Peut-on revenir sur les raisons de votre départ de Béjaïa ?
Il faudrait les demander aux responsables du club. Quand on parle de limogeage, cela laisse supposer qu’il y a eu de mauvais résultats. A mon avis, ce n’est pas le cas puisque le club est 2e, avec 19 peints, à 2 longueurs du leader. C’est loin d’être catastrophique. Il ne faut pas oublier que j’ai commencé le travail à la JSMB le 21 juillet, donc en retard, que le recrutement avait été déjà fait. On a travaillé dans l’urgence. En 3 mois il est impossible d’avoir une connaissance parfaite de l’effectif et trouver les meilleures formules. Malgré tout, on a réalisé un parcours appréciable. Je défie quiconque, dans les mêmes conditions, mettrait la JSMB en tête du classement, après11 journées, sans le moindre faux pas à domicile. C’est impossible, nul n’arrivera à le faire.
N’avez-vous pas l’impression que la direction du club ait cédé à la pression des supporters ?
C’est certain. Une partie du public a eu un comportement irrespectueux, on a sali l’image de la JSMB en insultant les joueurs et l’entraîneur. Lors des derniers matches, il y a eu des jets de pierres dans mon vestiaire, on s’en est pris à moi de manière vulgaire, c’est inadmissible. Le football actuel est malheureusement ainsi fait. Après le match de Saïda, certains énergumènes sont venus au stade pour gêner l’entraînement et mon éventuelle présence. Heureusement, je n’y étais pas parce qu’il y aurait sans doute eu des débordements, de part et d’autre. Je me trouvais en France, suite à un repos de 3 jours qu’on s’était accordé.
Vous l’avez échappé belle…
Peut-être qu’on m’aurait agressé ? Je n’y étais pas, je ne fais rien pour entacher l’image du doyen des clubs kabyles. Malheureusement, certains pseudo-supporters le font. Certains membres du comité de supporters sont peut-être derrière tout ce qui se trame contre la JSMB. La rue décide. Maintenant, quel que soit le successeur de Fergani, même si on ramène Mourinho ou si on demande à Ferguson de revenir sur le terrain, la rue décidera encore. Il ne faut pas s’attendre à ce que la JSMB gagne tous ses matches, c’est impossible.
Est-ce que vous en voulez à la direction de la JSMB ?
Bien que nous ayons réglé la séparation à l’amiable, j’en veux effectivement à la direction du club. La logique aurait été d’attendre la fin de la phase aller et de faire un bilan qui aurait déterminé la suite. Mais bon, moi, je ne m’accroche pas, je pars la conscience tranquille. J’avais 26 joueurs, dont deux espoirs, ils ont tous joué. Après, j’aligne ceux qui le méritent, je ne le fais pas en fonction de leur origine. La rue a malheureusement son mot à dire, là elle a dit plus que son mot ! La situation était loin d’être catastrophique. C’est clair, pour atteindre un tel degré de violence, il y a eu de la manipulation. Fergani est parti, il a laissé le club second, j’espère que celui qui le remplacera réussira à faire accéder la JSMB en Ligue 1. Il ne faut juste pas oublier que sont les 3 premiers qui accèdent, pas seulement le premier.
H. D.
Fergani : «J’en veux à la direction de la JSMB»
Ali Fergani n’est plus l’entraîneur de la JSMB. Il s’exprime pour la première fois sur le sujet.
Peut-on revenir sur les raisons de votre départ de Béjaïa ?
Il faudrait les demander aux responsables du club. Quand on parle de limogeage, cela laisse supposer qu’il y a eu de mauvais résultats. A mon avis, ce n’est pas le cas puisque le club est 2e, avec 19 peints, à 2 longueurs du leader. C’est loin d’être catastrophique. Il ne faut pas oublier que j’ai commencé le travail à la JSMB le 21 juillet, donc en retard, que le recrutement avait été déjà fait. On a travaillé dans l’urgence. En 3 mois il est impossible d’avoir une connaissance parfaite de l’effectif et trouver les meilleures formules. Malgré tout, on a réalisé un parcours appréciable. Je défie quiconque, dans les mêmes conditions, mettrait la JSMB en tête du classement, après11 journées, sans le moindre faux pas à domicile. C’est impossible, nul n’arrivera à le faire.
