Depuis que le MCO est passé au statut professionnel, on n’a pas pris seulement pour mauvaise habitude de changer des entraîneurs en pleine saison, mais aussi des présidents. Le phénomène est même devenu récurrent, toutefois, à deux reprises alors que l’équipe était virtuellement relégable, Youssef Djebbari est propulsé à la tête du club, avec comme seul et unique objectif, celui de sauver l’équipe de la descente. Un challenge que Djebbari a toujours relevé, se targuant même d’être le sauveur du MCO, ce qui irritait ses opposants lesquels ont décidé d’opter pour une autre stratégie cette fois. «On va le laisser terminer la saison, à la fin on fera les bilans», souffle un des membres de l’opposition. D’ailleurs, lorsqu’il y a trois semaines Djebbari avait brandi la menace de démission, on n’a noté aucune réaction. «S’il voulait réellement partir, il aurait dû le faire à la fin de l’aller, maintenant c’est trop tard. Il doit finir la saison», justifiera notre interlocuteur. Même la très attendue assemblée générale du CSA (club sportif amateur), aucune demande n’a été déposée à la DJS, puisque comme tout le monde le sait, Djebbari cumule les fonctions de président du CSA et PDG de la SSPA/MCO, ce qui démontre clairement la position affichée par l’opposition, laquelle, croit-on savoir, après avoir sollicité Tayeb Mehiaoui pour l’introniser à la tête du CSA, serait en contact avec une autre figure connue à Oran pour la préparer à prendre les rênes du club dès la fin de l’actuelle saison. L’été s’annonce chaud du côté d’El-Hamri où un vent de changement soufflera certainement. Le MCO qui est un des plus grands clubs du pays, s’il veut retrouver son lustre d’antan, doit changer de main, c’est devenu inéluctable même.
Stabilité, dites-vous !
Avant chaque début de saison, dans tous les clubs, on trace des objectifs. Pour le MCO et son président Djebbari, cette saison sera celle de la transition. «On est en train de construire une nouvelle équipe, notre devise cette saison sera la stabilité à tous les niveaux», s’engage le président du MCO. Un engagement qu’il n’a pourtant pas respecté, comme en témoigne l’instabilité à la barre technique. Le club phare de l’Ouest est à son troisième entraîneur depuis le début du championnat (Solinas, Benchadli et Belatoui) et les résultats n’ont pas changé. Djebbari doit savoir que ce n’est pas un tort que de reconnaître son échec. Les pauvres supporters auxquels on a fait ôter l’espoir de voir un jour leur équipe retrouver sa santé sportive sont pour un changement radical, pas seulement des dirigeants, mais aussi des joueurs. Une fois le tomber du rideau du championnat, une grande purge s’impose et cette fois, il en faudrait bien une. Sinon, ce sera la mort définitive d’un club mythique, car il existe un fossé énorme entre le MCO et les autres grands clubs de l’élite qui se sont déjà adaptés au nouveau statut professionnel, contrairement au club oranais qui fonctionne toujours en mode amateur.
M. S.
Il veut jeter l’éponge
Dans la journée d’hier, le premier responsable du club a fait part de son désir de quitter la présidence en invoquant des problèmes de santé à ses proches collaborateurs, mais ces derniers refusent catégoriquement sa démission sous prétexte que ce n’est pas le moment d’abandonner le club et que d’autre part, il n’y avait aucun candidat potentiel qui pourrait lui succéder. Une réunion d’urgence devait se tenir en fin d’après-midi, au cours de laquelle les membres du conseil d’administration tenteront de dissuader Djebbari de quitter la présidence, on y reviendra.
On reparle d’Abdenour
D’après un proche du club, l’ancien manager Abdenour Seddik pourrait faire son retour au club prochainement, il paraît que c’est Larbi Abdelilah qui aurait fait la proposition à Djebbari en début de semaine.
M. S.
Saîdi : «La situation n’est pas aussi dramatique»
Propos recueillis par M. Stitou
Recruté cet été par le club, l’ancien arrière latéral de la JSK a souvent joué de malchance, avec des blessures à répétition qui le freinaient dans son élan à chaque fois.
- Finalement, de quoi souffrez-vous ?
- Je souffre d’un écrasement musculaire au niveau du fessier. C’est une blessure que j’ai contractée pendant la rencontre face au MCA. Au départ, les douleurs n’étaient pas fortes, ce qui m’encouragea d’ailleurs à prendre part au match suivant (réception de la JSK à Oran), en prenant la précaution de faire une injection avant le match. Voyant que mon état de santé s’était aggravé, j’ai voulu avoir d’autres avis médicaux. Ainsi, on a découvert que j’avais un écrasement musculaire au niveau du fessier et d’après l’un de mes médecins, si je continuais à jouer, je prenais le risque d’aggraver mon cas, avec des séquelles préjudiciables à tel point que la colonne vertébrale pouvait être aussi affectée.
