«Les supporters connaissent ma façon de travailler. Je ne suis pas sorti du piège d’Al Wihda pour en retomber dans un autre. J’ai enregistré 4 victoires et 2 nuls en 6 matches avec le club saoudien, mais mon comportement et ma façon de voir les choses ne leur ont peut-être pas plu. Moi, je ne crois qu’au travail.»
«Je ne veux que l’estime que j’ai auprès des supporters s’évapore» Même si la direction de la JSK décide de relancer sa piste, Menad déclinera son offre. Il ne veut polémiquer avec personne, mais il veut que l’image qu’ont de lui les supporters reste toujours la même. «Je ne veux pas que l’estime que j’ai auprès des supporters s’évapore. Je veux que cette image qu’ont la plupart des fans de moi reste toujours la même.»
«Je ne fais pas dans le bricolage et le favoritisme»
Respecté par ceux-là mêmes qui ne l’aiment pas, Menad n’est pas de ceux qui s’empressent à dire oui lorsque les dirigeants d’un club le sollicitent. «Je travaille toujours d’une manière professionnelle. J’impose une certaine rigueur, mais je suis quelqu’un de juste. Je ne crois qu’au travail. Je ne fais pas dans le bricolage ou le favoritisme.»
«Ma vision de voir les choses dérange»
Avant même qu’il ne rentre au pays, l’annonce de la venue de Menad à la JSK a suscité une certaine polémique. Tout en évitant de verser dans la polémique surtout après son pèlerinage à La Mecque, Menad déclare : «Ma vision de voir les choses dérange. Moi, je ne crois qu’aux vertus du travail. J’ai toujours été correct avec les joueurs et je n’ai jamais fait dans le favoritisme.»
«Pour que la JSK retrouve le sommet, il est temps de voir les choses en face»
Sans chercher à polémiquer avec qui que ce soit, l’ex-canonnier des Canaris et de l’équipe nationale se dit peiné par ce qui se passe à la JSK. «La JSK est la vitrine de notre football. Lorsqu’elle était au sommet, notamment dans les années 80, le niveau de notre football était au sommet. Si on cherche maintenant à ce que la JSK retrouve les sommets, comme ce fut le cas durant les années 80, il est temps de voir les choses en face. Il suffit juste d’avoir une réelle volonté.»
«Je suis très touché par l’attitude des supporters»
L’entraîneur Menad a beaucoup de respect pour les supporters kabyles. Même s’il a quitté le club depuis plusieurs années, son aura auprès de ces fans n’a pas changé. Réclamé par la plupart d’entre eux, il affirme : «Je suis très touché par le soutien des supporters. Mais comme je vous l’ai déjà dit, je veux qu’ils gardent toujours la même image de moi. Je suis aussi peiné par ce qui se passe dans l’équipe.»
«Je suis né JSK»
Même s’il a quitté le club depuis plusieurs années, Menad reste toujours un supporter de la JSK. Il l’aime d’un amour sincère, et cela contrairement à certains qui disent qu’ils aiment la JSK, mais pour servir leurs propres affaires seulement. «Vous savez, je suis né JSK. Dans ma famille, on supporte tous la JSK à l’exception de mon frère aîné qui est un supporter du MCA. J’ai lutté et combattu pour la JSK, mais j’avoue que la JSK me l’a redonné.»
«Seul Samy Idrès m’avait contacté»
Comme nous l’avons rapporté dans l’une de nos précédentes éditions, Menad n’a pas été relancé à son retour en Algérie. «Le seul qui m’avait contacté lorsque j’étais en Arabie Saoudite, c’était Samy Idrès, mais je lui avais dit que je suis à La Mecque.»
«Je ne vous avais fait aucun démenti»
L’entraîneur Djamel Menad auquel nous avons demandé, s’il avait réellement affirmé lorsqu’il était en Arabie Saoudite qu’il n’avait accordé aucune déclaration à notre journal, s’est montré surpris. «Je ne vous ai fait aucun démenti. J’avais juste dit que certains journalistes écrivaient n’importe quoi. Il y avait quelques-uns qui me faisaient dire des choses que je n’avais pas dites.»
N. Boumali
«Je vais me faire opérer au genou», l’ex-canonnier des Canaris et de l’équipe nationale ne reprendre du service de sitôt. Et pour cause, il subira prochainement une intervention au genou. «Je vais me faire opérer au genou et après on verra», a-t-il répondu à la question relative à son avenir.