Avant-hier, la formation du Stade Rennais, où évolue l’international algérien Fouad Kadi, a perdu la finale de la coupe de France face à Guingamp.

Le match s’est soldé sur un score de deux buts à zéro en faveur de Guingamp. L’équipe du Stade Rennais a été donnée favorite pour remporter ce trophée, mais le match a choisi le sien. L’attaquant algérien, sociétaire de Rennes, n’a pas joué. Son entraîneur, Montanier, lui préfère souvent le milieu Makoun ou l’ailier gauche Allessandrini. Cette fois-ci, en finale, le coach rennais n’a pas voulu faire confiance à Kadir qui est pourtant en super forme. Tout au long du parcours de son équipe en matches de coupe de la Ligue ou en coupe de France, Kadir n’a joué que 164 minutes en coupe de France et 52 en coupe de la Ligue, ce qui est très famélique pour un footballeur qui est sur le point de participer au Mondial.

Compétition Le championnat français prendra fin le 17 mai. Cela dit, il ne reste plus beaucoup de temps pour Kadir pour pouvoir se rattraper dans le temps de jeu. L’international algérien a joué en championnat 1745 minutes, ce qui paraît très satisfaisant à première vue. Néanmoins, ce temps de jeu concerne notamment le début de saison et quelques matches de la phase retour de la Ligue 1 française. Kadir a pratiquement participé à toutes les rencontres de L1 jouées par son équipe, mais pour la plupart d’entre elles, il jouait en tant que remplaçant. Il garde une régularité importante en championnat, mais avec des bouts de temps seulement.

Jocker Avec le Stade Rennais, Kadir ne fait que des cueillettes de minutes. C’est beaucoup mieux par rapport à ce qu’il était dans son ancien club, l’O Marseille, où il a vraiment peiné à s’imposer et se faire une place parmi les joueurs indispensables et réguliers. Par contre à Rennes, il est mieux, mais uniquement en tant que jocker. Il est mieux dans le sens où il ne chauffe plus son banc pendant tout le match. Kadir est le 12^e homme de son équipe, puisque il est toujours le premier joueur de son équipe à faire son entrée au cours de la partie.

Sélection Pour un mondialiste comme Kadir, ça aurait été mieux de faire une moisson de minutes au lieu d’une cueillette. Cela est évident, puisque dans une équipe de football, une place de titulaire, c’est souvent le joueur qui l’impose par son travail et sa rigueur, non pas l’entraîneur. Cela lui jouera sans doute un mauvais tour en sélection, puisque ses concurrents directs, tels que Soudani, Djabou ou même Feghouli sont tous sur une courbe de forme ascendante. Mis à part le peu de matches qui lui reste avec son club, Kadir devra se donner à fond pendant les stages d’avant-Mondial, afin d’avoir une lueur d’espoir de marquer des participations aux matches de la Coupe du monde. 

                                                     S. B.