Joint par les journalistes de la chaîne qatarie cryptée, le concerné a accepté de répondre aux questions. C’était l’occasion pour lui de faire un état des lieux et surtout de donner plus d’explications par rapport à tout ce qui se passe et notamment la sortie de la CAF qui a assuré que pour le moment il n’y avait pas de changements prévus dans la programmation de la plus grande compétition continentale. «Pour éclairer l’opinion publique, il faut savoir que la demande que nous avons introduite concernant le report de la CAN 2015 est strictement basée sur le rapport remis par l’Organisation mondiale de la santé sur la propagation du virus Ebola. D’ailleurs, cette instance a tiré la sonnette d’alarme car il y a des chiffres qui font peur. Je tiens à rappeler que nous avons recensé jusqu’à maintenant 8000 cas avérés de cette maladie qui touche l’Afrique dont 50% sont mortels. Selon les prévisions de l’OMS, le virus va se propager encore durant les mois à venir pour parvenir à 20 000 cas. Cette donne nous fait réfléchir et on doit assumer nos responsabilités. Les conditions ne sont pas réunies pour assurer un bon déroulement de cet évènement qu’est la CAN car certains joueurs risquent de ne pas participer aux matchs et les supporters ne risquent pas de venir au stade. Notre priorité, c’est la bonne santé. Avec les responsables de la CAF on a convenu d’une rencontre pour aborder le sujet et confirmer le report de la compétition.»
«Tout sera clair après la rencontre avec les responsables de la CAF»
Interrogé sur la suite à donner si la compétition était reportée d’un, voire de deux mois, le concerné réplique : «Aujourd’hui, le report de la compétition est suspendu aux décisions de l’OMS. Si on doit attendre une ou deux années, on le fera. Nous avons une mission, c’est la santé des peuples et on ne peut pas prendre un tel risque. L’OMS met en garde contre tout rassemblement populaire qu’il soit sportif ou tout autre, surtout en Afrique où le virus a gagné du terrain. On se doit de prendre tout en considération.»
I. Z.