En tant que pur produit du RCK, vous étiez la cible de grosses cylindrées de la LI, à l’instar de l’ESS et la JSK ; comment avez-vous atterri au MOB ?
Après avoir gravé les échelons au sein de mon club formateur le RCK au point de porter le brassard de capitaine et de jouer en tant qu’électron libre, ce qui m’a permis d’inscrire 15 réalisations l’année passée, j’ai eu plusieurs contacts, en plus de celui de l’ESS, par l’entremise du président Hamar, et celui de la JSK qui me suivait depuis la phase retour du précédent exercice. Le mektoub a voulu que j’opte pour le MOB. Je ne sais pas comment j’ai signé très vite avec le club, alors que je devais étudier d’autres propositions dont celles de l’ASO et de la JS Saoura.
Pouvez-vous être plus explicite ?
Dès mon arrivée au stade, un groupe de supporters, visiblement mis au courant de mon arrivée, m’a accosté pour m’inciter à m’engager avec le MOB. Les connaissant de réputation, leur attachement au club et l’amour qu’ils vouent aux couleurs de leur team étaient pour moi des garanties suffisantes, en plus du langage franc de la direction et la présence d’un éducateur comme cheikh Amrani à la tête de la barre technique, pour mon engagement. Sans omettre l’honneur de porter le maillot du club le plus populaire à Béjaïa pour un Kabyle comme moi.
Votre statut a changé par rapport au RC Kouba ; vous n’éprouvez pas de regret ?
Ce n’est pas facile de perdre d’un coup tous les privilèges que j’avais avec le RCK, où j’étais le plus important joueur de l’équipe ; je bénéficiais d’une très grande marge de manœuvre sur le terrain, j’étais un élément qui travaille dur pour figurer sur la liste officielle, mais en tant que professionnel, je pense avoir dépassé tout cela. Je bosse dur pour progresser et convaincre le coach que je peux apporter un plus à l’équipe.
Justement, le coach Amrani était content de votre rendement face au MCA. Il a laissé dire que vous aurez plus de temps de jeu à l’avenir, la balle est ainsi dans votre camp, n’est-ce pas ?
Lorsque le coach Amrani m’a demandé de jouer comme je le fais aux entraînements, j’ai vite compris que je devais saisir ma chance, j’étais sur le bon chemin. Ce qui explique la hargne et la rage de vaincre avec lesquels j’ai abordé les 20 minutes de jeu sur le terrain contre une très bonne équipe du MCA, il faut le signaler. Je compte redoubler encore plus d’efforts aux entraînements, le seul cadre pour convaincre le staff technique et avoir la chance de jouer en officiel.
Vous êtes contraint au repos forcé avec la trêve qui intervient après le match nul ramené de Sétif face à l’ESS, qu’en dites-vous ?
Tous les clubs sont concernés par la trêve, donc on fera avec. Je pense qu’elle sera bénéfique pour nous dans la mesure où la reprise de la compétition se fera contre le leader, le CSC. Nous aurons ainsi plus de temps pour bien préparer la joute et la gagner surtout.
Après cinq matchs nuls d’affilée, il est temps de réapprendre à gagner, non ?
Même si le parcours que nous avons réalisé depuis le début de la saison est plutôt positif, avec le statut honorifique du seul club invaincu du championnat en compagnie de l’ESS, je pense qu’il est temps de renouer avec le succès, et surtout de gagner notre premier match à domicile pour confirmer le rendement, de loin meilleur, de l’équipe sur le plan technique. Ce sera difficile face au CSC, mais face à l’impatience des Crabes, je pense que nous n’avons pas d’autres choix que de garder les trois points chez nous.
Un dernier mot …
Je demande aux supporters de croire en cette équipe et de continuer à la soutenir comme ils le font admirablement en déplacement et à domicile. Je connais bien l’influence des Mobistes puisque trois années auparavant, j’ai gagné avec le RCK au stade de l’Unité maghrébine (1-2) avec l’aide justement des Crabes, qui étaient contre leur club, alors qu’au match retour à Benhadad, ils se sont déplacés en masse et ont aidé leur équipe à prendre sa revanche (0-1). C’est dire que l’équipe est sommée de gagner la confiance des Crabes. J’espère que face au CSC, on mettra fin à la série des matchs nuls et qu’on fêtera la première victoire à domicile.
C. L.
ES Ighzer Amokrane-MO Béjaïa en amical aujourd’hui à 16h00
Le MO Béjaïa se rendra aujourd’hui à la ville historique du congrès de la Soummam Ighzer Amokrane pour en découdre, en amical, avec l’équipe locale, l’ESIA, en prévision de la rencontre face au leader le CSC, la semaine prochaine au stade de l’Unité maghrébine, dans le cadre de la 7e journée du championnat de la LI Mobilis. Une joute qui tombe à pic pour le staff technique béjaoui en quête de matchs amicaux pour meubler le vide inhérent à l’arrêt forcé du championnat.
Le départ à 14h00
Les protégés d’Amrani prendront le départ vers la ville d’Ighzar Amokrane à partir du siège du club sis au stade de l’Unité maghrébine à 14 heures, en direction du stade communal d’Ouzellaguene qui abritera la joute, dont le coup d’envoi sera donné à 16 heures.
Le match devait se jouer l’année passée
Apres avoir décliné aimablement l’invitation du club local d’Ighzer Amokrane de participer au match inaugural du stade communal d’Ouzzellaguene à cause de la coïncidence de la date du match avec un match important des Mobistes pour le maintien en L1 l’an dernier, la direction béjaouie a rappelé son homologue d’Ighzer Amokrane pour programmer la joute aujourd’hui, et ce, au grand bonheur des Mobistes de la vallée de la Soummam attendus en nombre.
Le groupe au complet
C’est avec un groupe au complet que le Mouloudia de Béjaïa donnera la réplique aujourd’hui à l’ES Ighzer Amokrane. Une aubaine pour le coach Amrani de faire tourner son effectif, ce qui lui permettra de donner plus de temps de jeu à l’ensemble de ses éléments.
C. L.
Mise au point :
Suite à l’article paru dans votre édition du 9 octobre 2014 à la page 14 sous le titre « Ghimouz, sur le départ», nous vous prions de bien vouloir insérer la mise au point suivante :
«Ghimouz fait du bon travail avec nous. On lui a renouvelé notre confiance lors de la dernière réunion que nous avons tenue avec lui.»
La direction du MO Béjaïa