Avec plus de trois milliards à payer, le club phare de l’Ouest est sommé par la CRL de régler ses dettes dans les plus brefs délais.

Faute de quoi, le MCO sera interdit de recrutement lors du mercato hivernal qui s’ouvre prochainement. Cette donne contrarie les calculs de l’actuelle direction qui espère renforcer son effectif avec des joueurs qui peuvent ramener un plus afin que l’équipe puisse atteindre son objectif de finir dans le haut du classement le championnat afin de tourner la page du passé où le MCO, pendant de longues saisons, jouait chaque fois sa survie parmi l’élite professionnelle.

 

 

3 recrues, mais…

Alors que la LFP a décidé que les clubs n’auront droit qu’à un nombre limité de recrues pendant le mercato hivernal, celui de trois joueurs seulement, le MCO, qui a libéré deux joueurs déjà, en l’occurrence Benatia et Bahloul, alors que le troisième, à savoir Saïdi (voir encadré) devrait connaître un sort identique, la question qu’on se pose est : le MCO aura-t-il le droit de recruter cet hiver ? Admettons que la LFP ne lève pas cette interdiction, le staff technique risque de se retrouver avec un effectif juste.

 

Des solutions

Pour éventuellement dénouer la situation, la direction doit trouver des solutions pour alléger la dette. On a appris à cet effet que l’ancien président, Youssef Djebbari, a été contacté pour fournir des informations concernant les joueurs de l’ancien effectif qui ont saisi la CRL pour empocher leur dû. A titre d’exemple, on croit savoir que trois joueurs à eux seuls (Aouamri, Amri et Aoued) attendent près de 1,8 milliard, ce qui paraît énorme comme chiffre. «Ce montant peut être revu à la baisse si l’ancienne direction nous remet les documents qui sont en sa possession», lâche un proche de l’actuelle direction.

M. S.

 

A propos de la résiliation de son contrat

Saïdi : «On ne m’a rien notifié»

Mardi, le président Ahmed Belhadj avait déclaré que le contrat de Saïdi sera résilié dans la journée et que celui-ci ne fait plus désormais partie de l’effectif du MCO. 24 euresh après, Saïdi n’a rien reçu de la part de la direction. «Jusqu’à l’heure où je vous parle (12h, hier), je n’ai reçu aucune notification de la direction», nous apprendra Ilyès Saïdi, qui ajoutera : «Cet après midi, je me rendrai à l’entraînement, car je me considère toujours comme un joueur du MCO.» «Mardi, je n’ai fait qu’exécuter un ordre de l’entraîneur qui m’a demandé d’aller voir le président, sinon, je me serai entraîné avec le groupe.» Selon les dernières informations, Saïdi, dont le nom figure sur la liste des éléments qui seront libérés cet hiver, ne recevra pas dans l’immédiat sa lettre de libération. «Ce serait, regrette l’ancien défenseur de la JSK, dommage de quitter le club, alors qu’il me reste six mois de contrat. J’aimerais aller jusqu’au bout de ce contrat», souhaite-t-il.

M. S.

 

Il a été empêché de s’entraîner

Saïdi n’a pas pu s’entraîner avec le groupe, hier. Il s’est présenté à Zabana vers 15h pour prendre part à la séance, mais le coach lui a interdit de se joindre au groupe en lui expliquant que le président lui a signifié qu’il ne faisait plus partie de l’effectif du MCO.

 

Heriet : «Cette fois, on va à Béchar avec un autre état d’esprit»

 

Le fougueux milieu récupérateur mouloudéen pense que son équipe est prête pour réaliser une bonne performance dans ce match de la reprise à Béchar.

 

Vous renouez avec la compétition ce samedi…

Evidemment, il n’y a guère mieux que la compétition officielle, on a hâte de se retremper dans l’ambiance du championnat. Pendant quinze jours, on s’est entraînés sérieusement avec comme but d’enchaîner des résultats positifs.

 

(On le coupe) Mais à l’extérieur, l’équipe n’a pris qu’un seul petit point…

C’est vrai qu’hors d’Oran, on n’a ramené qu’un nul (USMA-MCO1/1) cependant, notre parcours en championnat demeure quand même positif, avec cette honorable troisième place que nous occupons au classement. Une place qu’on ne va pas lâcher facilement (rires !).

 

Pendant cet arrêt, vous n’aviez livré qu’un match d’entraînement, de surcroît contre les U21 du club, n’est-ce pas peu pour garder le rythme ?

Je ne pense pas, vu la forme qu’affiche le groupe, que cela va poser problème. On a livré une rencontre d’entraînement contre les U21 du club, lors de laquelle le coach a testé des joueurs dans d’autres postes ; il voulait avoir une idée sur les capacités de chaque joueur.

 

Vous a-t-il suggéré de jouer au poste d’arrière latéral ?

Honnêtement, je ne peux jouer dans ce poste, je n’ai pas les réflexes d’un arrière latéral. Si je pouvais le faire, je n’aurai pas dit non, car, pour moi, l’intérêt de l’équipe passe avant le mien.

 

Revenons au match de ce samedi. La dernière production  du MCO à Béchar n’est pas un bon souvenir pour les supporters…

Je n’avais pas joué ce match, car j’étais blessé. Certes, la défaite était amère ce jour-là, mais un match ne ressemble jamais à un autre et puis, on se présentera après-demain avec un état d’esprit totalement différent. On sent que l’équipe est en mesure de faire un meilleur résultat.

 

Que vous inspire cette équipe ?

Le secret de la réussite de la JSS est incontestablement la stabilité ; cette équipe roule pratiquement avec le même effectif depuis plus de deux ans. Hormis Beldjilali, elle a gardé tous ses joueurs, ce qui a créé un bloc collectif difficile à bouger. Malgré les récentes défaites enregistrées en championnat, c’est une équipe qu’on respecte beaucoup.

M. S.

 

Bencheikh promu en seniors

Cet élément polyvalent a été promu avant-hier dans l’effectif des seniors. Bencheikh Abdallah, qui évoluait la saison écoulée à l’USMH, entend saisir sa chance pour rester dans l’effectif senior.

 

La promesse de Cavalli

L’entraîneur en chef du MCO a, lors d’un bref discours avec les U21 du club, promis de donner leur chance à l’avenir à des joueurs qui appartiennent à cette catégorie, pourvu qu’ils continuent à bosser sérieusement pour mériter cette chance.

 

Le président n’accompagnera pas l’équipe

Retenu par des obligations, Ahmed Belhadj, qui envisageait dans un premier temps de rejoindre l’équipe samedi matin (vol direct Oran-Béchar), n’effectuera pas finalement le déplacement.

 

Déjeuner à Ibis

Ce matin après l’entraînement à Zabana et la communication de la liste des convoqués, les joueurs et leurs accompagnateurs déjeuneront à l’hôtel Ibis, avant de prendre le bus en direction de Béchar.