Quel sentiment vous anime en voyant votre fils réussir, de par le score, la plus retentissante victoire de l’Algérie en Coupe du monde ?
Je suis naturellement très heureux pour mon enfant, mais aussi pour tout le peuple algérien.
Comment avez-vous vécu le match ?
Je vais le dire franchement, après dix minutes de jeu, j’ai senti qu’il y avait un coup à jouer. J’en ai même parlé à mon neveu qui était à mes côtés dans la tribune. Après, la suite m’a donné raison, puisque tout s’est déclenché. Je pense que le coaching a été gagnant.
Les changements de Vahid Halilhodzic ont donc été payants…
Au départ, j’avoue qu’on avait eu peur de tous les changements qui étaient annoncés. Finalement, ça s’est hyper bien passé. Cela prouve que tout le monde a sa place dans l’équipe.
Maintenant, il va falloir prendre un point contre la Russie et ce serait dans la poche. Peut-on la faire deux fois à Capello ?
Je ne sais pas, mais si on réussit à faire match nul contre la Russie, ce serait déjà pas mal. Et on passerait au tour suivant.
Vous êtes en contact avec votre fils durant ce Mondial ?
Oui, on est en contact permanent, on s’appelle tous les jours. Cette fois, après cette belle victoire, on ira direct à l’hôtel, on fera la fête. Obligé ! J’espère que toute l’Algérie sera en fête également.
H. D.
Mbarek Yebda : «C’est extraordinaire !»
Les parents d’Hassan Yebda étaient dans les tribunes, d’où ils ont pu suivre la prouesse de leur fils Hassan et de ses équipiers contre la Corée du Sud. La maman avait fière allure avec sa robe kabyle. Le papa ne l’était pas moins. Avec sa bonhomie habituelle, il n’a pas hésité à se confier à Compétition au terme de la rencontre. «C’est vraiment extraordinaire. Je crois que cette nuit, le peuple algérien ne dormira pas», nous a dit, tout heureux, le père du joueur international de l’Udinese, avant d’ajouter l’inévitable «One, two, three, viva l’Algérie !»
H. D.