- Cela sous-entend que votre période de convalescence sera un peu plus longue…
- Ce dimanche, j’ai appelé le Dr Brahmi Chouki (médecin du club), pour lui expliquer que ma blessure était un peu délicate, il m’a demandé alors de ramener mon dossier médical afin de vérifier si le diagnostic est exact. Toutefois, il m’a recommandé de bien se reposer pour éviter la rechute. En plus aller dans un bain maure pour chauffer le muscle tout en multipliant les séances d’ultrasons chez le kinésithérapeute.
- Pour combien de temps ?
- En fin de semaine, je retourne à Oran (il se trouve actuellement chez lui en Kabylie), on verra une fois sur place avec le médecin du club. J’espère, bien entendu, reprendre le plus tôt possible afin qu’on arrête de spéculer sur mon absence.
- Justement, avez-vous un problème avec votre employeur ?
- Je suis surpris qu’on ait spéculé sur mon absence. En réalité, je suis blessé, ce n’est pas dans mes habitudes de faire du chantage à mon club, déjà que sa situation sportive est peu reluisante. Si j’ai un problème, je sais à qui m’adresser pour le résoudre. Certes, j’étais déçu en découvrant que mon compte bancaire n’a pas été alimenté comme promis par la direction, néanmoins, ce problème je le réglerai directement avec mon employeur, il n’y a pas lieu de faire toute une histoire.
- Après la défaite de samedi à Constantine, la situation s’est un peu compliquée, non ?
- Lorsque j’ai appris qu’on avait ouvert le score, j’étais vraiment content, mais une fois que le CSC avait égalisé et l’un de mes coéquipiers a été expulsé (Aouamri, ndlr), je me suis dis que ça allait être très dur. Finalement, mes appréhensions s’étaient avérées vraies. Cependant, ce n’est pas le feu, comme on veut le laisser croire, on va redresser la situation le plus normalement du monde, ça ne vaut même pas la peine de dramatiser la situation.
M. S.
10 joueurs à la reprise
Hier matin, une séance de musculation était programmée. Une séance marquée par les absences de plus de la moitié de l’effectif. Si pour certains, il avait une raison valable, pour d’autres en revanche, ils ont tout simplement séché cette première séance. A rappeler que dans l’après-midi, un entraînement était prévu au stade Ahmed Zabana.
Belarbi a mal au dos
Belarbi, qui est l’élément le plus en forme de son équipe, s’est absenté hier matin. Renseignements pris, Belarbi avait mal au dos, souvenir d’une mauvaise chute samedi pendant le match face au CSC. Néanmoins, le portier mouloudéen promet de rejoindre rapidement ses coéquipiers à l’entraînement pour préparer le match choc de samedi face à l’USMH.
Retour à Bouakeul, la demande a été déposée
Comme nous l’indiquions dans notre édition d’hier, la direction du club souhaiterait revenir au vieux stade Habib Bouakeul pour le reste de la saison. Hier, on a eu la confirmation que la demande a été déposée il y a quelques jours à la LFP. On n’attend désormais que la suite que réservera cette instance à cette demande.
Réunion du CA hier
Le conseil d’administration devait se réunir ce lundi en fin d’après-midi, pour débattre de la situation sportive de l’équipe, devenue de plus en plus alarmante. On y reviendra.
Bourzama reprendra aujourd’hui
Victime d’une blessure aux adducteurs pendant le match de coupe face à la JSK, mardi passé, Chafik Bourzama devrait reprendre l’entraînement aujourd’hui.
Abdelilah insiste pour Sebbah
Lors de l’installation d’Omar Belatoui au poste d’entraîneur et pour l’aider dans sa tâche, on a fait appel à un autre ancien joueur du club, à savoir Benyagoub Sebbah. Celui-ci qui devait prendre ses fonctions, après le match de coupe, n’a toujours pas donné signe de vie. D’après des indiscrétions, Sebbah réclame le payement de ses arriérés, une condition que la direction ne peut satisfaire. Cependant, alors que les rumeurs disaient que la direction abandonnerait cette piste, on croit savoir que Sebbah aurait rencontré Djebbari ce dimanche et que c’est le vice-président Larbi Abdelilah qui insisterait pour que Sebbah soit intronisé dans le staff technique qui aurait organisé cette rencontre.