N’avez-vous pas l’impression que la direction du club ait cédé à la pression des supporters ?
C’est certain. Une partie du public a eu un comportement irrespectueux, on a sali l’image de la JSMB en insultant les joueurs et l’entraîneur. Lors des derniers matches, il y a eu des jets de pierres dans mon vestiaire, on s’en est pris à moi de manière vulgaire, c’est inadmissible. Le football actuel est malheureusement ainsi fait. Après le match de Saïda, certains énergumènes sont venus au stade pour gêner l’entraînement et mon éventuelle présence. Heureusement, je n’y étais pas parce qu’il y aurait sans doute eu des débordements, de part et d’autre. Je me trouvais en France, suite à un repos de 3 jours qu’on s’était accordé.
Vous l’avez échappé belle…
Peut-être qu’on m’aurait agressé ? Je n’y étais pas, je ne fais rien pour entacher l’image du doyen des clubs kabyles. Malheureusement, certains pseudo-supporters le font. Certains membres du comité de supporters sont peut-être derrière tout ce qui se trame contre la JSMB. La rue décide. Maintenant, quel que soit le successeur de Fergani, même si on ramène Mourinho ou si on demande à Ferguson de revenir sur le terrain, la rue décidera encore. Il ne faut pas s’attendre à ce que la JSMB gagne tous ses matches, c’est impossible.
Est-ce que vous en voulez à la direction de la JSMB ?
Bien que nous ayons réglé la séparation à l’amiable, j’en veux effectivement à la direction du club. La logique aurait été d’attendre la fin de la phase aller et de faire un bilan qui aurait déterminé la suite. Mais bon, moi, je ne m’accroche pas, je pars la conscience tranquille. J’avais 26 joueurs, dont deux espoirs, ils ont tous joué. Après, j’aligne ceux qui le méritent, je ne le fais pas en fonction de leur origine. La rue a malheureusement son mot à dire, là elle a dit plus que son mot ! La situation était loin d’être catastrophique. C’est clair, pour atteindre un tel degré de violence, il y a eu de la manipulation. Fergani est parti, il a laissé le club second, j’espère que celui qui le remplacera réussira à faire accéder la JSMB en Ligue 1. Il ne faut juste pas oublier que sont les 3 premiers qui accèdent, pas seulement le premier.
H. D.
Sans la Protection civile, on le somme de faire jouer le match
Lors du match JSB Heranfa-CMA Medjadja, dans le cadre du championnat de wilaya de Chlef, on a enregistré l’absence de la Protection civile. L’arbitre de la rencontre l’a même signalée sur la feuille de match, ce qui devait donner match perdu pour l’équipe locale. Selon une source sûre, le président du club local aurait alors appelé le président de la Ligue concernée pour l'en informer. Ce dernier serait ensuite intervenu auprès de l'arbitre pour le sommer de faire jouer la rencontre, en dépit de la défection des services de la Protection civile. L'arbitre se serait aussitôt exécuté. Il aurait carrément déchiré la feuille de match pour en confectionner une autre. Le match s'est joué donc sans la présence de la Protection civile, le score a été 1-1.
2 arbitres jouent à «Laâb H’mida oua racham H’mida»
Bendriss et Lakehal sont deux arbitres qui officient en Ligue 2. Rien d’anormal jusque-là. Il se trouve qu’en parallèle, l’un est premier vice-président de Bourkika et l'autre secrétaire général de l'EB Hadjout, soit deux relevant de la… LRF Blida ! Revoilà l’histoire de «Laâb H’mida laâb oua racham H’mida», qui refait surface. La FAF devrait se pencher là-dessus, d’autant plus qu’il est très facile de vérifier la chose…