Par Sofiane Boulaouche
Management censé connaître une réorganisation officielle de ses statuts, la SSPA/USMH est toujours entre le marteau et l’enclume. Le mode managérial actuel de ce club suscite l’inquiétude. C’est l’ambiguïté et le hasard dans la maison harrachie. En dépit de tout cela, l’entraîneur en chef, Boualem Charef, et son groupe ont su tenir le bon cap. Ils ont réussi à assurer un maintien ô combien bon pour cette équipe qui a tant souffert cette saison. Le capitaine Doukha et ses coéquipiers ne cessent d’être l’objet de l’insolvabilité financière de leur direction. Leur moral d’acier ainsi que leur amour pour l’USMH leur ont permis de donner le meilleurs d’eux-mêmes afin que leur club soit au meilleur rang. De ce fait et au fil de l’avancement de la saison en cours, l’USMH a prouvé qu’elle possède un des meilleurs effectifs seniors. Que ce soit le staff technique ou les joueurs, ils étaient presque les seuls piliers du club.
La direction n’a pas su tirer profit de la bonne position sportive de son équipe. Elle continue à verser dans un management précaire de la SSPA. Transition de pouvoir pas encore faite, absence d’assiduité de paiement des salaires du personnel du club et un tas d’autres soucis qui font partie du quotidien du club. Il n’y a pour le moment aucune amélioration tangible. Bien que le club ait été approché par plusieurs hommes d’affaires pour un éventuel investissement, rien n’est fait à l’intérieur pour les attirer.
Stand-by Telle est la l’attitude de la direction de la SSPA/USMH. Bien qu’il y ait eu une nette amélioration financière au club, cela n’est qu’une solution qui s’essoufflera très vite. Une SSPA ne pourra jamais tenir ou vivre avec de la mendicité financière, ni même avec des dépenses démesurées basées sur de grandes réserves. «Une gestion paternelle» finit toujours par s’effondrer, surtout lorsqu’il s’agit d’une grande entreprise. Le meilleur remède pour l’USMH sera un investissement réel et non pas un capital qui s’éparpille dans le paiement des fortunes des footballeurs seulement. Ce n’est pas la clairvoyance qui manque, il semble que les événements politiques actuels du pays imposent à l’USMH d’attendre le nouveau Salomon qui mettra les pouvoirs de sa bague au profit des présidents des clubs.
Réunion C’est ce qui été promis à Belayat. Les dirigeants de la SSPA/USMH s’étaient engagés à tenir une réunion avec tous les actionnaires du club afin de trouver un accord consensuel qui permettrait au PDG du groupe industriel Belayat et fils de racheter des actions. Belayat Hasnaoui n’attend que le feu vert. Si cela se produit, la SSPA/USMH connaîtra une grande prospérité financière et économique. S. B.
Mécontent de sa situation, le staff technique menace de faire grève
Longtemps qu’il attend le bon geste de la part de la direction, mais en vain. Le staff technique de l’USMH n’a pas été payé depuis quatre mois. Malgré le bon travail qu’il a fourni pendant toute cette période, il n’a pas encore été rémunéré. Cette situation l’a tellement hérité qu’il décide de passer à l’action. Le staff technique de l’USMH veut contester sa situation déplorable. Aujourd’hui, il a décidé d’entrer en grève illimitée. Il veut ainsi protester contre les mauvaises conditions dans lesquelles évolue l’équipe. Les coachs des seniors de l’USMH veulent notamment insister sur le non-paiement de leurs quatre derniers salaires. Cette contestation débutera aujourd’hui. Les membres du staff ont donné un ultimatum à leur direction, jusqu’à ce soir. De ce fait, ils pourront compromettre les entraînements de cette journée, où est prévue une séance le matin et un match amical l’après-midi. Il semble que même les joueurs vont être solidaires avec eux. Néanmoins, le staff ne compte pas passer directement à l’action. Il veut d’abord laisser un petit délai d’une journée.
