CSC-Simondi : «Finir la saison en beauté»

Joint par nos soins, Simondi, a bien voulu revenir sur l’amère élimination de son équipe de la coupe de la CAF.

Voulez-vous, d’abord, nous dire un mot sur le dernier match de coupe de la CAF que votre équipe a joué et perdu sur un score large contre l’ASEC Mimosas ?

Sincèrement, nous n’aurions jamais été battus par ce large score et éliminés de la coupe de la CAF par l’ASEC Mimosas si des impondérables ne nous avaient pas pénalisés en seconde mi-temps. La preuve, bien qu’on ait entamé la partie avec deux milieux comme latéraux, Zerdab et Allag, et deux défenseurs de métier, Maïza et Berthé, nous avions fait jeu égal, durant le premier half, avec nos adversaires qui n’ont réussi à nous marquer un but que sur une erreur défensive. Mieux, nous aurions pu ouvrir, les premiers, le score si nous avions su bien exploiter les occasions que nous nous étions créées en première mi-temps.  

 

Peut-on savoir quels sont les impondérables qui vous ont pénalisés en seconde période ?

En plus de la chaleur torride et de l’humidité qui ont, vraiment, affaibli nos joueurs en seconde mi-temps, nous avons été pénalisés par les blessures de Maïza, Bezzaz, Naït Yahia et Berthé. Cela nous a contraints à remplacer, faute d’effectif, notre libero Maïza par un attaquant de métier,

Hadiouche, et notre milieu, Bezzaz, par un autre attaquant, Henaïni, et Naït Yahia par un gardien, Natèche. Ces changements, qu’on avait opérés à notre corps défendant, vu qu’on n’avait sur le banc que deux gardiens et deux attaquants, ont faussé la partie, car ils ont permis à notre adversaire de faire cavalier seul et nous marquer d’autres buts. Cela pour vous dire qu’après que nous ayons encaissé le second but, pour moi, il n’y avait plus match, car on ne pouvait rivaliser contre l’ASEC Mimosas avec une équipe qui ne comptait plus dans ses rangs qu’un seul défenseur de métier, Berthé, qui, pour votre information, a joué blessé la dernière demi-heure.

 

Et le plus beau, vous avez fait jouer, aussi, à votre corps défendant, Bezzaz, alors qu’il était blessé.

Oui, mais, sincèrement, je ne savais pas que Bezzaz était blessé. Ce n’est qu’à sa sortie prématurée du terrain et après qu’il ait subi des examens que j’ai su que Yacine ne devait pas jouer contre l’ASEC Mimosas, car il avait une fracture au péroné.

 

Elections obligent, le championnat ne reprendra que le 26 avril. Comment comptez-vous exploiter cette trêve ?

Depuis samedi passé, nous nous préparons à être prêts à bien négocier les six matches de championnat qui nous restent à disputer car, je ne vous le cache pas, on espère décrocher une place au podium bien que nous allons jouer trois de ces rencontres hors de nos bases. Et, comme d’ici le 26 avril, nous allons récupérer nos blessés Sebbah, Houri, Berthé, Maïza, Bezzaz et Boulahia, qui, pour je ne sais quelle raison, ne donne plus de signe de vie depuis 21 jours, je pense que nous serons bien armés pour finir en beauté notre saison.

 

Selon les échos qui nous parviennent de la LFP, votre équipe, à l’instar des autres clubs de Ligue 1, va être contrainte de jouer un match tous les trois jours. Cela ne vous gêne pas ?

Cela ne va pas nous gêner, car, après avoir été contraints à jouer, les deux mois derniers, plusieurs rencontres en un laps de temps très court et, après avoir même dû jouer le même jour deux matches avec deux équipes différentes et dans deux pays différents à deux reprises, on est devenus des marathoniens (rire).   

 

En attendant de récupérer vos joueurs blessés, vous avez fait appel à des espoirs pour renforcer votre effectif, voulez-vous nous dire un mot sur ces jeunes ?

Pour palier l’absence de plusieurs de nos joueurs qui sont, en ce moment, convalescents, nous avons promu deux espoirs, les arrières Nini et Zouaoui, et deux juniors, le milieu Naâmoune et l’attaquant Laouati, des jeunes de valeur auxquels on pourrait faire appel les six derniers matches de championnat qui nous restent à jouer si on a besoin d’eux.

R. G.  

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