MCO: Naït-Slimani : «J’aurais dû patienter»

Joueur très technique, cet élément joue pourtant de malchance, à chaque fois qu’il retrouve la compétition, il est stoppé par une blessure.

«J’ai esquinté ma santé. Je ressentais des douleurs atroces à chaque match

 

Naït-Slimani ne se lamente pas sur son sort, il veut juste se montrer plus prudent

 

 

De quoi souffrez-vous ?

Finalement après examen médical, on a décelé un mal au niveau de l’abdomen. Pour mon médecin traitant, les muscles sont un peu fatigués, je dois me reposer, c’est l’unique solution pour accélérer mon rétablissement.

Avez-vous remis votre dossier médical à la direction du club ?

Déjà, je tiens à signaler que le soigneur du club m’a accompagné chez le médecin. Avant de repartir chez moi à Tissemsilt, j’ai informé la direction que le médecin m’a prescrit un repos. Si je le fais, c’est pour éviter les spéculations sur mon état de santé.

Pourquoi vous insistez sur ça ?

Je sais qu’au MCO, il y a des gens qui trouvent un malin plaisir à salir les joueurs, certains ne s’empêcheront pas, par exemple, de dire que je simulerais une blessure, c’est pour cela que j’ai demandé à notre soigneur de m’accompagner lors des examens médicaux, afin qu’il constate de visu que je suis blessé.

Serez-vous prêt d’ici la reprise du championnat le 19 avril ?

Ces derniers jours, je me sens nettement mieux ; en principe, je rejoindrai l’entraînement ce mardi. Je tiens à préciser qu’au départ, j’appréhendais un début de pubalgie et ce n’est qu’une fois les examens médicaux effectués que j’ai été un peu rassuré, puisque j’ai juste besoin de quelques jours de repos pour me rétablir.

On prétend que vous êtes un joueur un peu… fragile !

Non, c’est un peu de ma faute. Alors que je suis resté pendant deux mois inactif (il a été opéré de l’appendice) sans faire de préparation, j’ai repris la compétition en forçant sur mon organisme. J’avais un peu esquinté ma santé, d’ailleurs, depuis le match contre l’USMH, je ressentais des douleurs atroces à chaque match, mais comme l’équipe avait besoin de moi, j’ai accepté de jouer et cela même au détriment de ma santé.

Reconnaissez au moins que la chance n’est pas de votre côté…

Je suis un musulman, par conséquent, je dois accepter toutes les choses qui m’arrivent, il reste six journées de championnat, j’espère que je serai épargné par les blessures.

Six journées où le MCO doit fermement batailler pour se maintenir…

Lors de ces six matches, il ne faut jouer seulement que pour glaner des points, le spectacle, ce sera pour après. Aussi, nous sommes condamnés à récolter des points hors d’Oran. Lorsque j’entends des gens dire que l’USMA fêtera son titre lorsqu’elle nous recevra à Omar Hamadi, je dis à ces gens-là « Il ne faut jamais crier victoire avant d’avoir joué un match ». On défendra bec et ongles nos chances pour se maintenir, même s’il faut reconnaître que la situation n’est pas dramatique. Après avoir assuré le maintien, chaque joueur prendra la décision qu’il veut, mais il faudrait surtout maintenir l’équipe en L1.

             M. S.

 

Heriet : «Je ne suis pas encore rétabli»

Hamza Heriet, qui se soigne depuis plusieurs jours à Alger, ne reprendra pas cette semaine les entraînements comme cela était prévu auparavant. «Malheureusement, la déchirure musculaire n’est pas totalement cicatrisée, je dois encore patienter avant de reprendre l’entraînement », indiquera Heriet qui devrait effectuer, en fin de semaine, un nouveau contrôle médical «à l’issue duquel, affirme-t-il, je serai fixé sur la date de mon retour». L’absence de cet élément se fait cruellement sentir, vu l’énorme travail qu’il effectue dans la récupération.

         M. S.

 

Les dirigeants pris au mot

 

Par M. Stitou

 

Ces derniers temps, il est surtout question d’un grand ménage qui sera opéré dans le club phare de l’Ouest cet été.