Le staff technique passera à l’action dès que le délai sera dépassé. La direction devra donc faire très vite afin d’éviter que cette contestation prenne une autre tournure. Faut-il le rappeler, il n’y a pas que le staff technique des seniors de l’USMH qui souffre du non-paiement de ses salaires. Même les coachs des jeunes catégories vivent la même situation depuis très longtemps. Ces derniers ont même fait grève il y a quelques semaines pour exprimer leur désarroi. Mis à part les joueurs seniors, tous les autres employés du club galèrent à cause des problèmes financiers.
S. B.
Du biquotidien hier et aujourd’hui
L’effectif harrachi garde le même rythme de travail qu’il avait lors des semaines de compétition. Hier, il a effectué deux séances d’entraînement dans lesquelles on s’est basés sur le côté physique. La première a été programmée au stade de Mohammadia dans la matinée, la deuxième dans la base de la Protection civile de Bab Ezzouar. Aujourd’hui aussi, les joueurs auront droit à deux séances de travail, une le matin et une autre dans l’après-midi. Celle de la matinée sera destinée à de multiples exercices et dans l’après-midi, il y aura un match amical contre une équipe locale du nom de Kourifa.
S. B.
Deux matchs amicaux pour samedi
Samedi, l’équipe de l’USMH disputera un match amical contre l’O Médéa. Cette dernière, qui évolue en Ligue 2, sera un très bon adversaire pour que les Harrachis puissent maintenir leur forme. Pour rappel, l’OM est 6e au classement de la L2 avec un total de 38 points, soit un retard de 8 sur le premier. Dans l’après-midi, l’USMH disputera un autre match amical. Charef scindera son effectif en deux. Cela permettra à tous ses éléments de jouer et d’être bien compétitifs avant la reprise. Ça va aussi être une aubaine pour les U21 de s’illustrer, puisque Charef convoque toujours plusieurs joueurs espoirs pour les matches amicaux. Avec cette multiplication de matches amicaux, le staff technique de l’USMH semble avoir décidé de ne pas aller en stage bloqué pour cette trêve printanière qui, rappelons-le, durera jusqu’au 19 avril prochain. L’USMH doit donc avoir une bonne alternative pour bien passer cette période vide. Cela permettra à l’équipe d’être en forme à la reprise.
S. B.
La direction résout déjà un problème
Seuls trois joueurs n’ont pas été payés
Tous les salaires des joueurs de l’USMH ont été régularisés cette semaine, excepté trois. Après une longue attente, la direction a fait une nette amélioration sur ce point-là. Après que Laïb et ses collaborateurs aient cravaché dur pendant de longues journées, voilà le résultat de leur travail qui fait son apparition. La direction a pu régler toutes ses dettes envers l’écrasante majorité de ses joueurs. Néanmoins, il reste encore trois éléments qui n’ont pas encore été régularisés. Il s’agit de Doukha, Ziane-Chérif et Aït-Ouameur. Apparemment, ces derniers doivent attendre jusqu’à la fin de cette semaine, lorsque les caisses du club seront renflouées à nouveau. La somme importante des salaires de ces trois joueurs a imposé à la direction de retarder leur paiement.
Week-end. C’est le moment que les trois joueurs, le staff technique et d’autres employés attendent afin de percevoir leur argent. Il faut dire que le club a tellement de dettes qu’il doit minutieusement rationner ses entrées financières. Les entrées précédentes étaient destinées aux joueurs ayant de petits salaires et d’autres charges aussi. Les prochaines seront pour les staffs et autres gros salaires qui commencent à s’impatienter. D’ailleurs, le reste des employés du club est mécontent de cette situation, mais ils ne veulent pas créer un climat de tension au sein du club. Ils essaient de limiter les dégâts au maximum.
Stage. Pour cette trêve printanière, il devait y avoir un départ pour un stage de préparation. La destination habituelle de l’équipe de l’USMH est la wilaya d’Aïn Témouchent. Mais la direction du club a vu que cela pourrait mettre le club dans l’embarras, en augmentant ses charges et donc ses dettes. Depuis plusieurs semaines, l’USMH réalise vraiment une course contre la montre pour sauver sa peau concernant les difficultés financières.
S.B.