Après la séance d’avant-hier au stade Ahmed Zabana, le milieu Seddik Berradja s’est livré à Compétition pour dire toute l’urgence d’une réaction et d’une prise de conscience en cette trêve forcée du championnat.

MC Oran

 

Entretien réalisé par L. M. Azzi

- Seddik, vous avez passé une semaine difficile après la défaire contre le CABBA…

- C’est vrai, nous avons vécu une semaine difficile à cause de cette défaite subie à Bordj contre le CABBA. Pourtant, nous avons évolué dans un contexte favorable. Le match était à notre portée, mais les choses ont pris une autre tournure, notamment après la pause. Franchement, ce match nous ne l’aurions jamais perdu si nous avions continué à jouer comme nous l’avions fait en première mi-temps. Mais bon, c’est du passé sauf que nous regrettons les points perdus.  

- Maintenant, il va falloir tourner la page et penser à la suite qui ne va pas être facile, qu’en dites-vous ?

- Oui, à quoi ça sert de penser au passé ? Néanmoins, il faut tirer les enseignements de ce match et des fautes commises. Je pense plutôt au problème mental. Parce que les joueurs ont inexplicablement perdu leur concentration pendant la rencontre. A partir de là, il faut relever la tête et faire le maximum pour retaper le moral pendant cette trêve. C’est important avant la reprise du championnat.

- Avec la possibilité d’un stage de préparation qui pourrait être bénéfique, qu’en dites-vous ?

- L’essentiel, c’est la réaction mentale du groupe, c’est très important. Avec le travail qu’il nous reste à accomplir, il faudra tout simplement s’appliquer. Il faut continuer à travailler dur. Avec un stage ou pas, seul le travail devra primer afin de donner la force qu’il faut à notre équipe. Pour le stage, seul l’entraîneur pourra décider. Il est bien placé pour ça. Comme je l’ai dit, il faut bien profiter de cette trêve avant la reprise des matches du championnat.  

- Donc vous mesurez la délicatesse de la tâche qui vous attend ?

- Et comment ! Nous sommes conscients de l’importance du rôle que nous devons jouer. Pour être clair, nous mesurons parfaitement la difficulté de la mission qui nous attend à 6 journées de la fin du championnat. Donc, il va falloir cravacher dur.

- L’entraîneur déplore le manque de combativité de certains joueurs, qu’avez-vous à dire ?

- Franchement, il est bien placé pour savoir si les joueurs manquent de combativité ou non. Entre nous, on se parle de cette situation et de cette série de résultats négatifs. On continue de parler afin de responsabiliser chacun de nous devant cette situation que nous regrettons.

- Sinon, comment voyez-vous la suite du championnat et les chances de votre équipe ?  

- Vous savez, rien n’est encore joué. Le classement n’a pas beaucoup changé après les résultats de la semaine passée. Pour le reste, il va falloir se pencher sur nos prochains rendez-vous. Les matches que nous allons jouer chez nous, il faut les gagner. Aucun faux pas ne sera permis, c’est bien clair. Car je pense que si nous parvenons à faire le plein à domicile, notre équipe sera sauvée et nous pourrons respirer. 

- Donc la balle est dans votre camp ?

- Absolument, il ne faut pas le nier. A présent, tous les regards seront focalisés sur les joueurs. Il n’y aura plus de calculs à faire sauf de se mettre tous dans le bain de la préparation afin de rester aptes aux prochains rendez-vous que nous devons négocier par les meilleurs résultats possibles. Pour être franc, je pense que l’équipe pourra assurer le maintien. Je suis persuadé que nous pourrons relever ce défi.

- C’est le vœu des supporters qui ne sont pas contents…

- Je suis désolé pour nos fans qui méritent mieux. Au vu de leur inquiétude, de leur soutien partout où nous évoluons. Ils sont tout le temps avec nous. Et c’est pour notre public que nous allons nous donner à fond afin d’améliorer les résultats de notre formation et l’éloigner un peu plus de la zone du danger.  

L. M. A.

 

Recrutement, tout est à revoir

Comme relevé dans notre édition d’hier, l’équipe fanion du MC Oran n’arrive plus à faire mieux que de lutter pour le maintien. La gestion approximative des dirigeants reste une des principales raisons.

Le recrutement est un des griefs retenus contre les gérants actuels du club phare de l’Ouest. Hormis le mercato hivernal de l’année 2006 et le marché précédant l’entame de la 1^re saison professionnelle, le recrutement s’est avéré un véritable fiasco depuis près d’une décennie. Celui entrepris l’été passé ne déroge pas à la règle, seuls un ou deux éléments ont rempli leur contrat. Aucun autre n’a justifié la «confiance» ni le talent pour lequel ils ont été engagés. Un petit bilan technique culpabilise certains joueurs et la direction qui, d’une manière ou d’une autre, a approuvé leur engagement.

Maigre bilan

A titre d’exemple et pour ne citer que ceux-là, les avants Bouaïcha et Amrane ont débarqué au club avec un bagage impressionnant eux qui ont inscrit plusieurs buts au cours de leur carrière. Avec plus de 20 matches dans les jambes, les deux ont marqué très peu de buts cette saison. 3 buts pour le premier, un de moins pour le second. Un bilan très maigre pour des joueurs dont l’engagement a dû coûter cher à la direction, exactement comme le milieu Amri Chadli. Le jeune Fekih, qui n’a certainement coûté aucun centime au club, a planté 3 buts en deux apparitions seulement (plus de 50% du total des deux goléadors cités). D’où la question qui taraude les supporters et les puristes : «Comment font-ils pour recruter ?»  

L. M. A.

Belatoui parle des matches amicaux

«Je veux affronter des clubs de Ligue 2»

Interrogé pour connaître les futurs adversaires de son équipe au stage de Beni Saf, le coach des Rouge et Blanc a affiché sa volonté d’affronter des équipes de Ligue 2. «Pour l’instant, nous n’avons aucune idée des équipes à qui nous allons nous mesurer. Néanmoins, je préfère affronter des clubs de Ligue 2 comme l’USMBA et pourquoi pas l’ASMO», a-t-il répondu au téléphone, hier.

Retour des absents, Amrane blessé

Absents à la séance de jeudi, Dagoulou, Kouriba et Mokhtar ont repris les entraînements, hier. Seuls Heriet, Nessakh et Amrane ont fait défaut. Ce dernier semble confronté à une blessure, souligne son coach. Les deux premiers seront indisponibles pour une durée indéterminée.

 

Faute de paiement des 25 millions de droits d’engagement

L’équipe de handball risque la relégation !

Une autre bavure risque de se produire au sein du club phare de l’Ouest. Cette fois, il s’agit de l’avenir de l’équipe de handball qui risque la relégation si le club refuse de payer… l’engagement. Nasreddine Bessedjrari, membre du CA et coordinateur de la section du jeu à sept, a confirmé l’information. «Effectivement, le club n’a pas encore assuré les frais d’engagement. La ligue a envoyé une correspondance dans laquelle elle invite la direction à s’acquitter de la somme de 25 millions de centimes», a souligné notre interlocuteur au téléphone, hier matin. Selon lui, l’équipe, après une relégation pour le même motif occupe la tête du classement de la division 1, l’anti-chambre de l’Excellence ! 

L. M. A.