Le milieu de terrain a joué pratiquement tous les matchs de la phase aller. Mais il a participé uniquement à deux matchs de la phase retour, en tant qu’arrière droit contre le MO Béjaïa et l’USM Harrach. Pour avoir de plus amples informations à ce sujet, nous avons posé la question au joueur. Celui-ci nous dit ne rien comprendre à ce qui lui arrive, alors qu’il est en bonne forme, ne s’absente jamais et travaille dur et sérieusement durant les séances d’entraînement qu’il ne rate jamais. «Je n’ai aucune idée sur les raisons qui poussent l’entraîneur à faire l’impasse sur ma participation. Il doit avoir ses raisons», déclarait Boukemacha.
Prise de bec
Pour confirmer l’information concernant le différend qu’il a eu avec Hamouche la semaine dernière, Nassim répond : «Il y a sûrement un problème. Je suis arrivé au stade trois minutes à peine après l’heure prévue pour l’entraînement. D’ailleurs, la séance n’avait même pas commencé. Hamouche m’a intimé l’ordre de repartir. L’ayant mal pris, je lui ai fait savoir que c’était la première fois que j’avais un retard, léger de surcroît et que ce n’était pas normal qu’il n’applique pas ça à d’autres joueurs.» Ceci démontre qu’il y a un profond malaise entre les deux hommes. Ce qui pousserait certainement Boukemmacha à quitter l’USMB en fin de saison étant donné que son contrat expire dans quelques semaines.
Décourager
Pour avoir la confirmation, nous avons posé la question au joueur qui, sans hésiter, répond par l’affirmative. Cet enfant du club est l’un des plus anciens, il n’a quitté sa formation que pour une demi-saison, il s’agit d’un prêt dont il a fait l’objet durant le mercato d’hiver de la saison 2012/2013, où il a été prêté au MC Oran. Ce qui fait que s’il quitte la JSMB cet été, ce sera la mort dans l’âme, car il a toutes ses attaches dans ce club qui fait partie intégrante de son histoire personnelle. «Je pense que c’est vraiment le moment pour moi de changer d’air», nous déclarait-il. Contacté par quelques managers afin de le mettre en contact avec des clubs, Nassim a gentiment demandé à ses interlocuteurs de patienter jusqu’à la fin de la saison pour penser à ce sujet et rendre une réponse définitive.
Curieux de connaître les noms de clubs qui auraient pris attache avec lui, Boukemmacha nous affirme qu’il n’a été contacté que par des agents et managers, mais pas de clubs.
En conclusion, le milieu béjaoui nous fait l’aveu qu’il ne souhaite pas quitter la JSMB à cause du fait qu’il ne joue pas, car, dit-il, ce sont des choses qui arrivent durant une carrière, mais c’est un ensemble de conditions qui entourent le club qui ne l’encouragent pas à rester.
N. B.
Le CSC vient-il cette fois-ci faire son marché à Béjaïa ?
La JSMB joue cette semaine le CS Constantine. Un match pas tout à fait comme les autres à plus d’un titre.
Premièrement, parce que la JSMB aura l’impression de jouer contre une JSMB bis puisqu’un nombre important de l’effectif du club constantinois est composé d’anciens du club béjaoui. Donc, le CSC, qui a pour habitude de faire ses emplettes de joueurs à la sortie du stade de la JSMB, comme la saison dernière ou celle d’avant, celle de 2012/2013, le club constantinois avait enrôlé pas moins de 6 ou 7 joueurs, à l’image de Bouchrit, Bellakhdar, Maïza, Si Mohamed Cédric, Derrag, Zegheli, une vraie hémorragie, surtout que ce sont des joueurs qui ont fait les beaux jours de la JSMB. C’est ce qui explique une partie de la chute libre dont a fait l’objet le club depuis le départ de Hakim Meddane. Cette situation suscite des questions, entre autres celle de la vraie cause de cette situation si bizarre aux yeux des spécialistes. Est-ce que ce sont les dirigeants du CSC qui ne viennent pas à Bejaïa pour faire leur marché pendant que tout le monde est persuadé que c’est un match comme les autres. Une autre question s’impose, celle de savoir qui des deux équipes ne fait pas les choses comme tout le monde ? Le CSC qui se déplace pour faire son marché, ou bien c’est la JSMB qui ne sait pas, ou ne veut pas, retenir ses joueurs ?
Les supporters béjaouis n’ont pas oublié que les partants n’étaient pas des moindres, car il s’agit des plus précieux, ceux qui ont été par le passé vice-champions d’Algérie les laissant aller voir sous d’autres cieux, puisqu’il ne s’agit que d’un ciel, celui de la ville des Ponts suspendus.
N. B.