Un match que tout un peuple attend depuis de longues semaines maintenant. Ce peuple qui nourrit l’espoir de voir, son équipe prendre le dessus, ce soir, sur une des meilleures équipes européenne. Les Verts qui ont à cœur de séduire et frapper les esprits pour leur entrée en matière, ont les moyens de bousculer ces Diables de les malmener et pourquoi pas les battre. L’espoir de voir l’Algérie l’emporter est très grand au pays. Le peuple y croit dur comme fer, les joueurs peuvent le faire. L’équipe s’est bien préparée, le groupe respire la bonne santé, à lui de montrer tout le bien qu’on pense de lui. Bon, il est clair que sur papier, ce sont les Belges qui partent avec les faveurs des pronostics, mais comme un match de football ne se joue jamais sur du papier mais bel est bien sur un terrain, nous avons milles raisons de croire que nos Verts, mûrs en cet été brésilien, ont les moyens de nous surprendre et de nous offrir cette joie que tout le pays attend. Les camarades de Sofiane Feghouli, l’homme en forme de la sélection, dans la peau de l’outsider peuvent surprendre, et quand bien même l’adversaire s’appelle la Belgique affublé d’un pseudo endiablé, nos Fennecs ne se démontent pas pour autant «Nous respectons la Belgique, sans plus» nous disait à ce propos Essaid Belkalem le rugueux défenseur des Verts. Cet après midi, en plus de toutes leurs capacités techniques et physiques, les Fennecs vont devoir mettre du cœur aussi. C’est en rentrant sur le terrain comme des affamés en ne lâchant rien. Aujourd’hui, sur la pelouse du stade de Belo Horizonte, il faudra tout donner, ne faire aucun calcul, l’issue de la première rencontre pourrait être déterminante. Au vu de ses deux dernières prestations, contre l’Arménie et la Roumanie (surtout) on est en droit d’espérer un résultat qui fera sortir tout le pays dans la rue. Rais Mbolhi et sa bande ont montré de bien belles choses dans leur matches de préparation, ils sont en mesure de rééditer ce type de prestations. En tout cas, s’il faut montrer quelque chose c’est aujourd’hui.
K. H.