C’est une finale avant l’heure pour les Fennecs qui vont l’aborder avec une grande motivation, car ils ont leur destin entre les mains et n’ont besoin que d’un match nul pour passer au second tour. De plus, ils ne veulent même pas penser à cette éventualité, car le seul moyen d’avoir encore plus de chances de passer, c’est de jouer carrément pour la gagne. Ce ne sera certainement pas facile pour la bande à Vahid Halilhodzic face à une équipe qui a aussi son destin en main et qui peut passer sans le moindre souci à condition de gagner. Ce sera donc une partie vraiment compliquée. Comme annoncé dans notre dernière livraison, le coach italien de la Russie devrait apporter des changements et devrait donc s’appuyer sur ses fidèles lieutenants qui représentent les maillons forts de cette équipe russe.
Les maillons forts
Dzagoev
Le milieu de terrain russe est l’une des valeurs sûres. Si lors des deux premières rencontres, il a débuté sur le banc pour ensuite prendre sa place en seconde période, il devrait cette fois-ci bel et bien démarrer la partie en tant que titulaire et faire profiter son équipe de sa fine technique et de sa belle vision du jeu. Elément essentiel, son apport a été très positif lors de ses deux entrées successives lors des deux premières rencontres. D’ailleurs, Capello a été grandement critiqué suite à sa non-titularisation, alors qu’il est l’un des plus doués techniquement.
Kerzakhov
Le seul élément de l’équipe à avoir assez d’expérience pour savoir gérer ce genre de rencontre. Le buteur du Zénith est le seul joueur des 23 Russes à avoir déjà participé à une phase finale de la compétition en Corée du Sud et au Japon en 2002. Remplaçant lors des deux premières rencontres, le joueur est pour le moment le seul buteur russe de la compétition et a sorti son équipe d’une bien mauvaise posture lors de la première rencontre face à la Corée en égalisant. Lui aussi devrait faire son apparition pour essayer de mettre en danger la défense des Fennecs. Vieux briscard et renard des surfaces, Kerzakhov sera un danger constant.
Zirkhov
Le gaucher du Dynamo Moscou est lui aussi un de ces vieux lieutenants de la sélection. En effet, élément des plus expérimentés de l’équipe, Yuri Zirkhov participe à sa toute première Coupe du monde. Si pour le moment, il n’a pas eu l’impact espéré sur le jeu, il devrait se libérer avec l’entrée en jeu de Dzagoev et avoir plus de liberté pour prendre son couloir gauche et porter le danger devant la cage de Mbolhi.
Les maillons faibles
Si la Russie dispose de qualités certaines qui peuvent aisément leui permettre de faire de belles choses, elle a, comme les autres équipes, ses faiblesses et ses maillons faibles parmi le groupe.
Akinfeev
Le portier du CSKA Moscou est l’un des flops de ce début de Mondial. Son erreur lors de la première rencontre face à la Corée a bien pesé sur le rendement de l’équipe en général. Même s’il s’est quelque peu repris sur le second match, il reste toutefois prenable et n’est pas au top psychologiquement. Un élément à prendre en considération par les attaquants algériens.
Kombarov
Avec un système à trois défenseurs lors de la dernière sortie de son équipe face à la Belgique, le défenseur russe a passé un bien sale après-midi face à la vivacité des Diables rouges et a été l’un des plus mauvais joueurs. Le joueur, qui n’est pas le plus rapide au monde, éprouve beaucoup de difficultés face aux petits gabarits et fins techniciens comme Djabou ou Brahimi.
Fraîcheur physique
Certainement le plus grand problème de la sélection russe lors de ce Mondial. En effet, les joueurs russes se démènent durant une bonne heure avant de commencer à flancher peu à peu au fil des minutes. Ce scénario était bien présent lors des deux premières rencontres, mais s’est confirmé de manière plus édifiante lors de la seconde période spécialement lors des dix dernières minutes face aux Belges qui en ont profité pour tuer le match. On l’aura remarqué lors des deux premiers matchs, les Russes se précipitent pour essayer de marquer rapidement et tuer le match, mais une fois qu’ils ne parviennent pas à le faire, ils se retrouvent dans une mauvaise posture et connaissent un grand coup de mou sur le plan physique. Autant d’éléments à prendre en considération par les Algériens à quelques heures seulement du match contre les hommes de Fabio Capello.