C’est facile de dire «que la Slovénie est une équipe faible et qu’un Sparring-partner comme celui-là ne peut en aucun cas être un véritable teste pour les Verts».

C’est aussi facile d’avancer des arguments comme «La Slovénie n’est pas qualifiée au Mondial», pour ensuite minimiser l’exploit des camarades de Nabil Bentaleb, et dire : «Qu’on ne peut pas juger notre onze national et évoluer le degré de leur aptitude à 99 jours du Mondial», sauf que  les chiffres et statistiques sont là pour nous prouver le contraire. La Slovénie, qui renferme des joueurs évoluant dans de grands clubs en Europe, a raté la qualification au Mondial de très peu. Lors des 5 derniers matchs disputés par cette même équipe, ils ont en gagné 4. Leur défense n’a encaissé qu’un seul but et c’était face à la Suisse qui est tête de série au Mondial.

 

Un but encaissé en 5 matchs !

Avant cela, les camarades de Handanovic ont battu la Turquie chez elle par deux buts à zéro, l’Islande chez lui quatre buts à deux, Chypre toujours chez lui, 2 buts à zéro, avant d’étriller la Norvège 3 buts à zéro. La seule raison qui a fait que la Slovénie ne soit pas qualifiée au Mondial 2014 est cette défaite inattendue chez elle, à Ljubljana, trois à zéro face à la Bosnie. Tout ça pour dire que les Verts ont joué, dominé et battu une équipe respectable et que mettre cette victoire des nôtres sur la faiblesse de l’adversaire est une insulte au travail accomplie depuis 3 ans, à la préparation effectuée et au talent et au mérite de notre onze national qui était tout simplement énorme face à une équipe capable de se qualifier au Mondial et facilement face à n’importe quelle groupe qualificatif dans la zone Afrique. Et puis, ceux qui disent que la Slovénie est «faible» reconnaissent, même contre leur gré, l’avancée faite par les nôtres depuis le dernier ratage en Coupe d’Afrique 2013. 

A. M.