Le Mouloudia olympique de Béjaïa a profité de la venue du CSC, avant-hier, pour mettre fin avec l’art et la manière à la série de 5 matchs amicaux, enregistrés depuis le début de la saison, dont deux au stade de l’Unité maghrébine, face à la JS Saoura (1-1) et le MCA (2-2).

 Les camarades du patron de l’équipe, Nassim Dehouche, poussé par un public en or, acquis à leur cause, ont relevé le défi en disposant du leader avec l’art et la manière (deux buts à zéro).

 

C’est une victoire avec le cœur que les capés de l’entraîneur en chef, Abdelkader Amrani, ont offerte aux Crabes, qui ont fêté longuement le précieux succès, qui confirme sur le terrain le retour du tombeur des grosses cylindrées du championnat de la L1 Mobilis.

 

Imbattable, le MO Béjaïa, en plein boom, est le seul club du championnat invaincu après sept journées. Un exploit de plus pour le club le plus populaire à Béjaïa, qui évolue avec une équipe renouvelée à 80%, et surtout un quatuor défensif relooké à 100%, et qui est une des forces du club.

 

Le déclic, avec le précieux succès à domicile, le premier de la saison face au CSC, un club pour dire vrai, qui réussit au MOB, après la belle victoire de l’année passée, est désormais amorcé par Sidibé and Co. Ces derniers, qui couraient après ledit succès, peuvent pousser un ouf de soulagement et respirer un peu après la forte pression d’avant-match contre le CSC, qui a lourdement pesé sur leurs épaules.

 

Après deux jours de repos, amplement mérité, pour avoir procuré autant de joie à la famille mobise, les protégés du duo Amrani-Boussaada reprendrons les entraînements avec le moral gonflé à bloc, aujourd’hui à 16h au stade de l’Unité maghrébine.

 

Mebarakou, le néo-international mobiste, manquera cet après-midi à l’appel, puisque le central de charme béjaoui effectuera son premier regroupement avec l’EN A. Zizou sera, ainsi, le seul absent du groupe, alors que le portier Smaïl Mansouri effectuera un travail en solo en marge de la reprise.

 

Dès demain, le staff technique du MOB augmentera la charge de travail en prévision du prochain match du championnat, en programmant une séance de musculation le matin à 8h, avec deux groupes, avant d’attaquer le volet technico-tactique l’après-midi au stade de l’Unité maghrébine.

 

Le CRB, prochain adversaire du MO Béjaïa, en mauvaise posture après sa défaite du derby algérois face au NAHD, ne va pas se permettre un autre faux pas samedi, une situation qui confirme la périlleuse mission des Mobistes pour conserver leur invincibilité dans le chaudron du 20-Août-1955. Ainsi, les Béjaouis ont mis le match du CRB en ligne de mire depuis hier, en tablant sur une préparation de bonne facture pour confirmer le dernier succès et prouver encore une fois que le MO Béjaïa voyage bien.

C. L.

 

Plus de peur que de mal pour Rehal Le second meilleur buteur du MOB, Fawzi Rahal, auteur de l’ouverture du score pour son équipe sur penalty avant-hier contre le CSC, évacué en urgence à l’hôpital après son remplacement forcé, après la blessure contractée à la suite d’un violent contact avec un défenseur du CSC. L’enfant de Sidi Aïch n’a rien de grave, selon le chargé de communication du club, Zahir Hamour, que nous avons joint hier au téléphone pour avoir des nouvelles du joueur, a tenu à rassurer les Mobistes : «Rehal a reçu un violent coup aux côtes lors d’un contact avec un défenseur du CSC, il a eu tellement mal que son transfert à l’hôpital a été inévitable. Dieu merci, la radio et les examens médicaux n’ont rien révélé de grave. Plus de peur que de mal, et Rehal sera d’attaque aujourd’hui à la reprise.»

Rehal : «Dieu merci, je n’ai rien de grave»

L’attaquant Fawzi Rehal confirme lui-même qu’il n’a rien de grave : «Je suis soulagé d’apprendre que je n’ai rien de grave, Dieu merci. Sur le coup, j’ai cru au pire avec une fracture aux côtes.»

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Il compte deux réalisations et une passe décisive

Même s’il n’a pas eu le rendement escompté avant-hier, contre le CSC, Fawzi Rehal a été efficace en inscrivant le premier but de son équipe, en transformant avec succès le penalty sifflé par l’arbitre Bessiri, après que le défenseur Grabessi ait contré de la main le bolide Dehouche, dans  sa zone de réparation. Rahal compte ainsi deux réalisations après celle contre l’ESS, une journée auparavant, et une passe décisive face au MCA, dans le but inscrit par son complice, Ferhat.

Rahal, qui défend son titre de meilleur buteur de l’équipe, est devancé par l’attaquant malien Ballo Salif, auteur de trois buts.

C. L.

 

Dehouche, impérial, ouvre son compteur buts

Le plus ancien élément du MO Béjaïa, Nassim Dehouche, en pleine forme en ce début de saison, a réalisé son meilleur match avant-hier contre le CSC. L’ex-Canari, incontestablement l’homme du match, a imprégné la rencontre de sa touche, avec son expérience, son calme impérial et sa clairvoyance dans le jeu, et en étant le meilleur passeur décisif du club à l’origine de la passe du but de Ballo, contre le MCA, et Rehal, face à l’ESS. L’enfant du quartier Targua Ouzemmour, un fief des Crabes, Nassim Dehouche, s’est permis, lui, le luxe en plus de son match référence contre les Sanafir, d’ouvrir son compteur buts en signant une belle réalisation dans les bois du gardien international clubiste, Si Mohamed Cédric.

C. L.

 

Sidibé-Messaoudi, la révélation du match

En plus du capitaine modèle mobiste, Nassim Dehouche, l’homme du match héroïque gagné par deux buts à zéro face au CSC, deux éléments de l’équipe type gagnante du coach Amrani ont tiré leur épingle du jeu. Il s’agit du solide demi-récupérateur malien, Soumaila Sidibé, qui a réussi le match parfait en se montrant très généreux à l’effort. En plus de sa mission de demi-récupérateur réussie, a muselé le maître à jouer clubise de rechange, Samer, en l’absence d’Alleg blessé. De son côté, le longiligne stoppeur du MO Béjaïa, Massaoudi, a marqué avant-hier officiellement son territoire. Le géant Messaoudi, auteur d’une joute sans faute, forme avec son complice, le néo-international Zidane Mebarakou, égal à lui-même, une charnière centrale très complémentaire et la mieux indiquée pour le coach Amrani, visiblement satisfait de sa production.

C. L.