La situation au sein du Mouloudia d’Oran se dirige vers une impasse tellement c’est le flou sur le plan administratif. Le départ de Djebbari, qui a démissionné de son poste de président de la SSPA, a ouvert une brèche.

Larbi Abdlilah, son vice-président, a refusé de prendre le relais contrairement à l’été 2012 quand il avait pris les commandes. Ce dernier, qui ne fait rien sans l’avis de son patron, a même exigé l’approbation de cette démission par les membres du conseil d’administration. En attendant, les choses ne bougent pratiquement plus au sein de la bâtisse mouloudéenne. Car aucun membre de ce conseil ni de la famille du club n’a osé s’approcher des commandes qui divisent les décideurs ainsi que les supporters dont l’influence dans les décisions n’est pas un vain mot. Même de l’extérieur, aucune volonté ne s’est manifestée si ce n’est l’envie de Mohamed Boulahbib qui a parlé de 40 milliards, mais qui ne fait pas l’unanimité. Et comme Tayeb Mehiaoui a tourné le dos au poste de la société du club dit phare de l’Ouest, préférant briguer le fauteuil du club sportif amateur, nul doute que le ciel de la bâtisse du Mouloudia sera certainement couvert d’une énorme grisaille. En d’autres termes, à l’heure où nous rédigeons ces colonnes, c’est l’impasse totale ! Et pour cause !

Naftal

La société pétrolière Naftal si prisée dans l’entourage des vrais amoureux du Mouloudia d’Oran constitue la véritable bouée de sauvetage. Cette société pour avoir a déjà pris les rênes de ce club est capable de mettre fin à l’impuissance et à la léthargie dans lesquelles excellent les dirigeants actuels dans la gestion. Le club des Rouge et Blanc n’a-t-il pas écrit les plus belles pages de l’histoire mouloudéenne avec à la clé trois titres nationaux plus une finale d’une coupe d’Afrique des clubs champions. Pour les vrais amoureux du Mouloudia et les puristes, l’intégration de la filiale de Sonatrach reste la solution de l’heure, voire la délivrance tant désirée et souhaitée. L’argument des bilans chiffrés exigés par cette entreprise tient-il la route. Qui empêchera les dirigeants actuels de changer d’avis et laisser les commandes à Naftal rien que pour repousser la colère de la rue acclamant l’intérêt du MCO ? Il est certain que cette issue ne pourra pas voir le jour à moins d’une urgence !

L. M. A.

 

Djadane : «J’irai au bout de mon contrat»

Adel Djadane, ancien capé de l’EN junior et ancien défenseur de l’ASMO, a gagné une place dans l’équipe type du MC Oran. Il constitue une des satisfactions dégagées par Benchadli qui l’a mis dans le bain. 

Adel, pouvez-vous faire le bilan de l’équipe première ?

Franchement, je pense que si l’équipe n’a pas préservé sa dynamique du début de saison, c’est la faute à l’instabilité dans les commandes de la barre technique. Sinon l’équipe avait bien commencé, alignant une série positive. De plus, elle a allié la manière dans sa façon de jouer. Les spectateurs ainsi que les supporters avaient du plaisir à voir jouer l’équipe qui pratiquait du beau football. Mais le changement opéré dans la barre technique a provoqué une cassure puisque l’équipe commençait à sombrer. Il a fallu attendre les dernières journées pour voir l’équipe s’aligner sur la voie des résultats positifs puisque nous avons assuré le maintien à deux journées de la fin du championnat.

Et votre bilan personnel…

Là je peux tirer plein de points positifs. Car, pour ma première année sous les couleurs du Mouloudia, j’ai eu l’honneur de disputer une finale de coupe d’Algérie avec l’équipe espoir (ndlr, contre le NA Hussein Dey). Puis je prends place dans l’équipe senior. C’est le coach Djamel Benchadli qui a été derrière ma convocation avec mon ami Hassouna (ndlr, Benchaïb). J’ai eu l’honneur de disputer matches importants comme celui contre la JS Kabylie en coupe d’Algérie. Franchement, je ne peux que me réjouir d’avoir gagné une place dans l’équipe type. Néanmoins, je sais que rien n’est acquis pour moi étant encore jeune. Je sais que je dois cravacher dur afin de rester dans l’équipe fanion. Beaucoup de travail m’attend afin de gagner la confiance de l’encadrement technique.

Le tout pour honorer votre contrat jusqu’au bout avec le club…

Ah oui, je suis lié par un contrat que je dois honorer. En clair, j’irai au bout de mon bail avec le Mouloudia. Je me sens bien depuis mon arrivée. Vous savez, je suis encore jeune. Je sais ce qui m’attend afin de continuer à taper dans l’œil de l’entraîneur. Donc, loin de moi de penser à un départ ou autre chose. Je dois encore progresser et prouver ma valeur sur le terrain. Je suis dans l’obligation de persévérer dans les entraînements et me donner à fond. C’est la moindre des choses surtout que je suis au MCO qui n’est plus à présenter malgré les problèmes qu’il vit.

Avez-vous des contacts ?

Franchement, je n’aime pas aborder un sujet pareil. Dans ma tête, je suis au Mouloudia avec qui je dois prouver et confirmer. Je dois mériter la confiance du staff technique. Donc, même si j’ai quelques contacts, je préfère me consacrer à mes performances personnelles au sein du Mouloudia afin de rester à la disposition de mon équipe.

Afin de retrouver une place dans la sélection nationale olympique…

C’est vrai, j’y pense beaucoup. Vous savez, j’ai eu l’occasion de faire partie de l’équipe nationale junior dernièrement. J’ai eu l’honneur de prendre part à de nombreux stages de préparation et à des matches avec l’équipe. Cela dit, j’attendrai avec impatience une convocation du staff technique de la sélection, incha Allah.

L. M. A.