totalement faux. Et j’en passe. Je n’accuse pas toute la presse, mais les bons payent pour les mauvais.

- Donnez alors votre version pour éclairer la lanterne des supporters…

- Je suis fier d’être béjaoui,  je porte le maillot du plus vieux club de la Kabylie par conviction. Je suis originaire de Béjaïa. J’ai l’occasion de voir souvent ma grand-mère à laquelle je suis très attaché. Donc, c’est avec une grande volonté de réussir que j’ai choisi la JSM Béjaïa, et non pour l’argent. Car si c’était le cas, je serais resté à l’ESS et la JSK, où je percevais le plus gros salaire. C’est pour vous dire que je ne touche pas des milliards comme rapporté dans la presse et que ma situation n’est pas différente de celle du reste du groupe. Quant aux raisons de mon départ, elles sont d’ordre personnel, la direction est au courant de ma situation. Ce qui est sûr, mon départ n’a rien à voir avec la supposée pression pour la simple raison que j’ai un vécu derrière moi. La pression que j’ai subie à Sétif et particulièrement à la JSK, pour les motifs que j’ai cités précédemment, ne m’a guère poussé à jeter l’éponge. Je ne suis pas un tricheur, je n’ai jamais fui mes responsabilités, ce n’est pas aujourd’hui que je vais changer.  

- On comprend par-là que vous avez demandé à revenir…

- Effectivement, et même Redjradj ne s’y attendait pas, lorsque je l’ai informé de mon retour. C’est dire que je l’ai fait pour continuer avant tout à honorer mon contrat moral avec l’équipe de ma région. On est sommé de laisser de côté les problèmes et les divergences pour ressouder les rangs et travailler ensemble pour le même objectif, pour sauver le club du purgatoire.

- Votre retour a coïncidé avec  l’inattendue défaite contre le RCA, un commentaire ?

- C’est très dommage, car on a tablé sur une victoire, laquelle nous aurait permis d’augmenter nos chances de sortie de crise, après notre belle prestation contre le MCA malgré l’amère défaite au bout. On a tenté de revenir contre l’Arba, mais la chance nous a tournés le dos, avec le poteau qui a, malheureusement, dévié mon tir. Je sais que la situation est critique, ce qui ne veut pas dire qu’on baissera les bras.

- Croyez-vous au maintien ?

- Au risque de me répéter, je dis que le club vit une grave crise de résultat. Notre mission consiste à renverser la vapeur sur le terrain, en nous montrant capables de réussir les résultats escomptés pour relancer le projet de sauvetage. Mathématiquement, le club garde ses chances de maintien. On fera en sorte d’éviter la perte de points à domicile et se montrer entreprenant en déplacement.

- Votre équipe aura à effectuer un périlleux déplacement à Chlef, sans vous, un commentaire ?

- J’aurais aimé y prendre part avec le reste de mes camarades blessés et suspendus, au match de Chlef, duquel nous sommes sommés de revenir avec un résultat probant. Ce qui reste dans nos cordes même si la mission sera difficile face à une équipe de l’ASO très difficile à manier dans son jardin.

L. C.

 

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