La détermination des équipiers de Rial à se ressaisir n’a pas suffi pour sortir l’équipe de la crise dans laquelle elle se débat depuis plusieurs semaines. Les dirigeants à l’image du manager général Samy Idrès continuent à dire qu’il n’y a pas le feu à la JSK, mais cela ne rassure pas les supporters qui craignent de plus en plus pour l’avenir de leur équipe. Leur inquiétude est justifiée puisque lors des trois derniers matchs, elle n’a récolté qu’un seul maigre point devant le champion d’Afrique qui n’avait même pas eu le temps pour préparer son match face à la JSK. Le doute s’est emparé des Canaris, lesquels n’arrivent pas à croire ce qui leur arrive. Du statut de coleader, ils se retrouvent au bas du tableau à trois journées de la fin de la première manche du championnat. L’optimisme de l’entame de la saison a cédé la place au doute et à l’inquiétude.
Que fera Hannachi ?
Parti à Paris vendredi dernier pour assister à la rencontre de Paris Saint-Germain face à Nice sur invitation d’Oreedoo, le sponsor majeur de la JSK, le président Hannachi va sans nul doute provoquer encore une réunion avec ses joueurs et son entraîneur pour tenter de comprendre ce qui ne va pas dans l’équipe. Il les a mis en garde contre un éventuel échec devant le Chabab en leur disant d’assumer leurs responsabilités, malheureusement l’équipe n’a pas eu une réaction positive hier au 20-Août. Il ne va certainement pas rester les bras croisés en se contenant juste de regarder son équipe couler d’une journée à l’autre, alors qu’il avait déboursé près de 20 milliards de centimes dans le recrutement pour jouer le titre cette saison. Au vu des moyens dont dispose l’équipe, son ambition est légitime, mais au vu des résultats obtenus lors des 12 premières journées du championnat, cela semble démesuré. Les supporters ne veulent plus de promesses sans lendemain. La pression retombera certainement sur le président Hannachi qui doit prendre les mesures qui s’imposent afin de permettre à la JSK de sortir la tête de l’eau.
A. H.
Samy Idrès : «L’arbitre nous a privés d’un but valable»
Le manager général Samy Idrès incombe la responsabilité de la défaite de son équipe à l’arbitre Zouaoui qui, à ses yeux, a invalidé un but limpide pour son équipe. «Je ne cherche pas à justifier cet échec par l’arbitrage, mais je crois qu’il nous a privés d’un but valable. S’il l’avait comptabilisé, on repartirait du 20 Août au moins avec le point du match nul. On a bien débuté la rencontre et on s’est même créé plusieurs occasions nettes de scorer, malheureusement on ne les a pas exploitées», a expliqué Samy Idrès avant de poursuivre : «Il n’y a pas le feu à la JSK. Il y a une crise de résultats, mais j’espère qu’on va se ressaisir dans les jours à venir. Il faut dire que les joueurs sont affectés par tout ce qui s’est passé après le décès d’Ebossé.»
A. H.
A défaut de Tizi
La direction veut recevoir à El-Harrach
A la fin de la rencontre d’hier face au CRB, le manager général Samy Idrès nous a confié que si le TAS algérien ne donne pas gain de cause à la JSK, le prochain match face au RC Arba pourrait avoir lieu sur le terrain du 1er-Novembre d’El Harrach. «On attend toujours le verdict de TAS algérien. J’espère que les sanctions prises par la commission de discipline de la Ligue de football professionnel seront levées à partir de cette semaine, mais dans le cas contraire, il se pourrait qu’on joue sur le terrain d’El Harrach face au RCA», a-t-il dit. Le manager général de la JSK semble confiant quant au recours adressé au TAS algérien. Il a même confié aux proches du club que la direction kabyle a reçu des assurances quant au retour de l’équipe à Tizi Ouzou.
JSK : Des changements, mais la série noire continue
Comme nous l’avons rapporté dans notre dernière édition, l’entraîneur Ciccolini a fait confiance au même onze qui a battu le Mouloudia d’Alger à Bologhine. Mais ces changements n’ont servi à rien puisque face à une équipe handicapée par l’absence de de plusieurs de ses titulaires, la JSK a concédé encore une fois une défaite, la deuxième d’affilée. C’est vrai que le Chabab affiche une belle forme depuis l’arrivée d’Alain Michel, mais en l’absence de certains de ses cadres et de ses supporters, les Canaris avaient un bon coup à jouer. Leur prestation est meilleure par rapport à celle de vendredi dernier face au MOB, mais il faut reconnaître, il y a trop d’imperfections dans cette équipe. Même les choix de l’entraîneur seront remis en cause par certains dirigeants, lesquels lui reprochent d’avoir titularisé Delhoum alors qu’il a déjà l’esprit ailleurs et d’avoir fait jouer Raïah au poste d’arrière droit. Tout le monde sait que le rendement de Raïah est meilleur au milieu qu’en défense, mais l’entraîneur l’a fait jouer au poste d’arrière droit avant de rectifier le tir en deuxième mi-temps après l’entrée de Benlamri. Delhoum n’a été que l’ombre de lui-même. Non seulement il n’a rien montré, mais il a commis une erreur qui a valu à son équipe d’encaisser un but facile à la 27e minute. Sa sortie en deuxième mi-temps était prévisible, mais les carottes étaient déjà cuites. Même Ferguène n’a pas eu le rendement escompté, ce qui explique son changement au début de la deuxième mi-temps. Il faut reconnaître aussi que la JSK ne dispose pas d’attaquants racés capables de faire basculer un match. Youcef Khodja a des qualités, mais il manque terriblement d’expérience. Il a marqué 3 buts lors des trois derniers matches, mais hier, il est passé à côté de la plaque. L’entraîneur Ciccolini doit revoir encore sa copie, car au vu de ce qu’a montré son équipe hier face au CRB, il lui sera difficile de jouer le titre même si l’écart avec le peloton de tête n’est pas considérable. La direction compte renforcer son effectif de 3 bons joueurs au mercato hivernal, mais le problème de la JSK n’est pas uniquement dans les joueurs et l’entraîneur.
- H.