Depuis que Vahid Halilhodzic est à la tête de l’équipe nationale, jamais il s’était abstenu de faire une mise en place tactique, deux jours avant une rencontre, qu’elle fut officielle ou amicale, que ce soit en Algérie ou à l’étranger.

Eh bien hier, et pour la première fois, le Bosniaque décide de changer sa façon de faire en se limitant à une séance d’entraînement très simple. En fait, une séance basée sur un travail de récupération, notamment pour les joueurs qui ont disputé le match de dimanche dernier.

Déjà, dès le début de la séance d’entraînement, l’entraîneur national décide de scinder le groupe en deux pour ce qui est du footing. Le onze de départ contre la Corée du Sud d’un côté, et de l’autre côté, les remplaçants, ceux qui étaient sur le banc. Après cela, les joueurs ont effectué les habituels exercices, à savoir les passes en triangle avec ballon, un travail basé surtout sur la technique.

Suite à cela, l’entraîneur national décide de faire une opposition, mais seulement avec les remplaçants. Tous les autres joueurs ont été priés d’arrêter la séance en se contenant de faire des étirements. C’est pour dire que Vahid Halilhodzic a consacré les deux séances d’après-match à un gros travail de récupération.

Des joueurs qui sont arrivés lundi dans l’après-midi et qui sont repartis hier en début de soirée. Beaucoup de fatigue donc que le sélectionneur national a pu déceler chez ses joueurs, d’où un programme très spécifique établi à la veille de cette finale face à la Russie demain au stade Arena da Baixada de Curitiba.

A. H. A.

Les médias russes presque absents

Si avant la Belgique, les journalistes belges étaient très nombreux à venir couvrir les séances d’entraînement et les zones mixtes des Verts, idem pour les Sud-Coréens, qui ne rataient presqu’aucune séance de nos joueurs, eh bien pour ce qui est des médias russes, on peut dire que c’est le total désintéressement. En effet, depuis l’arrivée de notre équipe nationale à Sorocaba, on a pu voir un seul journaliste russe, ce fut hier lors de la séance. Sinon, personne n’est jamais venue, sachant que le camp de base de la troupe à Capello ne se trouve qu’à une heure de route de Sorocaba.