 

Les déclarations des dirigeants, à leur tête le premier responsable du club Youssef Djebbari de partir dès la fin du présent exercice, ont quelque peu calmé la vox populi qui réclame depuis longtemps un changement radical. Toutefois, l’on se demande si les dirigeants joindront le geste à la parole, ce qui n’est pas évident. Il y a même des signes indicateurs qui montrent bien que les dirigeants pourraient faire machine arrière, en continuant à sévir dans le club la saison prochaine.

 

Recrutement

Tandis que Djebbari s’est muré dans un silence qualifié d’étrange, son désormais fidèle lieutenant Larbi Abdelilah, qui a laissé entendre qu’une fois la saison finie, il vendra ses parts dans la société et quittera définitivement le club, c’est le discours tenu par ce dirigeant dans la presse, or quand il est avec ses proches il parle autrement. En effet, Abdelilah évoquerait même le recrutement qui doit être opéré lors de la prochaine intersaison, ce qui laisse croire que dans son esprit il n’est pas partant !

 

Mehiaoui

Quand on parle de la succession de Djebbari au poste de PDG de la société, le nom de Tayeb Mehiaoui revient automatiquement dans l’esprit de tous, Mehiaoui, qui laissa un bon souvenir lors de son passage à la tête du MCO en 2010/2011, dans une interview parue dans Compétition, a déclaré qu’il serait candidat seulement pour le poste de président du CSA (club sportif amateur) et si Djebbari met à exécution sa menace de démissionner à la fin de saison, qui pourrait lui succéder, alors ?

 

Naftal

Si la rue réclame un changement radical au MCO, pour beaucoup cela devrait accélérer la venue de Naftal. Toutefois, en dépit des nombreux appels qui ont été lancés pour pousser les responsables de la filiale du groupe Sonatrach à racheter le MCO, cela n’a eu aucun écho. Plus le temps passe, plus l’espoir de voir ce projet se concrétiser s’évapore.

 

Conséquences

Si Mehiaoui ne revoit pas ses ambitions et si Naftal renonce à reprendre le MCO, on se dirige vers un remake des intersaisons précédentes, à savoir une lutte pour le pouvoir qui aboutirait à la fin au… maintien de Djebbari au poste de premier responsable du club. Cependant, toutes ces péripéties auxquelles les Oranais sont habitués auront des conséquences fâcheuses, avec notamment l’échec de l’opération recrutement, puisque le temps que les différents actionnaires (ou antagonistes !) trouveront un consensus, le marché des joueurs sera vidé, soit le même scénario que les années précédentes.

               M. S.

 

Haddou s’est déplacé au stade

Le manager du club, qui ne vient que rarement assister aux entraînements de l’équipe pour des raisons qui ont été déjà évoquées, était présent hier matin à la séance d’entraînement.

 

Amri et Beradja ont repris hier

Absents à la reprise, les deux joueurs ont réintégré hier matin le groupe. A rappeler que Beradja était autorisé (il s’est rendu à Béchar pour voir un proche parent qui est malade), en revanche pour Chadli Amri, on ignore les raisons de son absence dimanche.

 

Une seule séance ce mardi

Tout comme hier, l’équipe ne fera qu’un seul entraînement ce mardi, la séance qui se déroulera à Habib Bouakeul débutera à 16h.

 

Benamar blessé

Abdelatif Benamar vient de rejoindre l’infirmerie du club. En effet, le transfuge du CRT se plaint d’une blessure musculaire, qui le contraint à prendre un repos. Le joueur a d’ailleurs informé le staff technique de son indisponibilité.

 

L’absentéisme, l’autre phénomène !

Des joueurs qui s’absentent sans raison valable, cela est devenu une habitude au MCO. Dimanche après-midi pour le deuxième entraînement, on déplorait plusieurs défections. «Il y avait plus de joueurs… espoirs que seniors sur le terrain», témoignera ironiquement un des joueurs plutôt écœuré par le manque de professionnalisme de certains joueurs. Hier matin, on déplorait encore des absences. Outre Nessakh qui continue à bouder les entraînements et dont on dit qu’il serait confronté à un différend financier avec son employeur, on a noté les absences de Mokhtar, Aouamri et Amrane.

 

 

 

Tags:

Classement